théâtre romain fonction

Il sera inclus dans le périmètre urbain lors de la construction de l’enceinte à la fin du IIe siècle. Les échanges entre les deux édifices y sont favorisés par l’ouverture d’entrées frontales de part et d’autre de la scène et dans les aditus. Le théâtre, c'est le « lieu où l'on regarde ».Les premières formes de l'espace de spectacle que nous connaissions se présentent à ciel ouvert, ainsi que le montre l'image du théâtre romain d'Aspendos.Plus tard, à cette construction ouverte ont succédé diverses architectures, parmi lesquelles le théâtre à l'italienne, où le rideau enferme les spectateurs et les. 43On comprend mieux, dans ce contexte, le succès dont jouit le théâtre en Narbonnaise, puis dans les Trois Gaules. Vous êtes connecté(e) automatiquement pour 24h. Plus souvent s’ouvrent dans ce mur des portes qui donnent accès à des passages rayonnants, allées à ciel ouvert ou couloirs voûtés. Nous voudrions revenir ici sur le rôle qu’ils assument dans le cadre des villes ou des sanctuaires en soulignant leur fonction religieuse, mais aussi politique. Le Théâtre a mis en place des mesures sanitaires pour votre sécurité : – Distanciation d’1m – Parcours imposé – Port du masque obligatoire. Souvent des escaliers installés en haut, au milieu ou au bas de ces allées permettent une distribution rapide du public et compense l’absence de toute circulation interne. Avec les intérêts du capital engagé, il finance également l’entretien du proscaenium et l’édition de jeux scéniques annuels qui ont lieu la veille des calendes de mai73. Théâtre romain de Caesaraugusta Ajouter aux favoris Fiche; Médias; crédit média (ID:204401) Informations générales. On peut supposer que chaque année, dans les colonies de Gaule romaine, les magistrats remplissaient des obligations du même type. Merci de votre compréhension. Germanie Supérieure, 1, Besançon, Dijon, Langres, Mandeure, Strasbourg, AECR, 1988. 15 E. Frézouls, Les villes antiques de la France ; cf. A partir des IIe et IIIe siècles, c’est Némésis qui est surtout invoquée. Comme au sanctuaire de la forêt d’Halatte, cf. Et dans le domaine du spectacle, les questionnements sont multiples. Le théâtre, à Rome, a une fonction civique et religieuse bien moins importante qu' en Grèce. Or, il apparaît comme l’édifice privilégié du couple puisque son petit axe est situé dans le prolongement d’une rue qui le relie directement au forum, alors que le théâtre est en situation latérale47. Aussi fit-il construire en haut une chapelle de Vénus et dans l’édit appelant le peuple à la dédicace, il ne parla pas d’un théâtre, mais d’un temple de Vénus « au pied duquel, dit-il, nous avons fait mettre des gradins pour les spectateurs »2. De la première moitié du IVe siècle (55 av. 17Un certain nombre de villes font le choix d’intégrer le théâtre à la trame urbaine en jouant sur un emplacement suggestif. 5Cette atmosphère religieuse qui imprègne la représentation théâtrale et l’édifice lui-même, nous la percevons encore aujourd’hui dans la présence des quelques autels retrouvés dans l’orchestra des théâtres d’Arles, de Vendeuil-Caply ou de Dalheim ou dans celle du temple construit en haut de la cavea à Vienne ou au pied des gradins comme à Vendeuil-Caply3. 61 M. Dondin-Payre, « Sanctuaires publics et territoires civiques », p. 153. 52 J. Kolendo, « La répartition des places aux spectacles et la stratification sociale dans l’Empire romain ». Il s’agit du sacellum installé au bas de la cavea. 1Depuis une vingtaine d’années, on observe la tendance, chez les auteurs d’ouvrages d’archéologie ou d’architecture antique, à classer théâtres et amphithéâtres parmi les édifices du loisir et à les étudier aux côtés des thermes. Et puisqu’on a contesté la fonction ludique de certains théâtres, nous rappellerons les témoignages épigraphiques et archéologiques qui font de tous ces édifices, des lieux de spectacle. 30 F. Dumasy, « Les édifices de spectacle en Gaule du Nord », p. 450-459. Cette dispersion renvoie à ce qu’on pourrait décrire comme une politique des spectacles à l’échelle de la cité, avec une spécialisation des rôles : au chef-lieu, l’amphithéâtre, symbole de la richesse des élites et de la romanité, aux agglomérations et aux sanctuaires, le théâtre et ses ludi, associant divinités locales, dieux de la cité et culte impérial, comme l’indique l’inscription du théâtre d’Eu. J.-C.. Nous avons déjà montré qu’elles étaient solidaires des cavalcades du cirque par une origine commune, des titres semblables (appellation de ludi) et une mise en œuvre connexe : elles en partagent aussi le cérémonial en ce qui regarde la scène. De nombreux amphithéâtres romains sont parvenus jusqu'à nous, plus ou moins bien conservés. En réalité, en Gaule, le patronage divin s’affirme davantage dans des compositions spatiales où le théâtre est construit à proximité immédiate d’un sanctuaire : on y relève des formules variées où sont explorées les ressources du relief, de l’axialité ou de l’alignement pour tisser des correspondances entre sanctuaire et lieu du spectacle. Sa réalisation obéit à un double objectif : localiser tous les théâtres et tous les amphithéâtres – les cirques et les odéons en sont pour le moment exclus – dans le cadre des cités et des provinces ; caractériser les édifices et cartographier leur classement typologique. Essai de restitution du sacellum et de la thymélé », in Spectacula II. Reconnaissons cependant que cette dernière pratique est rare en Gaule alors qu’elle est bien illustrée dans les théâtres africains ou hispaniques qui ont souvent adopté l’innovation du théâtre de Pompée. Au fil du temps, il est envahi par les maisons et devient un véritable quartier d'habitation. 39 D. Vermeersch, « L’agglomération antique de Beaumont-sur-Oise (Val d’Oise) », p. 118. 83 Followers, 20 Following, 33 Posts - See Instagram photos and videos from PBS-Video (@pbsvideo) 17 T. Derks, « Le grand sanctuaire de Lenus Mars à Trèves et ses dédicaces privées », p. 241-243. Rappelons également qu’entre 100 et 200, l’amphithéâtre d’Augst vient prendre la place du théâtre dans le face à face avec les divinités. 12 W. Trillmich, « Un sacrarium del culto imperial en el teatro de Merida ». Rapport de synthèse 2004-2007, SRA Bourgogne, 2007. Ou à la volonté d’afficher des édifices de type gallo-romain ? Le premier rang est réservé aux spectateurs de marque (la proédrie) ; les places sont attribuées en fonction des catégories sociales.Parfois, les magistrats ont des sièges réservés sur le chœur lui-même . P.-M. Duval, « Théâtres et édifices sacrés », p. 360. A Limoges et à Jublains, le théâtre est construit à l’extrémité de la rangée centrale des, Elle offrait probablement des avantages topographiques (la présence d’un relief) ou urbanistiques (. Dans les théâtres romains, l’accès à la scène se fait à travers trois portes percées dans la frons scaenae. Il n’existait donc que des constructions éphémères en bois. Par ailleurs, on remarque que certaines cités sont dépourvues de tout édifice de spectacle ; dans certains cas, ces absences sont dues aux insuffisances de la recherche : rappelons la découverte récente d’un théâtre à Javols, chef-lieu des Gabales. Un théâtre romain antique, à l'origine montage provisoire en bois durant les premiers siècles de la République romaine, est construit en pierre à partir du milieu du Ier siècle av. notre ère]. Le nombre des places d’honneur – plus d’une soixantaine à Argentomagus – nous semblait justifier cette vision des choses et nous rappelions les inscriptions de Vendoeuvres-en-Brenne et de Néris-les-Bains signalant l’intervention de notables du chef-lieu dans la construction des édifices publics des agglomérations60. Il est évident que chaque édifice, tout en s’inspirant de ces principes, invente son propre plan de circulation. ), Sangue e arena. Mais Monique Dondin-Payre vient de confirmer que« ceux qui viennent dans les théâtres des agglomérations et y sont distingués sont ceux qui administrent la cité puisque les relations entre chef-lieu et agglomérations ne sont pas définies par le cloisonnement mais par la complémentarité »61. Domergue, Claude, Landes, Christian, Pailler, Jean-Marie (éds), Spectacula I. Gladiateurs et amphithéâtres. L’architecte a implanté le théâtre dans l’alignement d’un des portiques du sanctuaire identifié par Pierre Gros comme un, A. Desbat, « Nouvelles recherches à l’emplacement du prétendu sanctuaire lyonnais de Cybèle », p. 2, A. Desbat, « La colonie de Plancus », p. 65. notre ère, ces prescriptions ont connu des évolutions. Fig. La pantomime et sa réception dans la culture antique, Louvain/Paris, Peeters, 2007. Nous avons déjà montré qu’elles étaient solidaires des cavalcades du cirque par une origine commune, des titres semblables (appellation de, Il s’agit d’une précision donnée à propos des, Cette atmosphère religieuse qui imprègne la représentation théâtrale et l’édifice lui-même, nous la percevons encore aujourd’hui dans la présence des quelques autels retrouvés dans l’. 1 talking about this. C’est aussi le cas de quelques cités méridionales de l’Aquitaine, Agen, Cahors et Périgueux, En revanche, il saute aux yeux que la répartition spatiale des édifices de spectacle dans les Trois Gaules relève d’un schéma différent. Enchaine les frags depuis 2001. On soulignera enfin la fonction ludique de tous les théâtres, même des plus petits d’entre eux. D’une capacité d’accueil limitée, peut-être réservé en priorité aux fidèles des dieux honorés dans le fanum – sans qu’il s’agisse pour autant d’un théâtre cultuel, comme cela a été souvent affirmé – le théâtre est détruit dans les années 20016. William Van Andringa, Saint-Etienne, Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2000, p. 133-156. Nous voudrions plutôt observer la façon dont les édifices de spectacle, construits en dehors du chef-lieu, avec des moyens limités, répondent aux obligations du cahier des charges. A Clermont-Ferrand20 comme dans l’agglomération biturige d’Argentomagus21, ils captent à leur bénéfice le seul théâtre qui existe. Les premiers s’opposent à la culture grecque, la trouvant trop féminine, et revendiquent la virilité de la culture romaine. Leur situation en périphérie du chef-lieu ou de la colonie révèle probablement des liens étroits avec le reste du territoire : ils pourraient renvoyer à d’anciens dieux, devenus protecteurs de la cité et désormais romanisés, comme on le voit au sanctuaire de Lenus Mars. notre ère en bordure de la zone urbanisée32, est parfaitement aligné sur les axes et fait face au forum ; le décalage de leur implantation y est compensé par une liaison directe assurée par le decumanus principal. Nous pouvons donc affirmer que la présence d’un gradin d’honneur est une pratique habituelle dans les théâtres des agglomérations et des sanctuaires de la cité. Selon eux, ces édifices répondant à la fois à des « exigences liturgiques traditionnelles et récentes, celles du déroulement de spectacles étrangers à l’esprit gréco-romain et celles du culte impérial »75, deviennent essentiellement des lieux de prière voués à l’empereur et à sa famille. 45 M. Gayraud, Narbonne antique des origines à la fin du IIIe siècle. A cause de leur plan ovalaire, de leurs dimensions et de leur construction postérieure au développement urbain initial, la plupart des amphithéâtres sont élevés à la périphérie de la ville, à l’extérieur du plan quadrillé. Redécouvert à la fin du XIX e siècle, il a subi d'importantes destructions au cours du XX e siècle. Nous n’envisagerons pas ici les solutions proposées dans les édifices à structure creuse – théâtres ou amphithéâtres du chef-lieu –, car ils bénéficient d’un système complexe et efficace de couloirs et d’escaliers installés dans les substructures de la cavea. Mais faute de fouilles exhaustives, on ne dispose que d’un échantillon réduit d’informations. 38Par ailleurs, on remarque que certaines cités sont dépourvues de tout édifice de spectacle ; dans certains cas, ces absences sont dues aux insuffisances de la recherche : rappelons la découverte récente d’un théâtre à Javols, chef-lieu des Gabales,ou à Blicquy, l’un des grands sanctuaires de la cité des Nerviens. J.-C.) », p. 108. Ils chantaient, dansaient, caricaturaient les expéditions guerrières en faisant ressortir les incidents dramatiques. L’odéon antique romain de Lugdunum est un des principaux monuments romains visibles à Lyon. Roth-Congès, Anne, « L’acanthe dans le décor architectonique proto-augustéen en Provence », Revue archéologique de Narbonnaise, 16 (1983), p. 103-134. Seule une agglomération séquane, Mandeure, s’en inspire pour construire en bordure de la zone urbanisée un vaste ensemble monumental, Et cependant, la ville de Trèves possède également un très vaste sanctuaire établi à la sortie de la vallée de l’Alt, en bordure du tissu urbain. Chez les Romains, il semble avoir eu une double fonction d’après certaines hypothèses. M.L. Ce n’est pas la décision qui a été prise : priorité a été donnée à l’axialité amphithéâtre-forum. 5 C. Jullian, « Les arènes de Lutèce et les théâtres amphibies de la Gaule », p. 189. Jean-Luc Collart, Jean-Olivier Guilhot, Roger Hanoune, Monique Dondin-Payre, catalogue d’exposition, Musée de Picardie, 2004, p. 63-72. Naveau, Jacques, « Urbanisme et occupation du sol à Jublains », in Recherches sur Jublains (Mayenne) et sur la cité des Diablintes, éd. Gayraud, Michel, Narbonne antique des origines à la fin du IIIe siècle, 8e Supplément à la revue Archéologique de Narbonnaise, 1981. Actes du colloque tenu au musée archéologique Henri-Prades de Lattes les 27, 28, 29 et 30 avril 1989, éd. Parmi les théâtres démolis et non remplacés, citons ceux de Bliquy et de Trèves (Altbachtal). : L’Odéon est un monument plus petit que le théâtre antique. Quant aux passages rayonnants, ils emmènent les spectateurs vers une première allée concentrique qui les répartit dans la cavea médiane. Construit à l'extrême fin du Ier siècle … fonction du roman Si le roman est une œuvre littéraire , il peut aussi être considéré comme une façon d’ explorer à la fois l’homme et ses multiples facettes , ainsi que le monde. Vermeersch, Didier, « L’agglomération antique de Beaumont-sur-Oise (Val d’Oise) : bilan des connaissances », in Les villes romaines du Nord de la Gaule. Krier, Jean, « Le théâtre gallo-romain découvert en 1985 à Dalheim (Grand Duché de Luxembourg) », in Spectacula II. A Orange, théâtre et sanctuaire, adossés à la colline et construits côte à côte selon la même orientation, dominent de leur masse les insulae qui se déroulent à leurs pieds. Peut-on parler d’une rupture qui s’opère entre le théâtre grec et le théâtre romain ? A la fin du IIe siècle de notre ère, il est encore souligné – dénoncé en fait – par l’auteur chrétien qu’est Tertullien : Passons aux représentations théâtrales. Le théâtre grec, qui fascinait les Romains par ses intrigues et ses histoires, a contribué au changement du théâtre romain. L’accès du public et sa répartition dans la, 3.4. A partir du règne d’Auguste, le culte impérial s’impose, captant à son bénéfice les diverses manifestations religieuses et incitant à la diffusion des spectacles. Nous désignerions la seconde par l’expression de composition urbaine dans la mesure où l’emplacement du théâtre s’apprécie à l’échelle de la ville par une analyse subtile de son tissu et de sa trame. Le premier théâtre de pierre date de 55 avant J.-C. . Les jeux scéniques sont institués pour calmer les dieux irrités et l’on fait appel à un rituel étranger, emprunté à l’Etrurie. Un certain nombre de ces lieux antiques sont réinvestis pour des manifestations culturelles : qu’en pensez-vous en tant qu’historien ? Les travaux récents ont montré qu’il s’agissait d’un sanctuaire public érigé en l’honneur du grand dieu trévire de l’époque romaine, Lenus Mars17. Temple et théâtre partagent désormais le même axe et se dressent à la même hauteur puisque les gradins de la cavea répondent à l’escalier monumental qui permet d’accéder au péribole du temple.
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