N'est-il point caché là parmi vous ? Harpagon Frosine Cléante Que dis-tu de cela ? Comment ? Harpagon Harpagon Voilà l'affaire : je lui ai vu une cassette. Tu te laisses prendre d'amour pour un voleur infâme, et tu lui engages ta foi sans mon consentement ? Est-ce que vous avez envie de faire crever tout le monde ? Maître Jacques C'est que je m'entretenois en moi-même de la peine qu'il y a aujourd'hui à trouver de l'argent, et je disois qu'il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. Je t'abandonne. Pouvez-vous me croire capable d'une action si lâche ? Oui : voilà Monsieur le Commissaire qui a reçu sa déposition. ma soeur, je voudrois que vous l'eussiez vue. Harpagon Gardez la bague, puisque Monsieur le veut. Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeroient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent qu'ils pourroient donner ; qui ne les voudroient point sacrifier à l'intérêt, et chercheroient plus que toute autre chose à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie, et que... Maître Jacques Cela sera, ma fille. Dame Claude, servante d'Harpagon. Valère Traître, il s'agit d'autre chose que de souper ; et je veux que tu me dises des nouvelles de l'argent qu'on m'a pris. Harpagon Allez. Harpagon Le Commissaire C'est beaucoup d'honneur que vous me faites. Monsieur est de votre soupé ? Il va au fils. c'est moi. Harpagon Cléante Les beaux yeux de ma cassette ! Laissez-moi faire : je sais mon métier, Dieu merci. Elise Vous êtes cause, Madame, que mon père me querelle. Harpagon Harpagon Supposé que le prêteur voie toutes ses sûretés, et que l'emprunteur soit majeur, et d'une famille où le bien soit ample, solide, assuré, clair, et net de tout embarras, on fera une bonne et exacte obligation par-devant un notaire, le plus honnête homme qu'il se pourra, et qui, pour cet effet, sera choisi par le prêteur, auquel il importe le plus que l'acte soit dûment dressé. Hé bien ! ACTE V, Introduction Harpagon Est-ce mon voleur qui y est ? Plus, un fourneau de briques, avec deux cornues, et trois récipients, fort utiles à ceux qui sont curieux de distiller. Comment va notre affaire ? Scène III Hélas ! Le Commissaire Il n'est pas question de cela ; et voilà Monsieur, à qui il faut parler d'autre chose. Je vous dis tout cela, ma soeur, afin que vous ne vous donniez pas la peine de me le dire ; car enfin mon amour ne veut rien écouter, et je vous prie de ne me point faire de remontrances. Je veux aller querir la justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ? Nous ne venons que d'arriver. Parbleu ! Plus, une peau de lézard, de trois pieds et demi, remplie de foin, curiosité agréable pour pendre au plancher d'une chambre. Harpagon Je ne vois pas quel crime on me peut faire de la passion que j'ai pour votre fille ; et le supplice où vous croyez que je puisse être condamné pour notre engagement, lorsqu'on saura ce que je suis... Ce seroit... Harpagon Maître Jacques Valère La Merluche (Il vient en courant, et fait tomber Harpagon.) Harpagon Je vous assure, Monsieur, que vous ne sauriez jamais me soulager dans un plus grand besoin. Valère Harpagon Harpagon Cléante fille scélérate ! Un trésor comme celui-là ! Harpagon Oui. Euh ? Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. Il est vrai qu'il brille beaucoup. C'est pour ne point l'aigrir, et pour en venir mieux à bout. Traductions en contexte de "lavare" en italien-français avec Reverso Context : lavare i piatti, per lavare, lavare via, lavare le mani, lavare immediatamente Harpagon Lui auroit-on appris qui je suis ? Frosine LAvare — Wikipédia ~ LAvare Harpagon et sa cassette Auteur Molière Genre Comédie Nb dactes 5 Durée approximative 2 h 36 min Dates décriture 1668 Sources Source latine une pièce de Plaute Aulularia La Marmite Date de parution 9 septembre 1668 Date de création en français 9 septembre 1668 Lieu de création en français Théâtre du PalaisRoyal Rôle Je suis épris d'une jeune personne qui répond à mes voeux, et reçoit tendrement les offres de ma foi ; et mon père s'avise de venir troubler notre amour par la demande qu'il en fait faire. Harpagon La Flèche Anselme Harpagon Bon, vous voilà les armes à la main. Ah, ma foi ! Valère Harpagon Anselme Ne rougissez-vous point de déshonorer votre condition par les commerces que vous faites ? Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Cléante Anselme Non, non, je ne veux rien entendre ; et il faut que la justice fasse son devoir. Il parle d'elle comme un amant d'une maîtresse. Je suis ruinée, si je le perds ; et quelque petite assistance me rétabliroit mes affaires. Harpagon La Flèche Ne vous épouvantez point. Elle a reçu la proposition avec joie ; et quand je lui ai témoigné que vous souhaitiez fort que sa fille assistât ce soir au contrat de mariage qui se doit faire de la vôtre, elle y a consenti sans peine, et me l'a confiée pour cela. Seigneur Harpagon, vous jugez bien que le choix d'une jeune personne tombera sur le fils plutôt que sur le père. Oui. Ce que tu m'as pris. Messieurs, holà ! Oui, Monsieur, elle a été témoin de notre engagement ; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. Harpagon La Flèche Harpagon Harpagon Moi ! Valère Frosine Cependant, Frosine, j'en ai soixante bien comptés. Elise Elise Harpagon Harpagon Harpagon Valère Comment va notre affaire ? present active infinitive of lavō second-person singular present passive imperative of lavō second-person singular present passive indicative of lavō Qu'on mette donc les chevaux au carrosse. Je veux dire que c'est lui qui m'a donné le jour. Maître Jacques Ah ! Valère Harpagon Valère Les choses pressent plus que jamais ; et depuis que je ne t'ai vu, j'ai découvert que mon père est mon rival. Pour votre mère, elle n'est pas tout à fait déraisonnable, et peut-être pourroit-on la gagner, et la résoudre à transporter au fils le don qu'elle veut faire au père. Il est vrai que mon père, Madame, ne peut pas faire un plus beau choix, et que ce m'est une sensible joie que l'honneur de vous voir ; mais avec tout cela, je ne vous assurerai point que je me réjouis du dessein où vous pourriez être de devenir ma belle-mère. Harpagon, Cléante, Mariane, Elise, Frosine La Flèche En mariage. Après cela, résistez à mes remontrances. Valère de malheureuses gens l'un et l'autre, de ne m'avoir point, avant tout ceci, avertie de votre affaire. Ah ! Oui, je traite pour lui quelque petite affaire, dont j'espère une récompense. Harpagon Mariane, amante de Cléante et aimée d’Harpagon. Nous n'avons que faire de vos écritures. Comment, pendard ? vous ? Valère Cléante Ah ! Moi ? Voilà qu'on m'appelle. Et l'amour a-t-il été fait pour des gens bâtis comme lui ? Hé bien ! Harpagon Euh ? Oui, un homme mûr, prudent et sage, qui n'a pas plus de cinquante ans, et dont on vante les grands biens. Est-il rien de plus scandaleux que ce somptueux équipage que vous promenez par la ville ? Hélas ! Nous passâmes à Gênes, où ma mère alla ramasser quelques malheureux restes d'une succession qu'on avoit déchirée ; et de là, fuyant la barbare injustice de ses parents, elle vint en ces lieux, où elle n'a presque vécu que d'une vie languissante. Si je l'appelle un vol ? Que veux-tu ? Maître Jacques Me parler avec cette impudence ! Elise Je suis bien aise d'avoir appris un tel secret ; et voilà justement ce que je demandois. Une fort charmante personne. Valère Ah ! Cela est fait. C'est là votre fils ? C'est un jeune sot, qui ne sait pas encore la conséquence des paroles qu'il dit. Frosine Cléante Harpagon Mariane, Frosine La Flèche Le tout, ci-dessus mentionné, valant loyalement plus de quatre mille cinq cents livres, et rabaissé à la valeur de mille écus, par la discrétion du prêteur. Frosine, femme d'intrigue. Frosine Cléante Harpagon Montre-moi tes mains. Ce sont des choses... Cléante Plus d’informations Accepter. Voici quelques articles qu'il a dictés lui-même à notre entremetteur, pour vous être montrés, avant que de rien faire : Et moi, j'ai quelque chose aussi à vous dire à tous deux. Voyez-vous ? (Il lui donne des coups de bâton.) Scène II Ah ! Je n'ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard et je pense, sauf correction, qu'il a le diable au corps. Oh ! Harpagon Et dans quoi est-ce que cet argent étoit ? Harpagon, Le Commissaire, son Clerc Je verrai bien si c'est la mienne. Monsieur, puisqu'on vous a découvert tout, je ne veux point chercher de détours et vous nier la chose. Suis-je, mon frère, une si étrange personne ? Cléante Apprenez, maître Jacques, vous et vos pareils, que c'est un coupe-gorge qu'une table remplie de trop de viandes ; que pour se bien montrer ami de ceux que l'on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu'on donne ; et que, suivant le dire d'un ancien, il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. Harpagon Harpagon. C'est quelque chose que cela. Valère Ah ! De quelle couleur ? Il faudra de ces choses dont on ne mange guère, et qui rassasient d'abord : quelque bon haricot bien gras, avec quelque pâté en pot bien garni de marrons. Maître Jacques Cléante Soit. La Flèche Plus, trois gros mousquets tout garnis de nacre de perles, avec les trois fourchettes assortissantes. Vous dire que vos deux chevaux sont déferrés. Scène I N'est-ce pas quelque chose de réel, que de vous apporter en mariage une grande sobriété, l'héritage d'un grand amour de simplicité de parure, et l'acquisition d'un grand fonds de haine pour le jeu ? Le Commissaire mon père, vous n'avez pas lieu de vous plaindre, et l'on sait que vous avez assez de bien. Oses-tu bien, après cela, paroître devant moi ! Cela s'entend. Harpagon (Il revient à Harpagon.) Il a peur qu'on la découvre et qu'on lui vole. Cléante De grâce... Je vous assure que j'en ai tous les regrets du monde. Cléante Rengrégement de mal ! c'est toi, mon pauvre La Flèche ? Très-souhaitable. N'est-ce pas une chose épouvantable, qu'un fils qui veut entrer en concurrence avec son père ? Vous êtes résolu, dites-vous... ? Belle demande ! Le mal n'est pas si grand que je le fais ! Il leur vaudroit bien mieux, les pauvres animaux ; de travailler beaucoup, de manger de même. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Scène II Savez-vous, maître Jacques, si votre maître est au logis ? Oui. Mariane Oui ; mais à quelques petites conditions, qu'il faudra que vous acceptiez, si vous avez dessein que les choses se fassent. Harpagon Elise Valère Valère Désormais j'y renonce, et je ne veux plus dire vrai. et s'il faut dire ce que je sens, que j'appréhende cette vue ! Cléante, Elise Cléante Vous êtes notre père ? Je fais chercher partout pour ce dessein de l'argent à emprunter ; et si vos affaires, ma soeur, sont semblables aux miennes, et qu'il faille que notre père s'oppose à nos desirs, nous le quitterons là tous deux et nous affranchirons de cette tyrannie où nous tient depuis si longtemps son avarice insupportable. Oui, c'est une chose, Frosine, dont je ne veux pas me défendre ; et les visites respectueuses qu'il a rendues chez nous ont fait, je vous l'avoue, quelque effet dans mon âme. Maître Jacques, Harpagon, Cléante Voilà qui crie vengeance au Ciel ; et à vous prendre depuis les pieds jusqu'à la tête, il y auroit là de quoi faire une bonne constitution. Maître Jacques Ouvre-nous des lumières. Valère Donnez-moi un bâton tout à l'heure. Personnages Votre honneur, Monsieur, sera pleinement satisfait. Je vous promets que ce qu'il m'a dit ne m'a point du tout offensée ; au contraire, il m'a fait plaisir de m'expliquer ainsi ses véritables sentiments. Elle m'a toujours élevée avec une tendresse extrême, et je ne saurois me résoudre à lui donner du déplaisir. et si je vous ouvre mon coeur, peut-être serai-je à vos yeux bien moins sage que vous. ma servante est complice de l'affaire ? Frosine Prenez ce temps pour lui parler ; et ne lui découvrez de notre affaire que ce que vous jugerez à propos. Le Commissaire Représentée pour la première fois à Paris sur le Théâtre du Palais-Royal le 9e du mois de septembre 1668 par la Troupe du Roi. Harpagon Avisez, ordonnez vous-même : je m'en remets à vous, et je vous crois trop raisonnable pour vouloir exiger de moi que ce qui peut m'être permis par l'honneur et la bienséance. Harpagon Harpagon Potages... Entrées... Valère Vous êtes-vous engagé, mon frère, avec celle que vous aimez ? Elise Enfin je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments ; car son maintien honnête et sa douceur m'ont gagné l'âme, et je suis résolu de l'épouser, pourvu que j'y trouve quelque bien. C'est en vain que tu prétendrois de le déguiser : l'affaire est découverte, et l'on vient de m'apprendre tout. Assurément, cela ne reçoit point de contradiction. Cléante Harpagon plût au Ciel que votre âme, comme la mienne... Comment ? Où étoit-il votre argent ? Harpagon Harpagon. En quelles espèces étoit cette somme ? Je querellois hier votre soeur ; mais c'est encore pis. Oui, ils se sont donné l'un et l'autre une promesse de mariage. qu'avec facilité on se laisse persuader par les personnes que l'on aime ! Ce n'est rien, Dieu merci. Non, Monsieur, je n'ai pas le courage de les mener, et je ferois conscience de leur donner des coups de fouet, en l'état où ils sont. Je m'en vais revenir. Je ne sais si j'aurai la force de lui faire cette confidence. Mais vous serez trompés l'un et l'autre. La Flèche Valère, aide-moi à ceci. Euh ? Cléante On lui voit dans sa chambre quelques tableaux et quelques estampes ; mais que pensez-vous que ce soit ? Cléante La Flèche Elise Harpagon Harpagon, Cléante point du tout. De quel crime voulez-vous donc parler ? Ah ! Harpagon Je m'en vais faire un petit tour en ville, et reviens tout à l'heure. Un dieu qui porte les excuses de tout ce qu'il fait faire : l'Amour. Je te défends de me jamais voir. Scène IV Harpagon Il n'y a point de Monsieur maître Jacques pour un double. Valère Hélas ! Scène IX La Flèche La Flèche Scène III Je vois bien que vous en avez ouï quelques mots. Qu'est-ce, seigneur Harpagon ? Elise Maître Jacques Comment ? Harpagon La Flèche mon Dieu ! Vous me rosserez, dites-vous ? Que voulez-vous, Monsieur ? Valère Que ferai-je pour le trouver ? En bons louis d'or et pistoles bien trébuchantes. Harpagon tu seras bien fine si tu en tires quelque chose ; et je te donne avis que l'argent céans est fort cher. La Flèche Harpagon et me voit-on mêler de rien dont je ne vienne à bout ? Sur quoi ? Approche, que je t'embrasse pour ce mot. Justement : je l'ai vu rôder dans le jardin. Harpagon Montrez-moi votre main. Et qui sont-ils ces avaricieux ? Si tu avois senti quelque inclination pour elle, à la bonne heure : je te l'aurois fait épouser, au lieu de moi ; mais cela n'étant pas, je suivrai mon premier dessein, et je l'épouserai moi-même. Maître Jacques Scène I Maître Jacques Vous moquez-vous ? O Ciel ! Cela est admirable ! Cléante Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître, dont les yeux maudits assiègent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furettent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à voler. Harpagon, en lui mettant la main sur la bouche. Un peu de patience. Cléante Harpagon Il faut... La Flèche Cléante Où est-il ? Oui, Monsieur, si j'étois assuré que cela ne vous fâchât point. Scène VI Je n'en ai pas de grandes, Dieu merci. Oui. Harpagon Allons, rends-le-moi sans te fouiller. Harpagon Cléante Bourreau que tu es ! faut-il demander ? Harpagon Mon Dieu ! O ma chère cassette ! Mariane Tu sais que dans ce monde il faut vivre d'adresse, et qu'aux personnes comme moi le Ciel n'a donné d'autres rentes que l'intrigue et que l'industrie. Qui ? il continue encore plus fort. Harpagon Vous voyez que je ne dis rien. Ce que je dis ? Attendez. Paix ! La salle de l’Hôtel de Bourgogne, en 1640. Harpagon Tout cela n'est rien ; et il valoit bien mieux pour moi qu'il te laissât noyer que de faire ce qu'il a fait. Le temps le rendra plus sage, et vous verrez qu'il changera de sentiments. Oui ; et j'ai eu toutes les peines du monde à lui cacher le trouble où cette nouvelle m'a mis. Vos chevaux, Monsieur ?