Table Ronde
La ‘modélisation
métaphorique’ dans la représentation des phénomènes.
15-16 décembre
2006
Chaire « Dynamique du
langage et contact des langues» et MSH-Nice
Cette Table ronde s'inscrit dans la continuité des précédentes
Tables rondes qui se sont tenues à
Nice depuis 2004 et dans les perspectives ouvertes par le Séminaire de premier semestre
de la Chaire "Dynamique du langage et contact des langues".
Elle est ouverte à tous ceux - étudiants,
enseignants, chercheurs - qui sont intéressés par sa thématique.
Intervenants : C. Canut (Montpellier 3), Fr. Gadet (Paris 10),
R. Nicolaï (Nice), P-Y. Raccah (Limoges), D. de Robillard (Tours), P.
Seriot (Lausanne), A. Tabouret-Keller (Strasbourg)
Thème.
Le thème de cette année
propose une focalisation et un questionnement particuliers sur la problématique
générale induite des effets de contrainte liés
aux cadrages généraux à l'intérieur desquels
une théorisation va faire sens et des modélisations vont
se développer.
On notera que ce questionnement dépasse le
cadre étroit des sciences du langage et concerne l'ensemble des approches
et pratiques de représentation.
Deux questions seront essentielles, qui auront été
abordées par ailleurs tout au long du séminaire:
- Quelle est la place et la valeur heuristique de
la « métaphore » dans nos procès de théorisation
et dans la construction de nos représentations lorsqu’elles se
donnent pour « scientifiques » ?
- Dans le procès continu de (re)conceptualisation
des phénomènes auquel nous participons, quelle est la place
et l’intérêt des constructions métaphoriques corrélatives
des « paradigmes ‘explicatifs’ » tels que : évolutionnistes,
complexes, écologiques, structuralistes, essentialistes, cognitivistes
… (qu’ils soient retenus sans critique ou qu’ils soient discutés)
?
En prenant pour support le thème de la dynamique des langues,
de leur ‘contact’ et de leurs évolutions, on souhaite contribuer
à ouvrir le débat sur les modalités d’élaboration
des connaissances dans ce domaine.
Le projet de cette Table ronde sera donc de stimuler la réflexion
en s’intéressant plus particulièrement aux point suivants
:
- Quelles sont les limites de l’appel à ces
outils pré-conceptuels que semblent être les modélisations
métaphoriques telles que : chaos, catastrophes, sélection
génétique, etc., qui tendent à se donner comme «
candidats-paradigmes » pour l’explication et la représentation
des phénomènes linguistiques ?
- Dans quelle mesure ces approches sont-elles susceptibles
de contribuer à dynamiser et à développer la recherche
et dans quelle mesure tendent-elles à la scléroser ?
- Peut-on penser d’autres (types d’)approches utilisant
et relativisant à la fois les modélisations métaphoriques
?