l’économie de marché libérale. néfastes importants en créant des Politique de relance keynésienne et multiplicateur. Nous ne devons donc pas assimiler la poursuite d’une politique de relance (keynésienne) au soutien du pouvoir d’achat de la classe ouvrière, bien au contraire. Il faut également que le supplément de revenu se traduise dans une augmentation de la demande interne, ce qui suppose la croyance par les ménages que leurs impôts n'augmenteront pas pour faire face aux dépenses de l'État. fort endettement de l’État à la fin Les politiques de relance peuvent faire intervenir la politique budgétaire et la politique monétaire. récurrent de la pensée économique soumis La relance sous la forme d'une politique budgétaire s'appuie sur la théorie keynésienne qui veut que les entreprises embauchent en fonction des besoins, c'est-à-dire de l'activité économique et non en fonction de la variation du prix de la main d'œuvre. Le marché Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Le deuxième numéro de Explique-moi l'économie est consacré à la théorie keynésienne de la politique budgétaire. Cette politique consiste, pour l’Etat, à injecter du pouvoir d'achat dans l'économie. Le marché étant incapable de prendre en compte cette situation, les pouvoirs publics devront mener une politique volontariste de réduction de ce chômage par une relance de la demande. Lerner lui aurait alors suggéré que le gouvernement puisse augmenter la demande agrégée en créant du déficit budgétaire par une augmentation des dépenses publiques et/ou une diminution des taxes[1]. Une intervention de l’état se traduit par des programmes d’investissement massifs et un allègement de la fiscalité dans le but de stimuler la demande quand l’économie ralentit. Cette réaction neutraliserait l'effet de la relance budgétaire. Les politiques de relance peuvent faire intervenir la politique budgétaire et la politique monétaire. cela poussera les entreprises à répondre monétaire. L’utilité et les effets d’une politique de relance budgétaire représentent un véritable débat actuellement pour les sciences économiques et les décideurs politiques faisant face à une situation de conjoncture basse en Europe. D'abord, celles-ci généreraient une dette publique importante avec les effets d'éviction et plus généralement le risque de panique financière qui y sont associés. Keynes privilégie la demande au détriment L'abondance de liquidités, les faibles taux d'intérêt incitent les agents à mal investir, c'est-à-dire à investir dans des projets peu rentables et/ou risqués. La crise économique mondiale des années 2008 et suivantes incite les pays à mettre en place des plans de relance massifs, dont celui de la France dès 2008. Elles sont impuissantes face à une faiblesse de la croissance liée à l'organisation même du système productif, qui demande des politiques d'ajustement structurel. à des débats très contradictoires. C’est le contraire d'une politique d'austérité ou de rigueur. > Dans le cas d'une politique monétaire de relance, la banque centrale augmente l'offre de monnaie (par exemple par une baisse de son taux directeur). En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies ou autres traceurs pour améliorer et personnaliser votre navigation sur le site, réaliser des statistiques et mesures d'audiences, vous proposer des produits et services ciblés et adaptés à vos centres d'intérêt et vous offrir des fonctionnalités relatives aux réseaux et médias sociaux. de l’offre ; si l’État relance la Il s'agit en général des bas salaires, la loi psychologique fondamentale de Keynes assurant qu'une augmentation des revenus de ce groupe se traduira presque intégralement par une hausse équivalente de la demande (ce type de ménages ayant une propension à épargner plus faible que les autres groupes, et donc une propension à consommer plus forte). *Votre code d’accès sera envoyé à cette adresse email. Les politiques de relance budgétaires sont-elles efficaces? Néanmoins, à court-terme, c'est l'effet prix qui l'emporte sur l'effet volume. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Approche néo-classique. généralisé pendant Les politiques de relance se sont alors traduites par une augmentation des prix (inflation par la demande) et une hausse de la dette publique, sans augmentation de la croissance (phénomène de stagflation). Cette hausse des prix abaisse le coût réel du travail et permet une baisse du chômage à court terme. Dans les travaux de l’économiste anglais, la politique budgétaire ne se réduit pas à un outil de dernier recours en période de crise. Une politique de relance s'effectue généralement par des dépenses publiques supplémentaires, ou la réduction de certains impôts. En effet, de telles mesures seraient négatives à long terme mais perçues positivement par les électeurs qui voient leur revenu disponible augmenter à court terme. Le système keynésien, Ils tentent alors de vendre les actifs dans lesquels ils ont déraisonnablement investi. Keynes préconise une politique conjoncturelle de relance qui vise à stimuler l’expansion économique et à faire reculer le chômage. La prise de conscience se propage dans les milieux politiques (Roosevelt va mener sa politique du New Deal à partir de 1933) mais aussi économiques. C'est l'effet volume. Une politique de relance, ou plan de relance représente un ensemble de mesures budgétaires prises par un gouvernement dans le but de relancer léconomie. Né à Cambridge en 1883, d’un père économiste, John Maynard Keynes a d'abord étudié les mathématiques avant de se tourner vers l’économie, domaine dans lequel il a été reconnu grâce à sa critique des mesures strictes prises par le traité de Versailles (Les conséquences économiques de … D'une part, le rachat d'actifs par le gouvernement ou la Banque Centrale entrave le processus de destruction créatrice. > Elle suppose ainsi que les entreprises peuvent très rapidement augmenter leur production pour faire face à un surplus de demande. Pour les libéraux, l’État ne peut pas L’intervention de l’État est un thème doit rester le seul organe de régulation Le circuit keynésien : (politique de relance : augmenter ses dépenses pour augmenter pib) Le circuit de la comptabilité nationale a été influencé par l’analyse keynésienne au sens où il adopte une approche macro et fait une place à la demande et à ses relations avec la production. Dans le cas contraire, l'effet de l'augmentation du revenu des ménages sur la demande intérieure est restreint. Une politique de relance, aussi appelée plan de relance, est une politique économique conjoncturelle qui a pour but de favoriser la croissance. Les politiques de relance peuvent faire intervenir la politique budgétaire et la politique monétaire. Terminale STMG L'augmentation des revenus ou de l'offre de monnaie ne peut se traduire en surplus de demande que si les agents économiques font preuve d'une certaine confiance dans l'avenir. Une politique de relance ou plan de relance est un ensemble de mesures de politique économique, qui s'effectue par des dépenses publiques supplémentaires et de réduction de certains impôts, et donc dégradant le solde public, décidées par le gouvernement d'un pays ou d'une zone économique, dans le but de provoquer une « relance économique », c’est-à-dire une augmentation de l'activité économique et une réduction du chômage lors des périodes de faible croissance ou de récession. États-Unis met en lumière les limites de Ainsi, l’intervention de l’État est nécessaire chez les keynésiens contrairement aux néo-classiques où cela perturbe le bon fonctionnement du marché. Les politiques de relance keynésienne ont cependant des effets pervers : ® Création de déséquilibres macroéconomiques notamment : • Le creusement du déficit extérieur En effet, si les économies sont ouvertes et que le surcroît de revenu est affecté à la consommation de produits Intro : Pour Keynes en période de crise comme la crise de 1929, c’est la demande globale qui doit être relancé favorisé la croissance. En effet, une politique keynésienne crée des tensions sur la demande. Approche keynésienne. dysfonctionnements sur les marchés. Elle mène à une dégradation du solde public. Une telle baisse encourage la demande de crédits par les ménages et les entreprises, et donc stimule l'activité économique. => Impact sur les importations : Tout d'abord la théorie keynésienne raisonne en économie fermée. Question n° 55 : Quels sont les avantages et les limites d’une politique de relance keynésienne? Sous l'hypothèse de rendements marginaux décroissants, les entreprises doivent monter les prix pour demeurer rentables. Loin de combattre les crises, celles-ci les causeraient. En économie ouverte, cette décision peut avoir des effets vertueux sur la compétitivité-prix du tissu industriel national à moyen-terme. Certains accusent les hommes politiques de mettre en œuvre des politiques de relance de la demande pour des raisons électorales. Ainsi, l'effet est négatif à court terme, positif à moyen-terme, et neutre sur le long terme : voir Courbe en J. Cette politique favorisera cependant une hausse de l'inflation et une hausse du coût des biens importés, les produits pétroliers par exemple. Une politique de relance Keynesienne ne suffira pas. En France par exemple, le plan de relance Giscard de 1975 représentait 2,8 points de PIB. En intervenant, Longtemps mise à l'écart et critiquée, la relance économique a été utilisée par de nombreux pays afin de contrer les effets de la crise économique de 2008. La remise en cause des politiques keynésiennes L’évolution du « keynésianisme » Les travaux de Keynes ont influencé un grand nombre d’économistes ultérieurs, qui furent nombreux à se réclamer du keynésianisme. Ce dernier phénomène explique l'échec des politiques de relance de la fin des années 1970 et des années 1980, le choc d'offre lié au choc pétrolier ayant conduit les entreprises à limiter l'augmentation de leurs capacités de production, et donc leurs capacités disponibles. La crise survient quand les investisseurs comprennent qu'ils ont investi dans des projets non viables. Ces mesures correspondent à une vision keynésienne du rôle de l'Etat. SES Comment ajouter mes sources ? Il a été « un succès mitigé : croissance de + 4,4 % en 1976, forte inflation (+11 %) et un gros déficit du commerce extérieur »[2]. Les politiques de relance sont l'application de la théorie keynésienne selon laquelle le gouvernement pourrait efficacement relancer l'économie par des dépenses publiques supplémentaires : elles permettraient de passer d'un équilibre sous-optimal (faible demande, faible offre, chômage et sous-utilisation du capital, moral en berne conduisant à des anticipations négatives) à un équilibre plus satisfaisant (plein emploi, demande et offre plus forte, anticipations positives restaurant la croissance). LA POLITIQUE DE RELANCE (PR) DES 1970-80' La P de relance traditionnelle est basée sur l’arbitrage inflation/chômage selon la relation de Philips (1958) : expansionniste, elle lutte contre le chômage mais accélère l’inflation, et inversement si restrictive. l’allocation des ressources. D'inspiration keynésienne, cette politique utilise les dépenses publiques pour soutenir la croissance économique. La théorie keynésienne onvient qu’il existe d’ailleurs un effet multipliateur de dépenses puliques : une hausse des dépenses publiques engendre une hausse plus que proportionnelle du revenu national. Ce La politique keynésienne et les critiques libérales. les 30 glorieuses, est basé sur une La crise économique liée à la pandémie de Covid-19 en 2020 incite les ministres des Finances de l'Union européenne à parvenir à un accord sur un plan de relance européen, à hauteur de 500 milliards d'euros[3]. Si ce n'est pas le cas, l'équilibrage du marché transite par une pure hausse des prix. La crise de 1929 qui débute aux politiques (, b. Les différentes politiques Pragmatisme budgétaire nouveau. Ils finissent même par anticiper une accélération du taux d'inflation. Toute tentative de sauvetage du gouvernement est alors dangereuse. De plus, les politiques de relance creusent les déficits et la dette publique et il est souvent nécessaire de mettre en œuvre par la suite des politiques de rigueur qui ramènent le déficit à des niveaux raisonnables, ou permettent de diminuer l'inflation. La première critique concerne les politiques monétaires expansionnistes. Le gouvernement peut jouer dans une certaine mesure sur ce paramètre, en ciblant la politique de relance sur des agents économiques qui consomment plutôt que des agents qui épargnent, et en annonçant une durée limitée à l'offre avantageuse ; il peut notamment opter pour une relance par l'investissement, en misant sur les entreprises si la structure de la demande s'y prête (voir condition suivante). L'un de ses rôles consiste à relancer la machine en … En effet, il y a les périodes d'expansion où la croissance est présente, le chômage est alors faible et les individus peuvent consommer et profiter du fruit de leur travail. A moyen-terme, cette dépréciation augmente la compétitivité-prix de la production nationale donc le solde de la balance commerciale (hausse des exportations et baisse des importations). Actualités 0. Ils sont notamment utilisés dans la période qui suit le premier choc pétrolier, et la fin des Trente Glorieuses. Les plans de relance abondent dans l'histoire de l'économie. Les politiques de relance économiques sont conjoncturelles et prises généralement lors de circonstances difficiles pour un pays (baisse du taux de croissance, récession) ou lorsque ses capacités de production sont sous-utilisées, par exemple, juste après la crise des subprimes en 2008. L`empirisme occasionnel suggère que la politique de stimulation keynésienne ne fonctionne pas, et la théorie derrière la politique échoue sur l`inspection. Une politique de relance est une politique budgétaire (mesure du … Keynes soutenait en effet l’idée que l'Etat doit intervenir pour régulariser l'a… Une telle politique consiste à stimuler les dépenses publiques dans un pays afin de relancer le niveau de la demande globale. Critique de la politique monétaire keynésienne par Friedman, ça ne doit pas être un outil de relance économique mais simplement de stabilité des prix ! les préceptes libéraux. Conçue face à la Grande Dépression, l'analyse keynésienne de la relance budgétaire s'appuie sur la situation de l'époque, où un grand nombre d'entreprises tournaient en sous-régime. Les politiques de relance sont des politiques conjoncturelles, répondant à une faiblesse ponctuelle de la croissance en présence de capacités de production inutilisées. Le principe d'équivalence ricardienne évoque une autre limite de la politique de relance keynésienne, elle montre qu'à la suite d'une dépense de l'Etat les agents économiques, n'augmentent pas leurs consommations car ils anticipent une hausse des prélèvements fiscaux. La prise de conscience se propage dans les milieux Cela peut se Il parle de cercle vertueux et raisonne en macroéconomie contrairement au classique. Dans un climat de tension économique où persiste un fort taux de chômage, et où les théories libérales apparaissent comme parfaitement improbable, Keynes apporte une réponse révolutionnaire par sa politique de relance. Une erreur s'est produite, veuillez ré-essayer. être plus efficace que le marché dans Pour eux, la politique La politique keynésienne et les critiques libérales, Terminale STMG Ainsi, le cours de la devise face aux monnaies étrangères baisse. Les ménages doivent avoir une faible propension à importer pour que la politique de relance soit efficace. Un cas extrême de manque de confiance est celui de la trappe à liquidité, où l'anticipation d'une faible croissance dans un contexte de déflation incite les agents à garder leurs actifs en monnaie, ce qui réduit à néant tout effet d'une politique budgétaire ou monétaire. Mais il y a aussi des périodes de rétractation de l'économie qui provoquent une baisse de la consommation et donc une explosion massive du chômage s'ensuit. En particulier, les politiques de relance menées dans les pays développés au cours des années 1970 ont été souvent reconnues comme des échecs qui ont aggravé la stagflation. budgétaire et monétaire. Une politique monétaire keynésienne favoriserait en effet la formation de bulles, dont l'explosion serait à l'origine des crises. Il y aurait deux conséquences négatives à long terme des politiques de relance. Ceci s'explique par le temps que les ménages et entreprises mettent à percevoir que le prix des biens nationaux est devenu plus avantageux, puis à changer leurs habitudes de consommation. Lancé alors que les partenaires extérieurs de la France adoptaient des politiques restrictives, il a vite provoqué une dégradation des comptes extérieurs et le gouvernement a dû adopter une politique de rigueur[2]. keynésienne est inefficace et peut avoir des effets Depuis les travaux de Keynes, l'Etat apparaît comme un acteur à part entière dans le système économique. Principe de la théorie keynésienne Dans la théorie keynésienne, il incombe au gouvernement d’atténuer les irrégularités des cycles économiques. L'efficacité des politiques de relance est controversée. IDEE. La politique de relance correspond à l'application de la théorie keynésienne selon laquelle le gouvernement intervient dans l'économie par le biais de certaines mesures qui permettent de relancer l'économie, diminuer le chômage et rassurer les ménages. ITB Question 55 : Quels sont les avantages et les limites d’une politique de relance keynésienne ? L’approche est micro économique : Les néo-classiques étudient le comportement des agents économiques individuels rationnels (consommateurs, producteurs). L’accumulation des plans de relance et des dépenses publiques ces dernières semaines a un parfum de politiques d’après guerre inspirées de John Maynard Keynes : pour la première fois depuis longtemps, les Etats du monde s’endettent en explosant à coups de centaines de milliards leurs plafonds habituels de déficits. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Brouille des signaux prix et déstabilisation de l'économie, « un succès mitigé : croissance de + 4,4 % en 1976, forte inflation (+11 %) et un gros déficit du commerce extérieur ». D'autre part, la dégradation du solde extérieur (augmentation des importations à volume des exportations égal) induite par une haute propension à importer contribue négativement à la croissance. économiques. réaliser grâce à la politique