Le 2 avril, alors qu'une nouvelle manifestation estudiantine réclame le départ du chef de l'État, la démission de celui-ci est annoncée[109]. Depuis que je suis là, aucun site n’est bloqué. Le 22 mai, une nouvelle manifestation étudiante est organisée. […]. Mais personne n’est dupe : cette clarté des objectifs n’empêchera pas les adversaires ou les faux amis du soulèvement d’insister sur l’absence de programme, sur la peur du vide et le blocage de l’économie… On distingue désormais plus facilement ceux qui veulent vraiment que le système soit démantelé et ceux qui se cachent derrière des qualificatifs prétendus nationalistes et la peur du vide, pour préserver un système sans lequel ils ont peur soit de n’être rien, soit de faire apparaître au grand jour l’immensité des dégâts occasionnés au pays par leur politique et leur gestion […] En face du peuple soulevé, chacun voit bien, désormais plus clairement que jamais, qu’il y a le commandement militaire »[668]. Les jours suivants, ces manifestations nocturnes ont lieu chaque jour et mobilisent des milliers de personnes[339]. Ces trolls, accompagnés de bots, relayent des fausses nouvelles et la propagande du régime. ? À qui la faute et qui en est responsable ? Le même jour, l'ancien ministre Moussa Benhamadi est arrêté[282]. En concrétisation du principe de l’indépendance de la justice, et pour qu’on ne dise pas qu’on fonctionne avec les injonctions d’en haut, le parquet demande la relaxe »[539]. Le 26 juin, l'Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication est mis sous la tutelle du ministère de la Défense nationale, aux dépens du ministère de la Justice[192]. Le 17 mars, un collectif composé d'associations de défense des droits de l'homme propose une feuille de route prévoyant la mise en place d'une transition avec la nomination d'une présidence et d'un gouvernement transitoires, la dissolution des chambres parlementaires, puis l'organisation d'élections[80]. Un an après le début du Hirak et après sa suspension pour cause de Covid-19, des officiels du gouvernement ainsi que des personnalités interrogées par l'agence de presse étatique Algérie Presse Service relayent la thèse que des tentatives d'« infiltrer » le Hirak auraient eu lieu[618]. Le 15 septembre, Mohamed Charfi devient président de l'Autorité nationale indépendante des élections[272]. En septembre 2019, ils scandent « Ali la pointe l’Algérie est en danger, on ne fera pas marche arrière et les autorités iront à la fourrière »[454]. Le 24 juin, à Constantine, l'activiste Abdelkrim Zeghilèche, animateur du mouvement Mouwatana et d'une radio libre sur Internet, est placé en détention provisoire. Le 24 décembre a lieu la marche des étudiants, qui rassemble un millier de personnes[366], alors que certains manifestants du hirak avaient appelé à une trève suite à la mort de Gaïd Salah. Le 2 juillet, Karim Tabou est libéré sous condition[567]. 4.3K likes. Explore upcoming exhibitions, events, and art fairs at TAJAN The Gallery. La militante Amira Bouraoui, arrêtée le 17 juin, est condamnée à un an de prison le 21 juin ; elle était poursuivie pour « incitation à attroupement non-armé », « offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’islam », « offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire », « publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale », « informations ou nouvelles fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public », « incitation à la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, exposant directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger »[418]. Luis Martinez, directeur de recherche au centre de recherches internationales, indique : « L'armée en a profité pour démanteler tout le réseau autour de Bouteflika. Mais les êtres que nous perdons ne reviennent jamais », « l’interdiction des marches et des rassemblements, quels que soient leurs motifs », « d’une mesure de protection de la santé publique », « incitation à attroupement, outrage à corps constitué et publications Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national », « atteinte à l’intégrité et l’unité nationale et incitation à attroupement non armé », « outrage à corps constitué, offense au président de la République et aux préceptes de l’islam », « incitation à attroupement, publication et distribution de publications pouvant porter atteinte à l’unité nationale et exposition de la vie d’autrui au danger durant la période du confinement », « atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué, incitation à attroupement non armé et exposition de la vie d’autrui au danger durant la période du confinement », « offense au président de la République », « incitation à attroupement non armé, offense à corps constitué, et publications de nature à attenter à l’intérêt national », « incitation à attroupement non armé, publications portant atteinte à l’unité nationale et atteinte à l’intérêt national », « incitation à attroupement non armé et publications portant atteinte à l’unité national », « offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’islam », « offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire », « publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale », « informations ou nouvelles fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public », « incitation à la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, exposant directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger », « outrage à corps constitué, atteinte à l’unité nationale et atteinte à la personne du président de la République », « incitation à attroupement, publications pouvant porter trouble à l’ordre public et violation des mesures du confinement sanitaire », « ramenez les commandos de l'armée et la BRI, il n’y aura pas de cinquième mandat », « Ils ont des millions, nous sommes les millions », « ce pays est le nôtre et nous imposerons nos choix », « Ali la pointe l’Algérie est en danger, on ne fera pas marche arrière et les autorités iront à la fourrière », « victoire de la justice sur l’arbitraire », « attroupement et trouble à l’ordre public », « Les Algériens scandent des slogans réclamant une justice libre et indépendante. Le 8 mars 2020, la cour d'appel d'Alger prononce la relaxe au profit de six ex-détenus, condamnés en première instance à six mois de prison ferme pour port du drapeau amazigh[564]. Alors que le dernier mouvement contestataire d'ampleur remonte à 2011-2014, dans le contexte du Printemps arabe, les manifestations de 2019 sont décrites comme étant les plus importantes depuis deux décennies[24]. En Algérie, pour ce premier vendredi de mobilisation après que la date du 4 juillet a été fixée pour la présidentielle, ils veulent mobiliser massivement. Le 16 février, Laalami Chems Eddine, dit Brahim, emprisonné depuis le 21 novembre 2019, et trois autres personnes sont condamnés par le tribunal de Bordj Zemoura à deux mois de prison ferme, une peine déjà purgée ; sept autres personnes sont relaxées. Il est poursuivi pour plusieurs affaires (incitation à attroupement non armé, outrage à corp constitué, atteinte à la personne du président de la République, publications Facebook pouvant porter atteinte à l'unité nationale). Par ailleurs, plusieurs médias tout en ligne sont censurés. Le 3 décembre, l'activiste Hamid Maamar est relaxé par le même tribunal[495]. Nouveau sujet Liste des sujets. Le 5 avril 2020, le journaliste Sofiane Merakchi est condamné à huit mois de prison (arrêté le 26 septembre 2019) ; il est accusé d'avoir fourni des images du Hirak à des médias étrangers. Le 8 août, Nadir Fetissi sera acquité « avec la restitution des deux drapeaux amazigh »[466]. Malgré les arrestations arbitraires, le rétrécissement de l’espace public, les manifestants s’astreignent à respecter cette ligne non violente, « si la crise algérienne prouve quelque chose, c'est l'absence flagrante de sens politique des décideurs militaires [qui] espèrent sincèrement restaurer le statu quo et étouffer le hirak en imposant le rétablissement d'une présidence civile de façade », « voir un processus de transition politique échapper à son contrôle [et une] remise à plat d'un système en place depuis l'indépendance », « une tentative de contrôle par les grandes puissances », « La France joue peut-être plusieurs chevaux à la fois, ne sachant qui l’emportera. Elle est placée en détention provisoire dans le cadre d'une enquête pour « atteinte à l'autorité de l'armée » et « complot contre l'autorité de l'État », qui vise aussi le frère de l'ancien président Saïd Bouteflika et les deux anciens hauts responsables des services de renseignement Mohamed Mediène et Athmane Tartag[138]. Terminologie. Le lendemain, les autorités refusent d'autoriser une réunion des Forces du pacte de l'Alternative démocratique prévue pour le lendemain[257], de même que l'université d'été du Rassemblement actions jeunesse[258]. Le diable l'a beaucoup tentée pour qu'elle perde sa virginité, mais ces tentatives sont restées infructueuses grâce à la grande volonté de Fleur. En cela, ils font preuve d’une certaine naïveté. Le 1er août, la démission de Younes est rejetée par le panel[230]. Au quatrième, la poupée est morte et l'affaire suit son cours [...] Le cinquième [mandat] va suivre, entre eux l'affaire se conclut », Par Le Parisien avec AFP Le 25 décembre 2019, Atlasinfo.fr: l'essentiel de l'actualité de la France et du Maghreb, élection présidentielle algérienne de 2019, président de la République algérienne démocratique et populaire, Comité national pour la défense des droits des chômeurs, Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, Femmes algériennes pour un changement vers l’égalité, Forces du pacte de l'Alternative démocratique, Notre Algérie Bâtie sur de Nouvelles Idées, Rassemblement pour la culture et la démocratie, forces du pacte de l’Alternative démocratique, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Le Président Bouteflika démissionnera avant le 28 avril prochain, Algérie : la Cour constitutionnelle reporte l’élection présidentielle, « Algérie : l’islamiste Slimane Chenine élu nouveau président de l’Assemblée populaire nationale », Cour Suprême: Mahdjoub Bedda placé sous mandat de dépôt, Gaïd Salah souhaite la tenue d'un dialogue national "loin des préalables allant jusqu'aux diktats", Mohamed Charfi plébiscité président de l’Autorité nationale indépendante des élections, 15 ans de prison ferme pour Saïd Bouteflika, Mediene, Tartag, Le Président Tebboune assure que le Hirak est un phénomène salutaire et met en garde contre toute tentative d'infiltration. Ses proches sont souvent admiratifs devant cette personnalité et cette facilité à communiquer avec les autres. Cette marche est suivie par la marche estudiantine du 10 septembre[268]. Le 13 septembre, lors d'une nouvelle marche, les protestataires — notamment à Alger, Constantine, Oran et Annaba — rejettent de nouveau l’élection et appellent à la libération de l'opposant Karim Tabbou[279]. Le 16 juillet, lors d'une nouvelle manifestation des étudiants ayant rassemblé des centaines de personnes, ceux-ci promettent de continuer leur mobilisation malgré l'été et les vacances[216]. Le 13 avril, des militantes disent avoir été forcées à se dénuder dans un commissariat en présence d'une policière[127]. Le 6 octobre, cinq membres du Rassemblement actions jeunesse (RAJ), dont Hakim Addad, sont placés en détention provisoire à Alger[467]. Des participants se distinguent par leur nettoyage des lieux publics pendant et à la fin des marches, et donnent à boire et à manger aux autres manifestants[78]. Le 19 mars, à l'occasion de la commémoration des accords d'Évian, des milliers de manifestants, parmi lesquels des étudiants, des enseignants et des médecins, sortent dans les rues[84]. La adri ! Une grève générale est lancée le 28 octobre par les syndicats autonomes[331]. Le même jour, quatre détenus sont libérés, après avoir purgé leur peine pour « port du drapeau amazigh »[511]. Lors de la conférence du 6 juillet organisée par le Forum civil pour le changement et les Forces du changement, Jil Jadid a été critiqué (appelé « traitre ») par des internautes pour sa participation à l’initiative. Le 6 octobre 2020, le jeune Chouaib Kebaili a été tabassé par la police à Annaba, selon la CNLD. En revanche Mastigas, roi berbère de la Maurétanie césarienne, après les Vandales, prend en main une partie de cette province, bien que les Byzantins soient arrivés jusqu'à Frenda, car des inscriptions byzantines ont été retrouvées sur place en Algérie. Ce service de nettoyage et d'assistance aux manifestants blessés est parfois assuré par le collectif des Brassards verts[427]. Le 10 août, Khaled Drareni est condamné à trois ans de prison ferme ; Benlarbi et Hamitouche sont eux condamnés à deux ans de prison dont quatre mois fermes[591]. Avis publié : 7 mai 2015 . Dans ce contexte, sa candidature est jugée humiliante par un grand nombre d’Algériens[24]. Le 24 novembre, deux autres membres de RAJ, dont le secrétaire général Fouad Ouicher, sont arrêtés[490]. Le 24 mars, Hocine Khaldoun, porte-parole du FLN, prend ses distances avec la proposition de tenir une conférence nationale et propose à la place des élections le plus tôt possible[88] ; il se rétracte le lendemain[89]. La manifestation du 20 juillet se déroule sans arrestation[224]. Le 14 mars à Alger, de nombreuses arrestations sont signalées à l'occasion de la quatrième manifestation organisée un samedi ; les manifestants dénoncent des actes de violence de la part des forces de l'ordre, ce que la police dément[568]. #Job #Emploi #Recrutement #RH #Algérie Le procureur du tribunal de Sidi M’Hamed requiert également une lourde amende à l’encontre des trois accusés, ainsi que la privation de leurs droits civiques[590]. Une 2 Answers. Le 17 juin, poursuivi pour une publication sur Facebook, le journaliste Ali Djamel Touba, militant du Hirak, est condamné à deux ans de prison sous le chef d’inculpation d’ « outrage à corps constitué »[413]. En concrétisation du principe de l’indépendance de la justice, et pour qu’on ne dise pas qu’on fonctionne avec les injonctions d’en haut, le parquet demande la relaxe », « diffusion ou détention de publication portant atteinte à l’intérêt national », « d'entrave au bon déroulement de l'élection présidentielle », « entrave à la tenue du scrutin présidentiel du 12 décembre 2019 », « attroupement non armé et atteinte à l’intégrité nationale », « d’atteinte à l’unité nationale et placé sous contrôle judiciaire », « incitation à attroupement non armé, outrage à corps constitué et publications Facebook pouvant porter atteinte à l’unité nationale », « outrage et violence à fonctionnaires et institutions de l’État », « outrage à corps constitué et atteinte à l’unité nationale », « atteinte à l’intégrité du territoire national et incitation à la violence », « collecte de fonds étrangers pour exercice et promotion politique », « possession en vue d’exposition au public d’affiches à des fins de propagande », « atteinte à l’image du président de la République », « incitation à attroupement non armé, publication (sur les réseaux sociaux) pouvant porter atteinte à l’unité nationale et informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public », « atteinte à la personne du président de la République et publications Facebook pouvant porter atteinte à l'unité nationale », « incitation à attroupement non armé et publication de fausses informations », « outrage à corps constitué, atteinte à la personne du président de la République et atteinte à l’unité nationale », « atteinte à la personne du président de la République, diffusion de fausses informations par des publications Facebook, diffamation et attroupement non armé », « des signes d'infiltration tant de l'intérieur que de l'extérieur », « contre les courants extrémistes et les ennemis du pays », « des ONG qui ont pignon sur rue à Genève ou à Londres, des résidus irréductibles de l’ex-FIS et des revanchards mafieux de l’ancien système travaillent d’arrache-pied […] pour propager les mots d’ordre de désobéissance civile, de troubles et de recours à la violence », « parler encore de Hirak aujourd’hui est bien un abus de langage », « des tentatives d'infiltration du Hirak populaire, notamment de la part de personnes malintentionnées et d'organisations non gouvernementales (ONG), afin de porter atteinte à la sécurité du pays », « légiférer pour encadrer, contrôler voire interdire le financement étranger des ONG en Algérie », « plusieurs ONG locales financées par les organismes américains ont été très visibles […] lors du Hirak, en 2019-2020 », « lors des protestations populaires, ces activistes se mettent aux premières loges des manifestations et tentent de les diriger selon des agendas concoctés à l’étranger », « des « voix » qui défendent « des agendas douteux » », « de mettre hors d'état de nuire tous ceux et toutes celles qui entravent l'aboutissement du processus légal », « Aucun site n’est bloqué. Une nouvelle manifestation massive a lieu le 4 octobre[301]. Si une majorité d'Algériens sont opposés à la tenue d’une élection présidentielle dans ces conditions, une partie d'entre eux s'y résigne, pour des raisons de stabilité et dans la perspective d'une crise économique à venir[671]. « Le niveau des manipulations et des attaques grossières montrent à l’évidence qu’il ne s’agit pas là d’un débat politique mais d’un règlement de compte dont l’objectif est la tentative de détruire un parti politique qui gêne trop d’intérêts. Le 16 février 2020, la tenue d'une conférence de presse de collectifs engagés dans le Hirak, prévue dans un hôtel d'Alger, est empêchée par la police[555]. Ils sont tous relaxés sauf Hassane Aouadi et Achref Mouissi ont été condamnés à 6 mois dont 3 mois avec sursis[601]. Son procès est renvoyé à l'audience du 13 Décembre 2020. Après 1962. Par ailleurs, Youcef Yousfi est placé sous contrôle judiciaire[209], puis en détention provisoire le 14 juillet[210]. En avril, les slogans sont dirigés contre le chef de l'armée Ahmed Gaïd Salah et le chef de l'État par intérim, Abdelkader Bensalah[445], tandis que « ce pays est le nôtre et nous imposerons nos choix » devient un des slogans en vogue[446], ainsi que les autres « 3B » : Bouchareb, Bedoui, Belaiz[447]. Toujours le 19 juin, l'ancien Premier ministre par intérim Youcef Yousfi est renvoyé devant la Cour suprême[189]. 0 1. Le 10 décembre, plusieurs milliers de personnes participent à la marche estudiantine[349]. Mis en liberté provisoire le 2 janvier, ils sont relaxés le 3 décembre 2020[468]. Une petite fille de 6 ans est également arrêtée (puis relâchée)). La date limite du dépôt des candidatures au scrutin présidentiel est fixée au 3 mars 2019[25]. Le 10 janvier 2020, à Sidi Bel Abbès, la police empêche la tenue de la marche du Hirak et interpelle vingt personnes. Le 7 janvier 2020, à Oran le militant défenseur des droits de l'homme arrêté le 10 décembre 2019, Kadour Chouicha, vice-président de la LADDH[525], est libéré dans l'attente de son procès en appel, prévu le 20 janvier[526] ou le 28 janvier 2020[525]. D'une ampleur inédite depuis des décennies, ces manifestations, qui ont essentiellement lieu les vendredis et mardis (pour les étudiants), conduisent Bouteflika à démissionner le 2 avril 2019, après la défection de l'Armée nationale populaire, qui s'opposait au projet de Bouteflika de se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat dans le cadre d'une transition et de réformes. Car sharing - only awesome. Décvouvrez le restaurant LE MECHOUI à Namur: photos, avis, menus et réservation en un clickLE MECHOUI - Du Maghreb Algérienne - Namur NAMUR 5000 Le même jour, après avoir été arrêtés le 29 février pour avoir tenté d’organiser une marche populaire, 56 manifestants sont libérés, soit après avoir bénéficié d’un non-lieu soit en attente de leur procès[563]. français la stratégie militaire que le CCE développe en Algérie. C'est le cas de Soheib Debaghi, condamné le 19 mai 2020 à un an de prison pour « incitation à attroupement, outrage à corps constitué et publications Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national ». C'est un mot arabe très fréquent dans les médias pour désigner un mouvement contestataire populaire comme en 2007 au Yémen pour le Hirak du Sud, ou encore le Hirak du Rif au Maroc en 2016, le Hirak amazigh de Libye ou le Hirak des jeunes palestiniens. Le 17 août, après un appel à manifester, des étudiants interrompent l'installation du « comité de sages » du panel[249]. La conférence a finalement lieu au siège de l'association SOS disparus à Alger[556]. Des slogans dénonçant la corruption sont ainsi scandés à l'adresse des membres du pouvoir : le Premier ministre est notamment traité de « voleur ». Les autorités recouvrent les bancs et le sol des stations de métro, de même que les lampadaires, d'huile de moteur[213], et bloquent les entrées de la capitale[214]. 1 0. Les jours suivants, la contestation continue à gagner en ampleur. Le 20 juin à Annaba, une petite fille de 4 ans est arrêtée parmi les manifestants, selon la CNLD (puis relâchée). La wilaya, prévue par l'article 15 de la Constitution algérienne [3], est dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Le 25 novembre, l'étudiante Nour El Houda Dahmani est condamnée à six mois de prison dont deux mois ferme, bénéficiant ainsi d'une libération le jour même, tandis que 20 autres personnes sont condamnées à six mois de prison ferme et 20 000 dinars algériens d'amende par le tribunal de Sidi M'Hamed à Alger. L’armée ne veut pas prendre le risque de perdre le contrôle et de mettre en péril ses intérêts. De leur côté, le FFS, le RCD, le PT, le PST, l'UCP, le MDS, le PLD et la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme annoncent une réunion pour le 26 juin[181], établissant ainsi les Forces du pacte de l'Alternative démocratique[182]. Le 16 avril 2019, alors que la mobilisation se poursuit, le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, démissionne[128]. Les mêmes causes conduisant aux mêmes effets. La Cour d’appel ramène la peine, le 8 novembre, à une année de prison dont six mois ferme[595]. Le 4 mars 2019, Nadia Madassi, présentatrice du journal sur la chaîne publique depuis 15 ans, démissionne, après avoir été contrainte la veille de lire la lettre attribuée au président[630]. Il rejette cependant une modification totale de la loi électorale[264]. Le 20 février 2020, le président Tebboune, tout en affirmant que le Hirak était un « phénomène salutaire », appelle à la vigilance, déclarant qu'il y a « des signes d'infiltration tant de l'intérieur que de l'extérieur »[619]. Les 21 et 22 février 2020, les manifestations réunissent un très grand nombre de personnes, dont certaines, en réponse à l'initiative du président, brandissent des pancartes où il est inscrit :« On est pas venus faire la fête, on est venus pour vous faire partir »[393],[394]. Le 22 décembre, le CNLD annonce que treize détenus seront libérés le 23 décembre : six après avoir purgé six mois de prison ferme et sept autres avec une peine de six mois de prison avec sursis[505]. Le 5 juin 2020, à Bord-Bou Arreridj, Cherif Ghassoul, arrêté et incarcéré le 24 août 2019 pour « atteinte à l’unité nationale », « collecte de fonds étrangers pour exercice et promotion politique », « possession en vue d’exposition au public d’affiches à des fins de propagande » et « appel à la désobéissance civile », est condamné à six mois de prison ferme et quitte donc la prison ce même jour[585]. Selon l'analyste politique Dalia Ghanem, « il est crucial pour le Hirak de faire émerger des représentants pour élaborer une feuille de route et négocier avec le nouveau président ». Le 5 juillet, Mustapha Guenatri, âgé de 68 ans, a succombé à un malaise cardiaque au milieu de la foule lors des manifestations à Alger[703]. Prénoms approchants : Zuina, Zyna, Zinab, Zeyna, Zouina, Zita. Les manifestations ont conduit à la création par les Algériens d'un néologisme ; le verbe « vendredire » (parfois orthographié « vendredir »), qui signifie manifester pacifiquement le vendredi, les manifestations se déroulant le vendredi en Algérie[714],[715]. Ils sont accusés de complot et d'atteinte à l'ordre public dans le dossier Saïd Bouteflika, Toufik et Tartag[244]. Plus tôt dans la journée, le chef de l'armée a qualifié les opposants à la convocation de la présidentielle de « hordes »[276]. Le 10 mars, des milliers sortent dans les rues[61]. Le 17 février 2020, le tribunal de Touggourt relaxe l'activiste Abla Kemari, rapporte le CNLD. Le 6 août, la marche des étudiants rassemble 500 personnes, qui rejettent le panel[239]. Le président sortant est qualifié de « Marocain » du fait de son lieu de naissance[436]. Le 18 février 2020, le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, annonce la fin du blocage de TSA : « Aucun site n’est bloqué. Le 14 juin, après l'arrestation des anciens Premiers ministres Ouyahia et Sellal, les manifestants réclament que Bensalah, Bedoui et Abdelaziz Bouteflika soient eux aussi poursuivis[170]. Il est à son tour contesté par la rue, ce qui provoque les premières interventions policières depuis le début du mouvement, à l'aide de lances à eau et de grenades fumigènes[115] ; cette intervention est critiquée par Amnesty International[116]. Vingt nouvelles interpellations ont lieu à Sidi Bel Abbès, où la marche est bloquée par la police[387]. Des millions de manifestants sortent dans les rues, dont un million à Alger, le 29 mars[97],[98]. Le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) recense une centaine de personnes arrêtées à Alger, dont l’activiste Amina Haddad et le journaliste Khaled Drareni, arrêté le samedi précédent et relâché le mardi suivant au terme de trois jours de garde à vue, inculpé « d’atteinte à l’unité nationale et placé sous contrôle judiciaire »[569]. La revue militaire El Djeich dénonce, le 8 mai, « des « voix » qui défendent « des agendas douteux » »[636]. t'as pas besoin de parler arabe pour savoir ce que ça veut dire en berbère c le même mot! Hirak est un mot arab classique qui est dérive du verbe trilettre ( le radical) ح ر ك ( haroka ) qui veux dire bouger. Le 8 mars 2019, pour le troisième vendredi de suite, une manifestation rassemble près de cinq millions de personnes[59]. Le 19 juin, le chef de l'armée exhorte les manifestants à ne pas hisser le drapeau berbère, ajoutant que les forces de sécurités étaient instruits à les en empêcher[186]. Cependant, les marches se poursuivent bien qu'avec un nombre moins important de participants. Le 30 juillet, Gaïd Salah, appelant à ne pas « perdre davantage de temps », rejette les mesures d'apaisement consenties par Bensalah, les qualifiant de « diktats » et d'« idées empoisonnées », de même que l'allégement du dispositif sécuritaire[234]. Le 9 avril, après une semaine d'hésitation, l'Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation, réunis en session conjointe, désignent le président de la chambre haute, Abdelkader Bensalah, chef de l'État par intérim[112],[113]. D'autre procès sont renvoyés au 24 février ou au 9 mars[557]. Fin juillet, le ministère de l'Enseignement supérieur demande aux universités que les documents administratifs soient désormais en anglais plutôt qu'en français, un geste analysé comme une façon de se rallier les milieux conservateurs et islamistes[233]. Le journal El Watan titre : « Il annule la présidentielle mais reste au pouvoir : la dernière ruse de Bouteflika »[72]. Le 29 janvier 2020, le CNLD annonce que deux manifestants sont relaxés à Oran et Jijel pour port de drapeau amazigh[543]. Le 23 juin, 19 manifestants sont placés en détention provisoire pour avoir brandi ce drapeau la veille : ils risquent dix ans de prison[187]. Lors de la nuit du 3 au 4 mars, des centaines de protestataires marchent pacifiquement[51]. Dans le même temps, des centaines de citoyens appellent à la défense du processus électoral devant le siège du Conseil constitutionnel et réclament un déroulement serein du vote[351]. Le 17 janvier, la marche hebdomadaire rassemble des milliers de personnes[390]. Le mouvement n’a même pas de site internet ! Par la suite, les protestataires réclament la mise en place d'une Deuxième République, et le départ des dignitaires du régime, notamment parce que ceux-ci organisent le prochain scrutin avec les candidatures de caciques du régime, ce qui mène à l'élection de l'ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, lui-même contesté par les manifestants. Emploi Partner est une entreprise spécialisée dans le e-recrutement et agréée par l’État. »[616]. Search the world's information, including webpages, images, videos and more. Concernant le Maroc, Tebboune a déclaré : « Le peuple marocain aime l’Algérie et les algériens aiment le peuple marocain, mais la maladie ne disparaît que lorsque disparaissent les causes ». Les manifestants réclament en premier lieu la non-candidature d'Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat et la démission du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Le 17 janvier, des « dizaines » de premiers manifestants arrivant le matin à Alger sont interpellés, dont des membres du RCD[536].