effondrement de babylone

Les potiers produisaient une vase gamme de poteries, la liste lexicale Urra = ḫubullu énumérant pas moins de 350 formes de « vases » (karpātu(m)) distinguées en fonction du contenu auquel ils étaient destinés (eau, bière, lait, huile, miel, vin, etc. Les textes d'inventaires de mobiliers, dressés notamment pour les dots, et les fouilles archéologiques permettent de connaître les meubles et divers objets du quotidien présents dans ces résidences : de la vaisselle (jarres, gobelets, écuelles, chaudrons, couteaux, etc.) Les représentations d'animaux symbolisant les dieux étaient destinées à renforcer la protection symbolique des édifices[297], notamment les murailles et les entrées des villes, qui étaient par ailleurs dotés de noms cérémoniels symbolisant leur rôle défensif (la porte d'Ishtar était ainsi nommée « Ishtar terrasse ses ennemis »). J.‑C., on est en présence de fonds plus structurés, qui méritent le qualificatif de « bibliothèques ». Des trouvailles isolées de « trésors » d'objets enfouis dans l'Antiquité permettent de mieux connaître les travaux des orfèvres babyloniens. Cela s'explique notamment par le fait que les sanctuaires ont été les lieux privilégiés de fouilles, les palais, tombes et résidences ayant fourni moins de matériel archéologique. J.-C., décrit les destructions causées en Babylonie par le dieu destructeur Erra (un avatar du dieu infernal Nergal), servant d'explication théologique aux malheurs subis par cette région durant les siècles ayant précédé sa rédaction[254]. Il réussit en une décennie à repousser les différents prétendants au trône d'Assyrie hors de Babylonie, puis à lancer ses troupes vers le cœur du royaume du Nord. British Museum. Babylone perdit alors son statut de centre politique (au profit de Séleucie du Tigre), tout en conservant un rayonnement culturel notable, qui s'affaiblit peu à peu. J.-C.). Cela s'est traduit par un effondrement des prix payés à la production et une hausse des prix à la consommation. Les divers conflits émaillant cette conquête puis les luttes internes au royaume parthe touchèrent à plusieurs reprises la Babylonie, dont la situation s'aggrava. La statuaire de l'époque tardive (séleucide et parthe) est mieux connue, pour un contexte archéologique différent de celui des époques précédents : les tombes. vit la poursuite de ce mouvement, en même temps que se développa la pratique du commentaire d'un expert savant, qui connut son plus grand développement dans les centres lettrés la Babylonie tardive, où sont attestés de nombreux commentaires ésotériques des séries les plus répandues[233]. Les rituels de « Mariage sacré » (hiérogamie, ḫāšadu en akkadien) par exemple sont attestés à plusieurs reprises dans les villes de Babylonie, notamment à Borsippa entre Nabû et sa parèdre Tashmetu, incarnés là encore par leurs statues[195]. Les bêtes allaient paître à la limite des zones cultivées ou sur des champs en jachère. J.-C., et pour les siècles suivants[117]. Déesse protectrice (Lam(m)a ?). Dieu à quatre visages. J.-C.), puis les Parthes Arsacides (141 av. On note de plus un déplacement progressif de leur tracé, entraînant l'abandon à certaines époques de villes qu'ils irriguaient autrefois, à la création de bras isolés des cours d'eau et la présence de nombreuses zones marécageuses, en particulier vers le littoral. Les palais et les temples avaient par ailleurs besoins d'artisans qualifiés dans la réalisation d’œuvres de qualité et de prestige, pour les besoins de la famille royale ou du culte (pour les statues divines notamment). J.-C., période durant laquelle la Basse Mésopotamie était dominée par les puissantes cités d'Isin et de Larsa. Comme le reste de leur personnel, ils étaient organisés en équipes dirigées par un chef. J.-C. Elle représente le roi Hammurabi rendant hommage au dieu assis sur un trône, suivant le principe des scènes de présentation[283], et contient un long texte rédigé dans une graphie volontairement archaïsante, considérée comme plus solennelle[39]. Au Ier millénaire av. S'y trouvait le temple principal de la divinité tutélaire de la ville, isolé du reste de l'espace urbain par une enceinte interne à partir de l'époque néo-babylonienne. Collapsology is part of the idea that mankind impacts its environment sustainably and negatively, and propagates the concept of ecological urgency, linked in particular to global warming and the biodiversity loss. Les conditions de vie de la paysannerie plus autonome sont quasiment impossibles à approcher, car ce groupe n'interagissait qu'épisodiquement avec les secteurs institutionnels qui sont les principaux pourvoyeurs de sources écrites, ce qui les laisse dans l'obscurité[62]. Mastiff en terre cuite, période kassite. 3), their decline (chap. Even if this neologism only appeared in 2015 and concerns the study of the collapse of industrial civilization, the study of the collapse of societies is older and is probably a concern of every civilization. Les textes d'époque néo-babylonienne distinguaient le mār banê (« fils de (gens de) bien ») qui correspondait apparemment à l’awīlum de l'époque paléo-babylonienne, mais là encore ce n'est pas un statut juridique[58]. Ils symbolisaient aussi l'emprise des dieux, en premier lieu Marduk, sur la ville. Le grand temple de Babylone, l'Esagil, connu partiellement par des fouilles, auxquelles des textes apportent des compléments, était à l'époque néo-babylonienne un édifice long d'environ 180 mètres organisé autour d'une grande cour située à l'est, d'environ 103 × 81 mètres selon un texte, entourée de plusieurs pièces, qui pouvait servir pour la réunion de l'assemblée des (statues de) dieux lors du Nouvel An, ouvrant sur une autre cour à l'ouest (la partie dégagée de l'édifice), de 37,60 × 32,30 mètres, conduisant au saint des saints où se trouvait la statue de Marduk et son riche mobilier. J.-C., mentionnant la mort d'Alexandre le Grand. J.‑C. Tablettes d'exercices d'élèves scribes de Nippur, période paléo-babylonienne. Il existe certes quelques représentations d'actes sexuels sur des plaques en terre cuite, de couples hétérosexuels, généralement sur un lit, parfois debout. Lire le synopsis, voir la bande annonce et la date de 1ère diffusion TV de l'épisode S4E22 L’effondrement d’un mythe de la saison 4 de la série TV Babylon 5. Elle prit corps à partir de l'héritage des civilisations du Sud mésopotamien plus anciennes dont elle est historiquement la prolongation. Ils étaient souvent présentés comme des « érudits » (ūmmanu), et on loue leur « sagesse » (nēmequ)[229]. Ce souverain constitua alors un puissant royaume, que son fils Samsu-iluna (1749 – 1712 av. Le climat aride ne permet pas des précipitations suffisantes, tandis que les très violentes crues des fleuves proviennent au printemps, au moment de la moisson des céréales, ce qui fait qu'elles ne sont d'aucune utilité pour l'agriculture[20]. et de la liste Ea = naqû qui présente dans une première colonne un mot, dans la seconde le signe logographique le signifiant, et dans la troisième un explication brève du sens du mot. Les familles élargies simples (avec les parents de l'époux, et/ou des frères ou sœurs non mariés) sont attestées, en revanche les foyers associant plusieurs familles (multiples, communautaires) ne sont pas connus, ce qui semble logique si la division du patrimoine est la forme dominante d'héritage, au moins en milieu urbain, mieux documenté[74]. Se trouvent également quelques fonds de tablettes qui peuvent être considérés comme des sortes de bibliothèques, issus d'institutions religieuses ou de maisons de prêtres. Contrat de location d'un champ inscrit sur tablette d'argile, règne d'Abi-eshuh (1711–1684 av. La famille patriarcale était l'unité de base de la société et de l'économie. Musée de Sulaymaniyah. Les scènes animales restaient courantes durant l'époque post-kassite et néo-babylonienne, et se répandirent les représentations de héros combattant des animaux sauvages ou de génies (sans doute d'inspiration assyrienne), et des scènes cultuelles. J.-C.. La langue dominante était une variante de l'akkadien, que les spécialistes désignent comme le babylonien. Among the works on this theme (in a broad sense) one can mention[citation needed] those of Berossus (278 B.C. J.-C.[2] Le Talmud de Babylone fournit également quelques informations sur la Babylonie et s'inspire en partie de ses savoirs, même s'il est une source à manier avec précaution[3]. Cette importance est clairement mise en avant par Hammurabi, cité dans une lettre mise au jour à Mari, par un ambassadeur de cette dernière : dans le cadre d'une négociation pour la domination de la ville de Hit où se trouvent d'importants gisements de bitume, essentiels pour le calfeutrage des bateaux, il oppose les deux régions, le nord (Mari et la Haute Mésopotamie), région de plateaux où le transport terrestre dominait, et le sud (Babylone et la Basse Mésopotamie), large plaine alluviale et deltaïque où le transport fluvial primait : « la force de votre pays, (ce sont) les ânes et les chariots, mais la force de ce pays ce sont les bateaux[136]. Le répertoire iconographique des sceaux-cylindres est une source inestimable pour la connaissance de l'art religieux mésopotamien. J.-C. − Ier siècle apr. L'alimentation reposait avant tout sur les céréales, l'orge constituant la première source de nourriture pour les Anciens mésopotamiens, qu'elle soit consommée sous forme de pain, de galette, de bouillie ou encore de bière, boisson très répandue en Basse Mésopotamie, sans doute parce que comme souvent dans les époques pré-modernes la consommation d'eau pouvait être risquée pour la santé. Les traditions savantes de la Mésopotamie antique furent donc oubliées après la disparition des temples de Babylonie et de leurs cercles lettrés aux débuts de notre ère[228]. Ces objets étaient sans doute les plus accessibles au peuple babylonien. Étant donné que cette distinction n'avait des implications juridiques que dans ce texte dont la portée réelle fait débat (les textes de la pratique judiciaire de l'époque ne montrent pas l'existence de cette césure), on ne sait pas dans quelle mesure elle reflète des réalités de statuts, muškēnu(m) (qui a donné nôtre « mesquin ») servant à désigner des gens pauvres dans les textes postérieurs, sans finalité juridique[57]. Les défunts étaient ensuite honorés par les membres vivants de leur famille lors de rituels appelés kispu(m), qui avaient lieu lors des enterrements puis à des intervalles réguliers (au moins chaque mois, mais deux fois par mois pour les familles royales). Furent alors élaborées les listes lexicales bilingues et les premières versions de mythes et épopées majeures, dont l’Épopée de Gilgamesh[232]. Ses souverains réunifièrent peu à peu le Sud mésopotamien en éliminant la dynastie du Pays de la Mer puis rétablirent la prospérité de ses principales cités aux XVe – XIVe siècle av. Un fut mis au jour à Dilbat, l'autre à Larsa, et les deux datés couramment de l'époque paléo-babylonienne (le premier étant peut-être plus tardif). Ce phénomène se poursuivit sous les successeurs de Hammurabi et les rois Kassites. En dehors de cela, les ressources primaires locales étaient limitées, mais n'avaient pas empêché le développement d'un artisanat de qualité, qui pouvait s'appuyer sur des réseaux d'échanges à longue distance actifs depuis plusieurs siècles. Les sentiments amoureux sont dévoilés par quelques poèmes, qui prennent en général le point de vue masculin, parfois féminin, ou les deux, et des listes de bibliothèque indiquent qu'il en existait beaucoup plus. Géographiquement, le cœur du royaume de Babylone correspond à la Basse Mésopotamie, vaste plaine alluviale terminant en delta, constituée par l'Euphrate qui coule à l'ouest et le Tigre qui coule à l'est, les deux se divisant en plusieurs bras secondaires avant de se jeter dans le golfe Persique, qui remontait dans l'Antiquité plus au nord que de nos jours. Les religieuses nadītum de l'époque paléo-babylonienne, consacrées à des dieux, étaient souvent des filles de bonne famille richement dotées, qui avaient certes parfois le droit de se marier, mais pas celui d'enfanter, tout en pouvant adopter. La seconde moitié du Ier millénaire av. Si les armées babyloniennes contribuèrent largement aux différentes phases de croissance et d'expansion du royaume, leur fonctionnement est mal documenté, et l'armement ou la stratégie militaire nous échappent largement. Sceau-cachet en calcédoine avec impression, époque néo-babylonienne : prêtre ou orant devant un autel. J.-C. environ 300 hectares. La société et l'économie étaient encadrées par des institutions étroitement contrôlées par le souverain et les élites, le palais et le temple. Sinon des poids en pierre de type standard devaient permettre de réaliser la pesée de l'argent servant lors des échanges[144]. La Babylonie conserva néanmoins sa prospérité jusqu'aux débuts de notre ère, tandis que sa culture millénaire s'éteignit lentement. J.‑C. J.-C. vit cependant la chute de cette dynastie, et le début d'une succession de lignées royales incapables de conserver le pouvoir durablement. Les principales cités babyloniennes antiques furent souvent désertées au plus tard aux débuts de notre ère, ou alors réduites à de modestes villages, supplantées par les nouvelles agglomérations qui émergèrent aux époques séleucide, parthe et sassanide. Dans le domaine de la littérature épique et religieuse, l'influence s'il y en a eu paraît plus indirecte (on évoque plus à ce propos une influence « orientale »)[268]. Cet effondrement a exercé une énorme pression financière sur la communauté locale. [4], The word "collapsology" is a neologism invented "with a certain self-mockery" by Pablo Servigne, an agricultural engineer, and Raphaël Stevens, an expert in the resilience of socio-ecological systems. Il semble que bien souvent les poteries étaient réalisées dans un cadre domestique, peut-être de plutôt par des femmes. Pour l'époque récente les textes mentionnent les « assemblées » (puḫru) de notables ou d'Anciens, qui avaient surtout un rôle judiciaire, tandis que les collèges (kiništu) des temples jouaient également un rôle important dans l'administration et l'exercice de la justice au niveau local[132]. J.-C. l'entité politique dominant le Sud mésopotamien, et ce pendant plus d'un millénaire. La forme de foyer la plus répandue, d'après les maigres sources disponibles, semble avoir été la famille nucléaire, formée autour de l'union d'un couple marié, avec ses enfants (en général entre deux et quatre), et un ou plusieurs esclaves pour les familles les plus aisées, parmi lesquels se trouve parfois une concubine avec ses enfants nés du père de famille. Leur production était ensuite livrée aux cuisiniers/boulangers (nuḫatimmu) qui fabriquaient notamment des galettes, pains, gâteaux et tartes. La civilisation babylonienne s'épanouit en Mésopotamie du Sud du début du IIe millénaire av. J.‑C., avec le progrès de la maîtrise de la technique de la glaçure, qui permit la réalisation de décors de briques colorées à grande échelle sur les murs de Babylone[295]. Leur enrichissement reposait en grande partie sur des activités économiques liées aux institutions (on a pu qualifier certains de ces personnages d'« entrepreneurs »), sans qu'elles n'aient pour autant exercé de fonction importante au sein de l'administration royale[60]. Les fouilles en Mésopotamie méridionale démarrèrent plus tardivement, d'abord sur des sites d'époque archaïque, puis à partir des années 1880 des sites plus récents furent fouillés : Sippar et Borsippa brièvement, et surtout Nippur, qui livra des milliers de tablettes permettant de mieux connaître la société et la culture de la Babylonie[11]. Cette littérature s'était développée assez tôt à l'époque archaïque, dans des textes en sumérien contenant des préceptes moraux (notamment les Instructions de Shuruppak), des collections de proverbes, des fables. Il devait donc être enseigné et maîtrisé dans leurs palais, ce qui semble avoir impliqué que des scribes et savants mésopotamiens se soient déplacés dans d'autres pays. J.‑C. Une résidence de boulanger d'époque paléo-babylonienne mise au jour Nippur a fourni un exemple d'exercice d'un métier artisanal au domicile de l'artisan : des fours à cuire le pain de type tannour se trouvaient à l'extérieur de l'édifice, et les tablettes qui y ont été exhumées ont indiqué que ce boulanger avait pour clientèle aussi bien des institutions que des particuliers[157]. La laine et le lin étaient les fibres les plus travaillées, et la technique de la teinture était connue. Plusieurs de leurs chefs parvinrent sur le trône de Babylone. Des outils d'orfèvre ont été mis au jour dans une jarre dans l'Ebabbar, temple du dieu-Soleil, à Larsa, datées de la seconde moitié du XVIIIe siècle av. Ces savants ont ainsi cherché à comprendre et expliquer le monde, mettant à cette fin par écrit des mythes, des sortes d'encyclopédies et des textes à visée morale, et ont également élaboré des textes à finalité technique visant à mieux comprendre et agir sur le monde, notamment la divination et les pratiques curatives. Concernant les décorations sur les murs des édifices monumentaux, dont les revêtements extérieurs (sur les murs extérieurs des édifices et dans les cours intérieures) sont en général en briques cuites, plus solides que les briques séchées, elles étaient dans la plupart des cas relativement simples, constituées d'alternances de saillants et de rentrants, et des demi-colonnes engagées dans les cas les plus élaborés, notamment les niches associées à des demi-colonnes torsadées dans une cour du temple de Shamash à Larsa datant de l'époque paléo-babylonienne[292]. Le cabaret/taverne (bīt sābî), généralement dirigé durant l'époque paléo-babylonienne par des femmes, les cabaretières/tavernières (sābîtu(m)), en plus de son rôle de débit de boissons (et sans doute aussi de maison de passe), était important pour le commerce de détail parce qu'on y pratiquait la vente à crédit de produits alimentaires de base[138]. Lettre de plainte entre marchands, Ur, v. 1750 av. Celle de Babylone, connue par des textes d'époque néo-babylonienne, avait lieu lors du Nouvel An (en mars, au début du printemps), mettait en avant Marduk et le souverain, le principal rituel voyant le dieu (représenté par son grand-prêtre) confirmer le monarque dans sa fonction[196]. Au début de la période paléo-babylonienne, le cuivre, l'or, l'argent et le plomb étaient couramment travaillés depuis plus d'un millénaire, et le bronze à l'étain était répandu aux côtés d'autres alliages cuivreux ; le principal changement survenu par la suite fut la diffusion du travail du fer, durant la première moitié du Ier millénaire av. Statuette votive d'un chien, animal de Ninisinna/Gula, retrouvée à Girsu. « Sabitum (est la) fille d'Ibbatum. Parmi les principaux sites du Sud de la Babylonie, Nippur[118], et surtout Uruk[119] occupèrent une place majeure jusqu'à la fin du Ier millénaire av. S'il échoue à lui apprendre, il devra payer 1. Les populations vivant à la même période dans le Nord de la Babylonie, plus au contact des régions steppiques de la Mésopotamie moyenne, pratiquaient de leur côté un mode de vie nomade ou semi-nomade (Itu, Gambulu). Bien que très proches du point de vue littéraire, les textes mythologiques et épiques sont couramment distingués parce que les premiers mettent en scène principalement des protagonistes divins, et les seconds des héros humains[251]. À partir de l'époque néo-babylonienne émergea parmi la notabilité urbaine un groupe de familles riches, se désignant d'après un ancêtre commun fondateur, comme la famille des descendants d'Egibi à Babylone ou celle des descendants de Murashu à Nippur. Le calendrier babylonien reposait sur une année de douze mois lunaires, de durée légèrement inférieure à l'année solaire, ce qui impliquait de rajouter des mois intercalaires afin de ne pas perdre le fil des saisons. Les plus simples étaient des fosses dans lequel le mort était simplement enveloppé dans une natte en roseau, ou disposé sur des tessons de terre cuite, accompagné d'un matériel funéraire fruste (quelques céramiques en général). J.‑C., s'y joignirent les astronomes/astrologues (tupšar Enūma Anu Enlil), dans un contexte d'essor de ces sciences astrales. The trachea is flexible enough to collapse under pressure. Du point de vue linguistique, le Ier millénaire av. Un autre palais royal a été mis au jour à Dur-Kurigalzu, daté de l'époque kassite (début du XIVe siècle av. Le mobilier des temples comprenait une foule d'objets servant pour le culte, offerts par des fidèles, ou bien confectionnés par les artisans du temple. Une partie de la production littéraire mésopotamienne avait une vocation historiographique. La dernière modification de cette page a été faite le 7 janvier 2021 à 15:52. » Les villes babyloniennes disposaient donc de ports qui étaient d'une importance cruciale, et le « quai » (karū(m)), terme désignant un espace d'échange situé souvent au bord d'un fleuve comme leur nom l'indique, était un quartier marchand, au point que ce terme en vint à désigner des espaces marchands même là où il n'y avait pas de port[137]. Pour exercer leur activité, les métallurgistes disposaient de fours, qui n'étaient pas distingués dans la documentation écrite de ceux des potiers. Das kulturelle Zentrum dieser fruchtbaren Ebene im Altertum war die Stadt Babylon, die im Laufe ihrer Existenz von Herrschern aus zahlreichen Volksstämmen erobert und regiert wurde. J.‑C. Les « oblats » (širku) de l'époque récente, qui peuvent être des hommes libres (il y a aussi des esclaves parmi ce groupe), appartiennent à un temple pour lequel ils doivent travailler, et sont parfois vus comme des sortes de « serfs » ou des « semi-libres »[61]. Rapport d'observation astronomique régulière daté de 323-322 av. Synonym von anomie im Synonymwörterbuch . jusqu'en 539 av. Le Code de Hammurabi, dans ses articles concernant la régulation des professions (§ 215 à 277), notamment les conditions d'embauche et le paiement des prestations, évoque ainsi les médecins, bateliers, ouvriers agricoles et pasteurs, des nourrices et différentes catégories d'artisans (tisserand, tailleur de pierre, charpentier, maçon, vannier, mégissier)[148], auxquels on peut ajouter les activités apparaissant dans d'autres textes comme celles de transformation de produits alimentaires (minoterie, boulangerie, brassage de la bière, boucherie) et les différents métiers de la métallurgie et du textile, des blanchisseurs, des potiers, des fabricants de parfums et encens, etc.[149]. Musée de l'Institut oriental de Chicago. Des rituels comme l'hépatoscopie impliquant le sacrifice d'agneaux étaient sans doute trop dispendieux pour les gens du commun qui devaient se contenter de formes moins onéreuses (divination par jet d'huile dans l'eau, fumée d'encens, horoscopes aux périodes récentes, etc.). Après la mort d'Assurbanipal vers 630 av. Une autre originalité de l'édifice consiste en ses peintures murales. Elles se retrouvent notamment parmi les nombreux dépendants travaillant dans les grands organismes, ou parmi le prolétariat urbain louant ses bras pour divers types d'activités agricoles ou artisanales. À l'époque hellénistique furent mises au point les textes « gréco-babyloniens », trilingues sumérien-akkadien-grec, souvent des listes lexicales adaptées au nouveau contexte intellectuel[235]. L'organisation du calendrier étant d'une importance primordiale dans la vie sociale et religieuse (pour les dates des rituels), elle était en effet régie par le pouvoir royal, avec l'appui des élites religieuses[53]. Les kudurrus de la période post-kassite prirent de plus en plus la forme de grandes tablettes, et représentaient aux côtés des symboles divins des personnages humains, le roi et celui qui reçoit la donation[284]. Read "L'Effondrement de l'Empire L'Interdépendance, T1" by John Scalzi available from Rakuten Kobo. Le reste de l'édifice reprenait en général l'organisation d'une maison : une cour principale menant vers la cella barlongue, souvent précédée d'un vestibule, et des pièces annexes servant de dépendances pour le culte (temple de plan « babylonien »). L'habillement était avant tout fabriqué à partir d'étoffes en laine, qui existait en de nombreuses qualités, mais aussi en lin. Les cours d'eau coulant au-dessus de la plaine, une irrigation par gravitation est suffisante : il suffisait de pratiquer une ouverture sur le bord du canal pour laisser l'eau irriguer le champ. On distingue traditionnellement trois grandes périodes dans l'histoire de Babylone, en sachant qu'avant les environs de 700 av. In his monumental (initially published in twelve volumes) and highly controversial work of contemporary historiography entitled "A Study of History" (1972), Arnold J. Toynbee (1889-1975) deals with the genesis of civilizations (chap. J.-C., des chefs Chaldéens parvinrent à monter sur le trône de Babylone et s'opposèrent à leur tout aux rois assyriens. J.-C. entraînèrent le déclin et la chute de la dynastie kassite[30]. L'écriture cunéiforme développée en Mésopotamie à partir de la fin du IVe millénaire av. Belshatsar n’a pas tenu compte du témoignage de son père (v. 22). La déesse Ishtar vit sa position renforcée au cours du temps, étant la seule divinité féminine à occuper un des premiers rangs dans l'univers divin mésopotamien, qui se voyait notamment dans le fait qu'elle disposait de lieux de culte importants à Uruk, Babylone, Akkad, Kish, Nippur, et qu'elle avait inspiré plusieurs hymnes ou mythes majeurs de la littérature en akkadien[188]. Amulette en forme de tête de bovidé au nom de Kadashman-Turgu. À partir du XVIIe siècle en revanche, ils occupèrent une part de plus en plus importante dans l'habitat, notamment ceux inférieurs à 2 hectares, qui peuvent être qualifiés de « villages » (encore que l'agglomération de petite taille fouillée à Harradum présente des traits urbains). Ce genre littéraire se développa considérablement par la suite, notamment dans les longues séries divinatoires et exorcistiques qui occupaient des dizaines de tablettes. سقوط‚ تدهور‚ انحطاط Babylon English-Hebrew degringolade (ש ), et peuvent parfois être rapportés sur des stèles (comme les kudurrus) ; des textes de correspondance relèvent également de ces archives. Ces métiers étaient donc également exercés dans un cadre domestique, certains de façon itinérante. il connut un essor remarquable, dans une série de textes sapientiaux plus complexes[247].
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