Au #Yémen, au cœur du conflit et de l'insécurité, une petite fille lutte pour survivre. Alors que l’aviation arabe de la coalition anti-rebelle vient de bombarder un mariage, provoquant des dizaines de victimes civiles, retour sur les bases d’un conflit pas si différent du syrien. Le 12 avril 2015, Bahah est confirmé dans ses fonctions de Premier ministre tout en étant nommé vice-président[125]. Les loyalistes progressent de nouveau le 8 septembre[381]. Le 6 janvier 2016, les loyalistes prennent la ville de Midi ainsi que son complexe portuaire, contrôlés par les Houthis depuis 2010[170]. Le 21 février 2015, Hadi, dont la démission a été refusée par le Parlement et qui était en résidence surveillée à Sanaa, prend la fuite vers Aden, ville du sud du pays[100] et devenue par la suite capitale de facto[101]. En mai 2020, la CIA estime entre 100 000 et 120 000 le nombre de morts militaires et civils entre 2015 et 2020. L'ONG Save the Children salue cette mesure mais la juge insuffisante, et réclame l'ouverture du port d'Hodeida aux importations commerciales, essentielles pour nourrir la population[338]. flickr- Ibrahem Qasim-cc. En septembre 2020, un échange de prisonniers a lieu entre les forces houthis et le gouvernement, comprenant la libération de 400 membres des forces gouvernementales et près de 700 houthis[416]. de), Le Yémen contemporain, Karthala, 1999, 464 pages, 31 euros ; Yémen : silence ! Le 15 août 2016, la coalition autorise l'ONU et ses agences à atterrir à l'aéroport de Sanaa[252]. Pour Jean-Francois Corty, directeur des opérations internationales de Médecins du monde, « les démocraties occidentales, dont la France et les États-Unis, ne sont pas neutres, puisque le conflit les implique et les concerne. Le 4 février, l'ultimatum expire[75],[76]. Le 15 août 2015, les loyalistes reprennent la province de Chabwa[138]. Les forces gouvernementales déclenchent en représailles une offensive contre les séparatistes dans la province d'Abyane. Le 20 juin 2020, le CTS annonce prendre le contrôle de Socotra[412]. Des actes de torture y seraient perpétrés[446]. Pourtant l'Iran a été le seul [pays] à les soutenir pendant quatre ans de guerre [depuis l'intervention saoudienne du 26 mars 2015] et ils se sont rapprochés. Selon plusieurs associations, l'Arabie saoudite a été impliquée dans le conflit au Yémen, où les violations du droit international humanitaire et le risque de transfert d'armes aux groupes terroristes ont augmenté[429]. Sept. 2, 2020. Cependant, le 6 février 2015, par une déclaration constitutionnelle, les Houthis, lors d'une réunion au cours de laquelle participent des personnalités comme les ministres de la Défense et de l'Intérieur du gouvernement démissionnaire, annoncent l'instauration de ce Conseil présidentiel, chargé de diriger la transition pour une durée de deux ans, contre un an comme initialement prévu[77]. Al-Zoubaïdi devient président du Conseil présidentiel, tandis que Hani ben Brik devient vice-président[328]. Cela fait maintenant quatre ans que l’Arabie saoudite, avec l’aide des Emirats arabes unis, intervient au Yémen. Ces engins sont interdits par un traité international depuis 2008, approuvé par 116 pays, mais dont Riyad et Washington ne sont pas signataires[129]. Une guerre qui paraît impossible à résoudre de manière diplomatique et qui affecte de plus en plus les populations civiles, prises en tenailles par le conflit, frappées par la famine et les problèmes sanitaires. Le conflit au Yémen a fait des dizaines de milliers de morts. Le 21 mars 2015, lors d'une allocution télévisée, Hadi déclare que « le drapeau de la République du Yémen flottera sur les montagnes de Maran à Saada, et non pas le drapeau iranien » et que « L'école du [chiisme] duodécimain suivie en Iran ne sera pas acceptée par les Yéménites, qu'ils soient Zaïdites ou Chafiites »[114]. Les 18 juin 2016 et 19 juin 2016, les deux camps échangent des prisonniers à Ta'izz[221] et à al-Baïda[222]. Extrêmement limitée au départ, l'aide iranienne s'effectuerait essentiellement par des fournitures d'armements et par l'envoi de conseillers militaires[421]. ... mieux appréhender la situation et d'en comprendre les dynamiques internes. Selon Human Rights Watch, depuis le début du conflit en mars 2015, en violation du droit international humanitaire, la coalition a imposé un blocus naval et aérien au Yémen, lequel a sévèrement restreint la livraison de vivres, de carburant et de médicaments aux civils[458]. Si elle donne notamment pour explication à son intervention, la volonté d'empêcher que ne s'établisse un régime pro-iranien à ses frontières, elle le fait légalement, conformément à l'appel du président Abd Rabbo Mansour Hadi en exil reconnu par la communauté internationale[52]. Le 7 mars 2015, la proclamation d'Aden comme capitale est confirmée par Hadi et annonce avoir fui Sanaa en passant par un tunnel situé dans sa résidence[108]. Le 18 octobre, un drone américain attaque un convoi de quatre véhicules et tue 8 membres d'Al-Qaïda, à Al-Rawda, dans une région de la province de Chabwa[293]. Le 31 juillet, le gouvernement yéménite approuve un projet d'accord appelant les rebelles à se retirer des villes qu'ils contrôlent et à rendre les armes aux autorités et les appelle à le signer d'ici le 7 août[242]. Le 13 juin, l'assaut est donné à 13h[375], et les combats ont lieu au sud de la ville, où est situé l'aéroport[376]. Entre le 31 août et le 2 septembre 2016, les raids aériens de la coalition sur la province de Saada font au moins 25 morts, la majorité étant des femmes et des enfants, du côté des rebelles[262]. La mosquée est visée par un missile puis par un drone, précise une source militaire gouvernementale[408],[409]. Pendant les combats, des troupes gouvernementales yéménites sont bombardées par l'aviation des Émirats arabes unis qui les accusent d'être infiltrées par al-Islah[404]. Le 5 juin, le Qatar est exclu de la coalition militaire arabe, sous commandement saoudien, en raison de « son soutien au terrorisme »[330]. Par ailleurs, des combattants tribaux tendent une embuscade contre un convoi de rebelles, dans la région de Sawmaa, faisant ainsi neuf morts, du côté des rebelles. Le 10 novembre 2014, le Conseil de sécurité de l'ONU sanctionne l'ex-président Ali Abdallah Saleh ainsi que des chefs des Houthis[64]. En mars 2019, a lieu à Kouchar, dans le gouvernorat de Hajjah, un soulèvement des Hachid contre les Houthis, avec qui ils étaient alliés depuis 2014 en échange de la non-ingérence des rebelles dans leurs affaires. À l'issue de ces négociations, les séparatistes rendent trois bases militaires à l'armée, et lèvent le siège du palais présidentiel al-Maachiq[345]. Le 26 décembre 2015, en plein cessez-le-feu, des affrontements font trente-et-un morts[162]. Il s'agit du premier retrait consenti par les houthistes. Le 6 avril 2017, Abdel Aziz ben Habtour démissionne après des tensions avec les Houthis[352]. Peu après, le 5 octobre, l'ONU publie le rapport annuel du secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés[333], qui cite en annexe les pays et entités ayant commis en 2016 des meurtres ou des mutilations d’enfants : y figurent pour le conflit au Yémen la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, les houthistes, les forces gouvernementales yéménites et Al-Qaida[334]. Le 23 avril 2018, les Houthis annoncent la mort le 19 avril, dans une attaque aérienne, de Saleh Ali al-Sammad[367]. Le 25 juin, la coalition annonce la mort de huit membres du Hezbollah à Sa'dah[377]. Le 11 octobre 2017, dix membres d'Al-Islah, dont des explosifs ont été retrouvés chez eux, sont arrêtés à Aden après un attentat ayant coûté la vie à un prédicateur pro-Émirats arabes unis[336]. Comprendre le conflit. frontières, le Yémen se retrouve au cœur d'un conflit complexe avec des enjeux qui débordent largement du cadre strictement yéménite. Hakim Almasmari in San’a, Yemen, and Asa Fitch in Dubai, Cryptocurrency Live Price Charts, Crypto News and Market Cap. Le 28 avril, l'« émir » de Daech dans la région d'Aden, Saleh Nasser Fadhl al-Bakchi (surnommés le « Prince » par ses hommes), responsable des morts de centaines de personnes est tué au cours d'une fusillade par les forces de sécurité yéménite[371]. Les ventes d’armes au royaume saoudien font régulièrement l’objet de débats à la suite des suspicions de crimes de guerre dans le conflit yéménite[427]. Selon le journal Le Monde, l'Arabie saoudite mène depuis longtemps une politique d'affaiblissement de l'État yéménite[52]. Le 28 février 2015, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Koweït déplacent leurs ambassades à Aden[106]. L'offensive se poursuit cependant dans le gouvernorat d'Abyan : les djihadistes d'AQPA se retirent également du district d'al-Wadea le 13 septembre et se replient sur celui d'al-Mahfad[351].*. À l'est, ils progressent de 10 km, grâce à l'aviation saoudienne et reprennent des positions à Jebel Al-Nar, ainsi qu'un avant-poste du camp militaire Khaled. Or contester une alliance avec des pays qui ne respectent pas le droit humanitaire international reste très difficile chez nous, en France », « ce blocus relève plutôt d’une forme de punition collective qu’autre chose. www.20minutes.ch, 20 Minutes, 20 Min, www.20min.ch. En effet, Saleh al-Sammad avait refusé que le ministre des Affaires étrangères Hicham Charaf Abdallah soit, comme voulu par le Congrès général du peuple, aussi ministre du Plan[353]. Selon un rapport remis aux élus du Congrès des États-Unis le 12 avril 2018, par les services de renseignement militaire, 22 millions de yéménites sur 30 au total se trouvent en situation de risque humanitaire[462]. Débordé en septembre 2014 par le mouvement venu de l'extrême nord ouest du pays, et par certains éléments de l'armée, le président Abdrabbo Mansour Hadi, est contraint à la démission en janvier 2015, lorsque les houthistes s'emparent du palais présidentiel. La coalition promet de respecter la trêve[205], de même que l'armée loyaliste, selon son chef d'état-major, Mohammed Ali al-Makdachi[206] et les Houthis[207]. Selon The New York Times de mai 2018, des forces spéciales américaines seraient déployées à la frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen, pour protéger la frontière des Houthis et pour aider les forces saoudiennes à trouver leurs caches de missiles[372]. La République du Yémen est un pays relativement récent. Alors que les Émiratis et Riyad suivaient jusque là la même ligne politique, Mohamed ben Zayed (MBZ), homme fort des Émirats arabes unis et membre clé de la coalition, apporterait un soutien aux « sudistes » du Conseil de transition du Sud qui se déclarent ouvertement favorables à une partition du pays. Le 12 mai 2015, un cessez-le-feu humanitaire est décrété[131]. Cependant, les deux belligérants n'ont pu se mettre d'accord sur la libération des commandants respectifs[152]. En juin 2014, des heurts éclatent entre les forces gouvernementales et des sympathisants de l'ancien président Ali Abdallah Saleh près de la mosquée al-Saleh[51]. Par ailleurs, 21 rebelles périssent et 23 sont blessés[300]. Le 29 août 2016, un attentat suicide, revendiqué par l'EI[260], fait 71 morts et 98 blessés à Aden contre de jeunes recrues de l'armée[261]. Le 1er juin, une bombe explose sur un marché d'Al-Hazm au Nord-Est de Sanaa, faisant au moins six morts et une quinzaine de blessés[329]. Dans la province centrale de Baïda, de violents combats opposent les forces loyalistes aux rebelles Houthis, faisant vingt-six morts, parmi les deux camps. Le 12 juin, tout en confirmant le retrait des houthis, l'ONU les appelle à se retirer de deux ports restants[389]. Les combats ont fait 123 morts[56]. Informations sur votre appareil et sur votre connexion Internet, y compris votre adresse IP, Navigation et recherche lors de l’utilisation des sites Web et applications Verizon Media. Situé dans le sud de la péninsule arabique, le Yémen se trouve depuis plusieurs semaines au bord de la guerre civile. Marc Eynaud-Publié le 30/09/15. Le bilan de ces séries de raids aériens est de 22 morts du côté d'Al-Qaïda et de 2 civils tués[309]. Une délégation Houthie doit également se rendre en Iran pour signer des accords économiques et politiques[93]. Celui-ci refuse de revenir sur sa démission et part pour le Hadramaout[97]. Les 19 et 20 janvier 2015, les rebelles Houthis prennent le palais présidentiel[65],[66]. Le 17 juillet 2015, Aden et son gouvernorat sont repris par les loyalistes[135], à la faveur d'un accroissement de l'aide saoudienne et de ses alliés dans le grand port du Sud[136]. Le pays donne sur la mer Rouge et sur le golfe d’Ade… Par Marc Eynaud de Fay Arrêt sur info — 02 octobre 2015. Résistance nationale De plus, le 6 mars, de nouvelles frappes ont lieu dans la localité d'al-Nasl, dans la province d'Abyane[308]. Auparavant, zaïdistes et sunnites coexistaient pacifiquement et les différences religieuses n'étaient pas un phénomène déterminant. Ainsi, selon le site d'information Middle East Eye, si des troupes émiraties ont été déployées au Yémen et ont joué un rôle clé, une grande partie des combats aurait été sous-traitée à des alliés locaux, ce qui a permis de limiter leurs propres pertes[433]. Study Reminders . Le manque de résultats de l'intervention de l'Arabie saoudite et les événements d'août-septembre 2018 (notamment les condamnations des victimes civiles causées par les bombardements des forces loyalistes) ont été analysées comme des signes de fissures dans la coalition. La fin de ce soutien assidu à l'Arabie saoudite et le changement de politique américain se concrétisent le 30 octobre 2018 à la suite de l'assassinat de Jamal Khashoggi quand Washington demande l’ouverture de négociations de paix et, en particulier, que cessent les frappes aériennes de la coalition menée par Ryad[439]. Son neveu Tarek, ayant survécu aux combats, dirige désormais les pro-Saleh aux côtés de la coalition. Trois jours plus tard, le Conseil de sécurité appelle à son rétablissement[167]. Hakim Almasmari, Ruth Hetherington, Tamara Qiblawi and Hillary McGann, CNN, Projet de constitution prévoyant une fédéralisation, attentats contre des mosquées chiites survenues la veille, frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen, Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, Aftermath of the 2014–15 Yemeni coup d'état, Au Yémen, al-Qaida a quadruplé ses effectifs, La guerre au Yémen a fait plus de 100 000 morts, "Ils sont montés au ciel": des enfants victimes collatérales du conflit au Yémen, Comprendre les origines de la guerre au Yémen, Au Yémen, des centaines de morts avant la signature de l'accord de paix, At least 340 killed in Yemen's week-long fighting, Houthi rebels attack Yemen security chief's home, http://www.liberation.fr/monde/2015/02/15/yemen-les-houthis-defiants-avant-un-vote-a-l-onu_1203029, http://www.liberation.fr/monde/2015/02/21/yemen-le-president-hadi-defie-les-houthis-apres-avoir-fui-sanaa_1207431, http://www.liberation.fr/monde/2015/03/03/yemen-dix-miliciens-chiites-tues-dans-un-attentat-d-al-qaida_1213410, http://www.liberation.fr/monde/2015/03/09/yemen-vers-une-conference-de-sortie-de-crise-a-ryad_1217087, http://www.acloserlookonsyria.shoutwiki.com/, Carnage au Yémen: 140 morts dans des raids, Ryad nie toute implication, Dans le sud du Yémen, la tentation de la sécession, Au Yémen, Al-Qaïda bat en retraite dans une province pétrolière, Yémen: al-Qaïda se retire de la région de Hadi, Yémen : pourquoi l’alliance entre rebelles se désintègre, Yémen : Sanaa s'enflamme depuis que les forces de Saleh attaquent leurs ex-alliés, Au Yémen, 26 enfants tués dans de nouvelles frappes de la coalition, Yémen : des fissures dans le front antihouthistes, Le Yémen face au risque d'une "guerre civile dans la guerre civile", Yémen : le palais présidentiel pris par les séparatistes après plusieurs jours d'affrontements qui ont fait 40 morts et 260 blessés, Yémen: Les Emirats tentent d'apaiser leur différend avec Ryad, Yémen: Les séparatistes à Aden disent être prêts à dialoguer, Yémen : la tension décroît à Aden avec le retrait des séparatistes, Les séparatistes sudistes prennent de nouvelles positions au gouvernement, Nouveaux combats au Yémen entre séparatistes et pouvoir, Yémen: les séparatistes du sud cèdent du terrain face aux loyalistes à Abyane, Yémen : le pouvoir annonce avoir repris le contrôle d'Aden, la capitale du sud, Yémen: les séparatistes ont repris l'ensemble de la ville d'Aden (sécurité), Au Yémen, le torchon brûle entre le pouvoir et les Emirats, https://thewaronyemen.org/fr/2019/09/03/le-yemen-va-prendre-des-mesures-juridiques-contre-les-emirats-arabes-unis/, Yémen : les séparatistes rompent l’accord de paix et déclarent l’autonomie du Sud, Les doutes de la CIA sur le prince héritier saoudien, Emirates Secretly Sends Colombian Mercenaries to Yemen Fight. Les 16 et 17 août, les séparatistes se retirent du palais présidentiel et de quelques positions à Aden, mais ils maintiennent leur présence à l'intérieur des camps militaires capturés[396],[397]. Le 28 mars 2016, un second échange de prisonniers a lieu entre Saoudiens et Houthis, neuf Saoudiens contre cent-neuf Yéménites[198]. Les deux belligérants acceptent de mettre en place un organisme de surveillance du cessez-le-feu[160]. Des rebelles houthis remettent une vidéo à des journalistes de l'Agence France-Presse où l'on voit un cadavre qui semble être le sien[359]. Le 3 mars, de nouvelles frappes ont lieu dans la région d'Al-Saïd, dans la province de Chaboua, ayant pour objectif la maison de Saad Atef, un dirigeant local d'Aqpa[306]. Le 29 septembre, l'ONU adopte par consensus une résolution concernant la constitution d'une commission d'enquête indépendante sur les atteintes présumées aux droits de l'homme commises au Yémen[332]. Cette déclaration de M. Hamdok est alors une première, les autorités soudanaises n'ayant jamais auparavant évoqué publiquement de chiffres concernant le nombre de soldats soudanais présents au Yémen en guerre. Le 5 mai 2016, les deux belligérants forment des commissions pour aborder les points à discuter[218]. Quatre questions pour comprendre un conflit qui n’en finit pas. 6 October 2020. Le 28 mars 2019, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, annonce que le gel des ventes d’armes de son pays à l’Arabie saoudite est prolongé de 6 mois, jusqu’au 30 septembre 2019[425]. À partir de 2015, les Émirats arabes unis commencent à administrer de fait l'île de Socotra, construisant de nouvelles infrastructures, des réseaux de télécommunication, demandant aux habitants de signer des contrats de travail avec eux, font leurs propres recensement des populations locales, puis, en 2018, se déploient militairement sur l'île, ce que condamne le gouvernement yéménite, au nom de sa souveraineté sur l'île[346]. Le lendemain, ils entrent dans la ville[117],[118],[119]. Le 27 avril 2017, le président Abdrabbo Mansour Hadi limoge le gouverneur d'Aden Aïdarous al-Zoubaïdi et le ministre d'État Hani ben Brik[324]. Le 30 juin 2016, les discussions sont ajournées jusqu'au 15 juillet, tandis que les combats reprennent[229]. Entre le 16 et 22 septembre 2014, au moins 200 personnes meurent à Sanaa dans le cadre du conflit[54]. Par ailleurs, l’organisation Human Rights Watch publie des photos de bombes à sous-munitions utilisées selon elle par l’Arabie saoudite et fournies par les États-Unis. 26 blessés ont été déplorés[428]. Le gel des ventes d’armes par l’Allemagne a débuté en octobre 2018 à la suite de l’assassinat de Jamal Khashoggi[426] dans le consulat saoudien à Istanbul. En signe de protestation contre cette démission, le port et l'aéroport d'Aden, sont fermés[71]. La démission du président est rejetée par le Parlement[70]. En décembre 2017, Ali Abdallah Saleh est assassiné par ses anciens alliés Houthis, après avoir rompu avec eux pour rejoindre le camp loyaliste. Le 29 mai 2016, des heurts éclatent entre les deux camps, à Chabwa et font des dizaines de morts de chaque côté[226]. Les rebelles ont ainsi organisé un rassemblement armé et frappé les manifestants, majoritairement des femmes, avec des bâtons électriques[383]. En juillet 2018, l'avocat parisien Joseph Barem, lors de la visite de Mohammed ben Zayed en France, a déposé une plainte au nom de l'Alliance pour la défense et les libertés (AIDL) et six citoyens yéménites pour complicité de torture, de traitements inhumains et de crimes de guerre[436] Le 17 juillet 2020, l'AFP révèle qu'un juge d'instruction français est chargé de l'enquête liant Mohammed Ben Zayed aux crimes de guerre au Yémen. Les houthistes, révoltés insoumis du Yémen, Al-Qaïda contre les Houthistes: le risque d'une guerre civile au Yémen, Les contre-performances des armées du Golfe au Yémen, Congrès général du peuple (faction pro-Hadi), Congrès général du peuple (faction pro-Saleh), Al-Qaïda en guerre sainte dans le sous-continent indien, Conseil de la Choura des moudjahidines de Derna, Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, Groupe salafiste pour la prédication et le combat, Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, Organisation de libération du Turkestan oriental, Conseil consultatif des moudjahidines en Irak, Confrontation israélo-palestinienne de 2011, Confrontation entre Israël et la bande de Gaza en 2012, Regain de violence entre Israël et la Palestine (2015-2017), Troubles en région autonome ouïghoure du Xinjiang, Intervention militaire du Kenya en Somalie, Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, Coalition internationale en Irak et en Syrie, Intervention militaire de la Russie en Syrie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_civile_yéménite&oldid=178458953, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article avec une section vide ou incomplète, Page utilisant plus de deux colonnes de références, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Forces armées des États-Unis/Articles liés, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «.