Son rôle s'apparentait du reste à celui d'un devin, puisqu'il consistait en premier lieu à déterminer l'origine du mal, souvent surnaturelle et divine. Le mois qui vient doit être désigné comme le mois, Couple affectueux et femme avec son enfant, plaques en terre cuite d'. Elle prit corps à partir de l'héritage des civilisations du Sud mésopotamien plus anciennes dont elle est historiquement la prolongation. Géographiquement, le cœur du royaume de Babylone correspond à la Basse Mésopotamie, vaste plaine alluviale terminant en delta, constituée par l'Euphrate qui coule à l'ouest et le Tigre qui coule à l'est, les deux se divisant en plusieurs bras secondaires avant de se jeter dans le golfe Persique, qui remontait dans l'Antiquité plus au nord que de nos jours. For Tainter, an increasingly complex society eventually collapses because of the ever-increasing difficulty in solving its problems. Kudurru rapportant une donation de terres par Eanna-shum-iddina, gouverneur du Pays de la Mer sous la dynastie d'Isin II. Tablette de présages sur l'observation des gouttes d'huile dans l'eau (lécanomancie). Les textes de nature « littéraire », « religieuse » ou « scientifique » sont en général des textes scolaires qui sont produits par des apprentis scribes, souvent incomplets ou fautifs. Lions sur les murs de la voie processionnelle de Babylone. Tablette donnant des problèmes de calcul des longueurs des côtés d'un champ à partir de leur surface, à l'aide de formules quadratiques. Parmi les principaux sites du Sud de la Babylonie, Nippur[118], et surtout Uruk[119] occupèrent une place majeure jusqu'à la fin du Ier millénaire av. Cette pratique était particulièrement importante dans le milieu du palais royal, intervenant pour appuyer les prises de décision royales, ainsi que dans les temples puisqu'elle était cruciale pour prévoir si l'exécution d'un rituel était propice ou non, mais plus largement les présages connus concernant tout le monde et tous types d'activités. Celle-ci était jusqu'alors marquée par l'observation des mouvements astraux considérés comme imprévisibles (astrologie compilée dans la série Enūma Anu Enlil). Les Amorrites, originaires de l'espace syrien et arrivés en grands groupes (souvent présents dans les textes sous un jour violents) dans le Sud mésopotamien durant le dernier siècle du IIIe millénaire av. J.-C., quand le roi de Babylone révolté était un prince assyrien imposé par la puissance dominante, Shamash-shum-ukin, le propre frère du roi Assurbanipal[32]. On ne sait cependant pas exactement à quoi correspondait le statut des premiers : une aristocratie de fonction liée au palais, ou bien des « gentlemen » au sens large[56] ? D'autres divinités bénéficièrent d'une plus grande popularité au cours du temps, notamment celui que la théologie présenta à partir de l'époque kassite comme le fils de Marduk, le dieu Nabû, associé aux savoirs, dont le principal lieu de culte était situé à Borsippa[187]. Celui-ci devait concerner essentiellement des produits de première nécessité produits ou exploités dans les campagnes et les ateliers urbains : grains de céréales, pains, fruits, légumes, poissons, bière, laine, bois, vêtements, outils, objets en céramique et roseau, etc. [133] Ce système tendit néanmoins à reculer au Ier millénaire av. La Chronique Weidner ou Chronique de l'Esagil explique ainsi comment Marduk a récompensé les souverains du passé qui lui avaient fait des offrandes, et châtié ceux qui ne l'avaient pas fait, envoyant ainsi un avertissement aux souverains présents et à venir. Cela concernait avant tout des récits relatifs aux anciens rois d'Akkad, Sargon et Naram-Sîn, qui faisaient l'objet de récits en akkadien prenant la suite de textes sumériens plus anciens comme la Malédiction d'Akkad. Les divinités étaient aussi représentées par des emblèmes et symboles, par exemple un disque solaire pour le dieu Shamash à Sippar, représenté sur un autel sur une stèle commémorant la réfection de la statue du dieu[275]. (fin du XVe siècle av. Ces savants ont ainsi cherché à comprendre et expliquer le monde, mettant à cette fin par écrit des mythes, des sortes d'encyclopédies et des textes à visée morale, et ont également élaboré des textes à finalité technique visant à mieux comprendre et agir sur le monde, notamment la divination et les pratiques curatives. J.-C., mentionnant la mort d'Alexandre le Grand. J.-C. Metropolitan Museum of Art. Les statues les plus importantes étaient les statues de culte des divinités, déposées dans les temples pour manifester leur présence sur terre[273]. Les bateliers (malāḫu(m)) sont importants en raison du cadre géographique de la Basse Mésopotamie, qui fait que le transport par bateau était primordial ; comme l'indiquent les archives du Code de Hammurabi les concernant (§ 234-239), ils pouvaient aussi bien être employés pour conduire une embarcation ou en constituer l'équipage, que pour la construction de celle-ci, aux côtés de charpentiers et vanniers apportant leurs produits[178]. Concernant les décorations sur les murs des édifices monumentaux, dont les revêtements extérieurs (sur les murs extérieurs des édifices et dans les cours intérieures) sont en général en briques cuites, plus solides que les briques séchées, elles étaient dans la plupart des cas relativement simples, constituées d'alternances de saillants et de rentrants, et des demi-colonnes engagées dans les cas les plus élaborés, notamment les niches associées à des demi-colonnes torsadées dans une cour du temple de Shamash à Larsa datant de l'époque paléo-babylonienne[292]. [4], The word "collapsology" is a neologism invented "with a certain self-mockery" by Pablo Servigne, an agricultural engineer, and Raphaël Stevens, an expert in the resilience of socio-ecological systems. Le palmier fournissait d'autres produits en plus des dattes : son bois pouvait servir pour des outils et des constructions, les bouts de l'arbre et certaines de ses fibres servaient à tresser des paniers, et les rejets poussant à la base de l'arbre étaient utilisés pour produire du vin de palme. Les plus grandes maisons, comme celles fouillées dans le secteur du Merkes à Babylone, avaient une surface au sol moyenne de 200 m² (avec un maximum à 1 900 m²) et disposaient dans certains cas d'une vingtaine de pièces desservies par plusieurs cours intérieures[82]. J.-C. entraîna certes un déclin de la vie urbaine, mais pas autant de changements dans l'organisation de l'habitat, et les villes reprirent en importance au sortir de cette époque, en particulier à partir du VIIIe siècle av. Tête en terre cuite d'un personnage masculin (divinité ? Ils n'étaient pas forcément cantonnés à leur seule fonction, puisqu'ils disposaient souvent dans leurs fonds de textes d'ouvrages relevant d'autres disciplines. Il existait des fossoyeurs (qabbiru(m)) professionnels[212],[213]. Il s'agit de blocs de pierre pouvant atteindre jusqu'à un mètre, ornés de bas-reliefs et comportant une inscription rapportant un acte à portée juridique : surtout des donations royales de terres, ou des octrois de franchise, parfois une vente de terrain entre personnes privées. Leurs archives sont en tout cas prépondérantes dans la documentation sur l'activité agricole. Les villages et hameaux étaient établis sur des levées de terre proches des cours d'eau naturels ou artificiels[93]. On ne sait pas vraiment dans quelles conditions les laïcs pouvaient avoir accès aux services des exorcistes ou des devins, même si ce genre de recours est évoqué dans Ludlul bēl nēmeqi, dans lequel le narrateur, un « juste souffrant » atteint d'un malheur d'origine inconnue qu'il cherche à comprendre et conjurer, commence par prier son dieu et sa déesse personnels, puis fait appel à des devins et un exorciste[201]. Les autres grands sites de Basse Mésopotamie, comportant des niveaux datés des phases babyloniennes, furent redécouverts progressivement : Uruk dans les mêmes années[14], Ur dans les années 1920 – 1930[15], de même que Kish[16], puis après 1945 et jusqu'à la première guerre du Golfe, d'autres sites furent mis au jour ou fouillés à nouveau (Uruk, Nippur, Larsa, Sippar, etc. La laine et le lin étaient les fibres les plus travaillées, et la technique de la teinture était connue. Musée du Louvre. Musée de l'Institut oriental de Chicago. Façade du temple de Kara-indash à Uruk. Babylone obligeaient les filles pubères à s'unir à un étranger au moins une fois dans leur vie (détail notoirement faux mais bien inscrit dans le mythe de Babylone la grande prostituée). Les plus grands complexes religieux étaient dominés par une ziggurat, édifice à degré couronné d'un temple. La Babylonie fut par ailleurs un pays pluri-ethnique, marqué par la venue de groupes ethniquement différents de la majeure partie de la population, dont plusieurs eurent un rôle majeur dans l'histoire politique de la région, d'autres restant dans une certaine mesure à l'écart des structures et hiérarchies sociales vues plus haut (même si le nomadisme n'était pas une réalité courante dans la région). Dieu à quatre visages. La civilisation babylonienne s'épanouit en Mésopotamie du Sud du début du IIe millénaire av. Les offrandes alimentaires régulières étaient les plus courantes, consistant au Ier millénaire av. "French collapsology – "If you didn't know this, in recent years France has seen a big societal movement around the idea that we are approaching a collapse. Il s'agissait d'offrandes alimentaires faites aux ancêtres de la famille, sous-entendue comme ses aïeux patrilinéaires, une obligation que devait respecter le chef de la famille, ce qui explique sans doute l'habitude répandue de faire enterrer les morts sous les résidences des vivants. Remarquez bien ici que la prophétie débute à l'époque pendant laquelle Daniel vécut. De nombreux autres temples secondaires étaient dispersés dans le reste de l'espace urbain[130]. Représentation d'une déesse, peut-être Ishtar. Jetzt downloaden – kostenlos. J.-C. Musée du Louvre. Il existe des « grandes prêtresses » (entu), en fait des femmes de haute extraction, souvent des princesses, vouées à un dieu dont elles sont considérées comme l'épouse terrestre ; celle d'Ur, liée au dieu-lune Sîn, réside dans son propre palais, le Giparu. Ce texte introduisit cependant parmi les premiers rôles le dieu Marduk[181], dieu tutélaire de Babylone dont les origines sont obscures, proclamant que les grands dieux lui avaient confié le pouvoir suprême, sur tous les peuples : en effet, suivant la théorie mésopotamienne du pouvoir, le véritable maître d'un royaume était sa divinité tutélaire, le souverain humain n'étant jamais que son représentant. Les conditions de vie de la paysannerie plus autonome sont quasiment impossibles à approcher, car ce groupe n'interagissait qu'épisodiquement avec les secteurs institutionnels qui sont les principaux pourvoyeurs de sources écrites, ce qui les laisse dans l'obscurité[62]. Les villes étaient situées au milieu de terroirs irrigués, le long de cours d'eau (fleuves, chenaux, canaux artificiels). Les tablettes d'apprentissage consistaient tout d'abord en un ensemble de textes de calcul numérique, comme des tables de multiplications, d'extractions de racines carrées et des tables d'inverses qui servaient notamment pour réaliser des divisions. Les limites de l'agriculture de la Basse Mésopotamie paraissent avant tout humaines, car il y avait généralement plus de terres à mettre en culture que de main-d'œuvre et de matériel agricole disponibles pour les exploiter[112]. Ces biens transitaient généralement sur des bateaux, le transport fluvial étant très important en Basse Mésopotamie depuis les débuts de la civilisation mésopotamienne, en raison de la topographie de cette région, parcourue par de nombreux chenaux naturels et artificiels. J.‑C., ils comprenaient en général un texte identifiant celui qui les portent, parfois accompagné d'une prière, qui devinrent plus longues à l'époque kassite, mais au Ier millénaire av. Larsa, période paléo-babylonienne. Ce rôle fut d'ailleurs plus affirmé après la fin du royaume babylonien, les sanctuaires servant un temps de relais de pouvoir avec les nouveaux maîtres Perses puis Grecs de la région, avant d'être écartés au profit de nouvelles formes d'organisation politique (les cités), leur déclin politique accompagnant la disparition de l'antique civilisation mésopotamienne[49]. Learn how and when to remove these template messages, Learn how and when to remove this template message, Collapse: How Societies Choose to Fail or Succeed, "Le succès inattendu des théories de l'effondrement", "Approaching a state shift in Earth's biosphere", "The trajectory of the Anthropocene : The Great Acceleration", "Trajectories of the Earth System in the Anthropocene". Ils disposaient du contrôle de nombreuses terres agricoles, d'ateliers, entreprenaient des opérations commerciales, effectuaient des prêts, organisaient les travaux publics suivant un système de corvées, prélevaient des taxes et redevances. Si certaines pratiques avaient été mises en place pour faire face à ce risque, comme la pratique d'un drainage du sol pour évacuer une partie des sels, ce phénomène qui a commencé durant le IIIe millénaire a pu contribuer à rendre incultes de nombreuses terres à la fin de la période paléo-babylonienne, jouant un rôle dans la crise économique de cette époque. La tradition juive fut le principal vecteur par lequel le souvenir de Babylone se transmit au Moyen Âge, chez les peuples chrétiens qui firent de la plupart des livres de la Bible hébraïque leur Ancien Testament et chez qui Babylone eut souvent une image négative[4], mais aussi chez les peuples qui occupent le sol de l'ancienne Mésopotamie, les Arabes[5], ainsi que leurs voisins Iraniens[6], dont les lettrés et savants (notamment astronomes) mentionnèrent encore « Bâbil ». Les limites entre l'urbain et le rural en Mésopotamie ancienne sont donc difficiles à tracer[94]. Le Xe siècle av. Musée de Sulaymaniyah. Au début du IIe millénaire av. Les textes de donations royales permettent de tracer les contours de cette élite : il s'agit de ministres, de gouverneurs, de grands prêtres ou de grands intendants des temples (fonctions en général dévolues à des membres de la famille royale et des grandes familles provinciales). Cela ne les empêchait pas d'avoir un discours politique tranché dans certains cas : la Chronique de Nabonide est ainsi une charge contre ce souverain, coupable selon son auteur (là encore lié au clergé de Babylone) de n'avoir pas honoré Marduk, qui aurait alors décidé en sa défaveur lors de son affrontement contre le roi perse Cyrus II. Le rôle de médecin était exercé par un autre spécialiste appelé asû(m), chargé de réaliser des remèdes pharmacologiques, ou de faire des opérations chirurgicales, mais pas du domaine de la magie. Sculptées et inscrites, elles portaient souvent une prière, la copie d'une décision ou d'un contrat pour lequel on souhaitait une protection divine et des malédictions en cas d'infraction. On reconnaît surtout aux anciens Babyloniens des qualités dans le domaine de l'algèbre, comme l'attestent les nombreuses tablettes de résolution d'équations du second degré, pour la résolution desquels était en fait employée un raisonnement géométrique s'apparentant à la méthode de la complétion du carré, ou de troisième degré. La prostitution est l'autre métier féminin qui apparaît régulièrement dans les sources babyloniennes, sous différentes appellations dont les nuances restent obscures (šamḫatu(m), kezertu(m), ḫarimtu(m)) ; la prostitution masculine n'est pas clairement documentée[176]. J.-C., sous l'impulsion du plus grand roi de sa première dynastie, Hammurabi. Des quartiers d'habitation de la même période ont été explorés à Ur, Nippur et Sippar. Mais quelques contrats d'époque néo-babylonienne prévoient qu'un maître confie son esclave en apprentissage auprès d'un artisan spécialisé afin qu'il se forme à un métier qu'il pourra plus tard exercer pour son compte[151]. La Babylonie fut alors soumise à des perturbations causées par des peuples nouvellement arrivés indépendants des rois babylonien, les Araméens, et les Chaldéens qui formèrent de puissantes confédérations tribaless. Les décors comprennent également des frises de motifs géométriques et floraux (rosettes). British Museum. Nach . Et si jamais Warad-kubi dit à son épouse Sabitum : « (Tu) n'es pas ma femme », il payera un tiers de mine d'argent pour le divorce. Dans les arts, les divinités figuraient en général sous un aspect anthropomorphique. J.‑C. Certains poèmes d'amour contiennent des passages plus ou moins explicites sur des actes sexuels (caresses, pénétration), mais leur contexte nous échappe. J.‑C. afin de glorifier Babylone et son grand dieu Marduk (il s'agit probablement d'une création de son clergé, de concert avec le pouvoir royal), qui y triomphe de la déesse primordiale Tiamat, créant ensuite le Monde et les hommes[185]. Un entrepreneur de Babylone à l'époque néo-babylonienne était ainsi impliqué dans l'acheminement et la vente dans les villes des denrées produites dans les campagnes alentour par des paysans qui n'avaient pas les moyens de les vendre eux-mêmes[135]. Musée des beaux-arts de Lyon. jusqu'au début de notre ère. Les femmes évoluant en dehors de la famille traditionnelle étaient elles aussi surveillées, même si elles pouvaient disposer de plus d'indépendance. J.-C., la Babylonie passa sous la coupe de l'Assyrie pendant plus d'un siècle (728-626 av. Le climat aride et la pauvreté des sols font par ailleurs que les espaces éloignés des cours d'eau sont des steppes, puis plus loin des déserts, très étendus en direction de l'ouest (le désert d'Arabie). La géométrie est du reste très marquée par le raisonnement arithmétique. D'autres chroniques remontaient plus loin dans le passé, et avaient une visée théologique plus prononcée. À partir de la fin du IIe millénaire av. Dans certains cas, le champ est irrigué par un appareil à bascule, le shadouf. Statuette en albâtre de femme nue avec une coiffure en bitume, IIIe – IIe siècle av. La domination séleucide s'acheva durant la seconde moitié du IIe siècle av. By relying on historical cases, notably the Rapa Nui civilization, the Vikings and the Maya civilization, Diamond argues that humanity collectively faces, on a much larger scale, many of the same issues as these civilizations did, with possibly catastrophic near-future consequences to many of the world's populations. Scribd is the world's largest social reading and publishing site. Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France. se voyait encore en Assyrie (les bibliothèques de Ninive comprenant de nombreux textes pris ou copiés en Babylonie[263]) et dans la littérature biblique (notamment le thème du Déluge[264]), sans doute en partie constituée en Babylonie, même si beaucoup de points communs entre les traditions religieuses babyloniennes et la Bible s'expliquent plutôt par le fait qu'elles partagaient des origines communes qu'à une influence directe[265]. J.-C. et le nouveau siège de cette cité en 649 av. British Museum. But the very concept of collapse is vague and is interpreted in many different ways; and there are many views of the consequences that may ensue (end of the world, end of a world etc.). Rapport d'observation astronomique régulière daté de 323-322 av. Les temples étaient le lieu de l'observation des rituels quotidiens destinés à l'entretien des dieux, rappel de la raison d'être des hommes qui était de servir leurs maîtres divins. 5). La dévotion populaire aux dieux se voit aussi dans le fait que les noms des personnes étaient en général « théophores », invoquant une divinité (par exemple Imgur-Sîn « Sîn est favorable »). Il devait donc être enseigné et maîtrisé dans leurs palais, ce qui semble avoir impliqué que des scribes et savants mésopotamiens se soient déplacés dans d'autres pays. J.‑C. Depuis le début de la guerre du Golfe en 1991, la situation politique de l'Irak a empêché les fouilles régulières durables dans l'ancienne Babylonie, et entraîné des destructions dans les musées irakiens et sites de la Babylonie antique (notamment en raison de fouilles clandestines)[18].