Ses sigmas sont en effet dissymétriques : si leur branche inférieure est horizontale (comme c’est presque toujours le cas au iie s. av. Comme nous l’apprend une inscription honorant l’un de leurs délégués aux concours d’Actium et d’Alexandrie, qui célébraient la défaite de Marc Antoine — et par conséquent la leur — [138], les Rhodiens avaient divinisé Auguste de son vivant pour le convaincre (ou le remercier) d’avoir maintenu (ou rapidement rétabli) cette même indépendance [139]. 6 et 9, à Bonna Wescoat, qui a eu celle de me communiquer le dessin de la fig. Embarquée à Toulon, la Victoire de Samothrace voyage en miettes dans des caisses ! Depuis sa découverte en 1863, la Victoire de Samothrace a vu sa chronologie osciller entre 323 et 31 av. 1) [2]. Après avoir favorisé le développement de la piraterie crétoise, et (si l’on en croit Polybe) chargé l’un de ses agents d’incendier les installations portuaires de la cité, il se résolut à affronter directement la flotte rhodienne, alliée à celle d’Attale : d’abord victorieuses à Ladè, ses troupes subirent une défaite sans précédent au large de Chios en 201 [106]. Les dédicaces adressées génériquement « aux dieux » sont fréquentes à Rhodes, mais elles auraient lieu de surprendre à Samothrace, où l’on attendrait, comme ailleurs, le plus spécifique Θεοῖς Μεγάλοις [67]. Voir résultats de recherche pour cet auteur. 21Cela ne signifie pas qu’il faille accepter l’une des hypothèses développées par les deux archéologues : malgré Thiersch, le fragment ne saurait appartenir au piédestal de la Victoire ni à aucune autre partie du navire ; malgré Stewart, il ne peut avoir porté la dédicace du monument. Reinach, « Inscriptions de Samothrace », Revue des études grecques 5 (1892), p. 197 (d’après estampage) ; C. Fredrich, IG XII, 8, 239 ; Thiersch 1931 ; M. Hamiaux, Les sculptures grecques II. On peut se demander si l’hypothèse ne fut pas inspirée par la Littlefield Fountain inaugurée devant l’Université d’Austin en 1933 : Karl Lehmann quittait alors l’Allemagne nazie pour devenir, deux ans plus tard, professeur à l’Université de New York. Il reste en revanche à revenir sur les aspects iconographiques du dossier, ce que le rapprochement opéré entre la Victoire des monnaies rhodiennes et la Nikè de Samothrace [135] justifie de faire brièvement ici. L’hypothèse plusieurs fois formulée, sinon publiée, qui placerait effectivement cette statue sur la base de Samothrace, en la présentant comme un butin de guerre envoyé à Rome (où elle a été trouvée), est à tout point de vue exclue : la disposition et l’écartement des pieds, ici et là, ne s’accordent pas ; la tête de la statue n’est pas celle de Philippe V ; jamais les Romains n’auraient dépouillé le sanctuaire auquel ils rattachaient leurs Pénates. 8) [80] : 28Cette offrande n’est pas précisément datée, mais nous verrons qu’elle est probablement antérieure à 197 [81] ; à elle seule, elle ne témoigne ni d’un « contrôle » ni même d’une « influence » durable sur le sanctuaire de Samothrace. C’est ainsi qu’ils ont successivement fait du navire de Samothrace une trihémiolie rhodienne et une banale tétrère. La proximité de l’œuvre avec certaines figures représentées sur les reliefs de Pergame et de Priène [16] devait ensuite l’amener à la faire remonter jusqu’au début du iie s., et à rejeter par conséquent la chronologie, plus haute encore, que Franz Studniczka défendait au même moment [17]. 15-16), iconographiquement bien différentes des tétradrachmes de Démétrios maintes fois alléguées. Le mardi, je suis déchargé en tant que directeur et je préfère garder cette activité pour les jours pour lesquels je suis dans la classe. 12). 26Il convient d’autre part de souligner que les arguments chronologiques tirés du « contrôle » des sanctuaires sont à manier avec la plus extrême précaution : le cas de Délos le montre bien [79]. antiquité   Étienne Michon fit part de son opinion à Thiersch : 12Thiersch passa outre cet avertissement (qui rejoignait l’avis de Carl Fredrich, éditeur des inscriptions de Samothrace [30]) et attribua le fragment à une plinthe amovible, qui aurait porté la Victoire [31]. Des emballages approximatifs, des transbordements dangereux, des tracasseries administratives émaillèrent le voyage peu glorieux de la Victoire, qui finit par arriver à Paris un an plus tard, le 11 mai1864. 13En dépit des objections que suscitèrent l’identification du sculpteur [36] et celle du navire [37], le monument de Samothrace s’imposa comme une offrande élevée par les Rhodiens à l’issue des batailles de Sidè et Myonnèsos [38]. 16Olga Palagia devait bientôt avancer une raison supplémentaire de ne pas souscrire à la thèse d’une offrande rhodienne datant de l’époque de la guerre antiochique : selon elle, Samothrace était alors contrôlée par Philippe V, hostile aux Rhodiens. 40Cette personnification n’a guère plus que la notoriété — et quelques plumes — en commun avec la Nikè représentée sur le Grand Autel de Pergame [120], qui lui est probablement postérieur d’un demi-siècle et dont aucun des auteurs connus n’entretient le moindre lien avec Rhodes [121] : si les deux monuments présentent des similitudes dans le traitement des drapés [122], rien n’oblige à les supposer étroitement contemporains, hors de la force d’une habitude que la simultanéité de leurs découvertes a contribué à établir [123] ; rien n’autorise a fortiori à faire dériver le second du premier. La tête d’Halios sera de nouveau utilisée sur les monnaies rhodiennes à partir du règne de Domitien : dans une monographie à paraître, R. Ashton attribue en effet à cet empereur et à Domitia les pièces frappées ὑπὲρ τῶν Σεβαστῶν. On comprend donc que, dans les dernières années du iiie s., Philippe V ait perçu les Rhodiens comme un obstacle à sa politique d’expansion, et qu’il ait cherché à les affaiblir, puis à les anéantir. Comme le soulignait Michon, le fragment étudié par Thiersch est en réalité la base d’une petite offrande, qui devait être en marbre, à en juger par la cuvette dans laquelle elle venait s’encastrer. Il est impossible de déterminer ce qu’était l’offrande portée par la base de Samothrace : songera-t-on à l’un de ces modèles réduits de navire qu’il n’était pas rare de consacrer dans un sanctuaire tel que celui des Grands Dieux protecteurs des marins [70] ? Enfin, le fragment Ma 4194 se rapportait lui-même à une statue réalisée dans un matériau autre que le bronze — le marbre, probablement. Son étude du « rococo » antique, publiée au début des années 1920, l’avait ensuite amené à avancer l’hypothèse d’un trophée élevé à l’issue de la bataille d’Actium, qui avait opposé le futur Auguste à Marc-Antoine en 31 av. Découverte par Charles Champoiseau en 1863, exposée au Louvre trois ans plus tard, complétée progressivement ensuite, la Victoire de Samothrace vient de faire l’objet d’une campagne de restauration dont l’un des mérites est d’avoir révélé la performance technique que constitue un monument dont la beauté, même amoindrie par la plinthe qui rappelait à la déesse sa condition de statue, avait seule … Découverte [modifier | modifier le wikicode] Elle a été découverte en 1863 dans le sanctuaire des Grands Dieux de l'île de Samothrace, en Grèce. — Matériau : Pierre de Lartos. 34La gloire navale des Rhodiens n’était pas née de la guerre antiochique : leurs unités avaient brisé le siège de Démétrios [102], écrasé la flotte de Ptolémée II au large d’Éphèse [103] et pourchassé les pirates en Égée [104]. Elle pouvait à ce titre venir couronner l’une des deux extrémités d’un navire [129] : ainsi sur les monnaies de Phasélis [130] (fig. Dans quelles circonstances ? 16.10. J.-C., date de sa victoire aux Panathénées [93]. Certes, Polybe affirme qu’à l’hiver 169/168 Persée « était maître (κύριος) de Samothrace » [77], mais dans son récit l’adjectif se rapporte plus souvent à un état de fait qu’à un état de droit, et le contexte ne permet pas de douter que ce soit en l’occurrence le cas : il s’agit en effet des 1 500 talents qu’Eumène exigeait de Persée avant d’aller plaider sa cause devant les Romains, condition à laquelle le Macédonien fit mine de se plier en déposant la somme à Samothrace. La déesse de la Victoire, une femme ailée, se dressait à la proue d'un navire, sur l'île de Samothrace, surplombant le sanctuaire des Grands Dieux. J.-C. [12] ; il ne lui était pas apparu que les Rhodiens avaient partie liée avec le vaincu [13], ce qui interdisait de continuer à en faire les commanditaires de l’ouvrage. D’autres fouilles, dans les an… 6) : c’est donc bien, conformément à l’usage hellénistique, le navire vainqueur que l’on a représenté et non, comme on l’a supposé [35], une embarcation prise à l’ennemi. 3Toutefois, la découverte de l’Autel de Pergame imposa bien vite le rapprochement avec la Nikè qui, sur la frise de la gigantomachie, vient couronner Athéna triomphatrice d’Alcyonée (fig. J.-C. : selon lui, les monnaies associant la tête de Dionysos à la Victoire auraient été frappées en l’honneur de Marc Antoine, honoré comme le « nouveau Dionysos » depuis sa victoire contre les partisans de Brutus jusqu’à sa défaite à Actium en 31 av. Sans rappeler tous les indices qui établissent l’origine du monument, soulignons qu’il n’est pas un trophée matérialisant une alliance de circonstance, mais une offrande porteuse d’un message qu’une cité telle que Rhodes — dont la plus célèbre statue, élevée après un premier triomphe contre la Macédoine, exaltait « la lumière éclatante d’une liberté qui ne se laisse pas asservir » [126] — n’aurait certainement pas obscurci en s’associant à une monarchie ; soulignons aussi que cette hypothèse placerait la Victoire dans un édifice conjointement dédié par deux États, qui serait sans doute seul de son espèce dans le monde hellénistique ; soulignons enfin que jamais une puissance militaire n’aurait fait d’un navire de second rang, comme la trihémiolie (éperonnée et coulée par le navire amiral de Philippe), l’emblème de sa victoire. La Victoire de Samothrace (Français) Broché – 14 décembre 2007. de. En revanche, il est absolument certain que sa configuration correspond à celle d’une pentère, dont les Rhodiens avaient fait un navire propulsé par deux séries de rames manœuvrées les unes par trois hommes, les autres par deux hommes (fig. Personnellement, je fais cela les lundis, mercredis et jeudis. L’hypothèse, irrecevable [39], par laquelle Karl Lehmann restituait la Victoire au milieu d’une fontaine connut un succès certain [40], mais peu d’archéologues se risquèrent comme lui à en attribuer la création à la population locale, la présence d’une proue sur certaines monnaies de Samothrace [41] n’ayant pas plus de force probante que la mention d’un sculpteur originaire de cette cité [42] dans les inscriptions rhodiennes [43]. J.-C. (donc durant l'Antiquité) Dimensions: 5,57 m de haut (2,75 m pour la statue) … J.-C.), leur branche supérieure s’ouvre vers le haut (suivant l’habitude qui a prévalu jusqu’à la fin du iiie s. av. Vous aimez ce livre ? J.-C., pendant lesquelles Démétrios, s’étant emparé de la Macédoine, avait selon lui cherché à s’inscrire dans la tradition évergétique de ses devanciers [4] : la chronologie de la statue rejoignait ainsi celle des monnaies. Pour Benndorf, si Samothrace faisait indéniablement partie de la « sphère d’influence » (Machtsphäre) de Lysimaque, elle n’appartenait pas pour autant à l’« empire » (Reich) que le diadoque s’était constitué sur le continent thrace ; rien n’empêchait par conséquent Démétrios, son ennemi mortel, d’élever une offrande monumentale dans le sanctuaire des Grands Dieux [3], que la munificence des Argéades avait étroitement associé au royaume de Macédoine depuis l’époque de Philippe II. art   J.-C. La prise en compte du contexte historique et topographique conduit à penser que le monument a été élevé en 197 av. Compte tenu de la périodicité des concours, la base d’Olympie date donc, au plus tôt, de 194, peut-être de 190 av. C’est le fragment d’une base de statuette — dont on voit très bien l’encastrement — mesurant 7-8 cent. — État : ne subsiste que l’angle antérieur droit. Les Grecs avaient pour coutume de représenter la Victoire (Nikèen grec) par une femme ailée. Le fragment inscrit était taillé dans le même matériau, ce qui renforçait son attribution au monument, et l’attribution du monument à Rhodes ; mais quelle place occupait au juste le fragment inscrit, dans lequel Champoiseau avait reconnu la signature de la Victoire, mais dont Théodore Reinach s’était demandé s’il n’appartenait pas plutôt à un décret de proxénie [28] ? Rien n’assure d’autre part que Pythokritos se soit cantonné à réaliser la statue en bronze installée sur le monument rupestre de Lindos, puisque celui-ci ne porte pas d’autre signature que la sienne. Bonjour, j’ai pris une séquence de photos de plusieurs angles de la Victoire lors d'un passage à Paris. Dans l'Histoire, le bois fut une des principales ressources de l'île, les forêts étant rares en Grèce. La silhouette reproduite sur cette figure est celle du « dynaste des Thermes ». Alors que Hiller von Gaertringen y voyait un héros de la guerre antiochique [98], Blinkenberg songeait plutôt à un militaire actif lors de la guerre contre les Lyciens, vers 180 [99]. Le Vendredi, je reprends l’ensemble des 3 petites dictées de la semaine pour en construire une nouvelle. English abstract on Cairn International Edition. Unité la plus puissante de la flotte rhodienne, la pentère qui avait si brillamment contribué à la victoire obtenue au large de Chios se recommandait donc, à tous égards, pour en porter la personnification dans le sanctuaire de Samothrace. Dans la première hypothèse, le dédicant aurait, en tant qu’étranger, omis son patronyme : son nom devrait donc être particulièrement long (ca 10 lettres), et celui du ou des récipiendaires de l’offrande particulièrement court (ca 5 lettres) pour justifier l’absence de ce dernier sur la partie conservée de la base. 37N’est-ce donc pas en cette même année 197 que les Rhodiens — maîtres désormais de la ligue des Insulaires (dont Paros et ses carrières faisaient probablement partie [110]) —, décidèrent d’élever la Victoire de Samothrace ? Il avait fallu reconstruire la flotte en urgence, et l’intervention d’un bienfaiteur tel qu’Hagésandros s’inscrirait parfaitement dans un tel contexte. Charles Champoiseau gratte légèrement la terre : un sein sculpté apparaît sous la terre. Pourtant, malgré son immense notoriété, on ne sait quasiment rien de son histoire. Pour commencer, il paraît nécessaire de faire une brève mise au point sur les vêtements, dont la disposition a été quelquefois qualifiée de confuse10. La déesse de la Victoire de Samothrace, chef-d’œuvre inégalé de la sculpture grecque de l’époque hellénistique, se présente sous la forme d'une femme ailée se dressant à la proue d'un navire. C’était en 323 av. 14) [116]. Il ne s’agit pas (sauf certaines fois mais c’est très rare) de met… 2007. (p. 15), Mais que de difficultés pour acheminer la statue du sanctuaire jusqu'au rivage, puis de Samothrace à Constantinople, de Constantinople au Pirée, du Pirée à Toulon et, pour finir, de Toulon à Paris ! Son maintien sur les monnaies frappées à l’effigie de Néron et de Domitien, sa ressemblance avec la Victoire représentée sur les deniers d’Octavien (fig. Auteur: anonyme Titre: La Victoire de Samothrace Date: entre 220 et 185 av. J.-C. Marbre de Paros pour la statue et marbre gris de Rhodes pour le bateau et le socle H.totale: 5,57 m MA 2369 Missions C.Champoiseau, 1863, 1879 et 1891 Paris, musée du Louvre © Photo RMN / Gérard Blot / Hervé Lewandowski 38Il en va des vaisseaux de guerre comme des couronnes de victoire : les artistes de l’Antiquité les ont souvent représentés de manière conventionnelle, et les Modernes ont ajouté à la confusion en les ramenant d’autorité aux types qui leur étaient les plus chers ou les plus familiers [113]. Largeur conservée : 7,9 cm. C'était une façon d'honorer les dieux et de les remercier pour leurs bienfaits. Pour autant que l’on puisse juger, le premier type d’embarcation disposait, à chacune de ses extrémités, d’un gaillard sur lequel prenaient place les hommes de pont (ou une Victoire, le cas échéant [114]) ; elle était munie de caisses débordantes (parexeiresiai) et propulsée par deux rangs de rameurs superposés, dont le plus élevé (appartenant aux thranitai) était redoublé sur une moitié de sa longueur [115]. 4C’est pourtant bien du style que, dès la fin du xixe s., Wilhelm Klein s’était réclamé pour attribuer la Victoire à l’époque de la première guerre mithridatique (88-85 av. 14Arguant de sa parenté stylistique avec les reliefs du Grand Autel, Rhys Carpenter proposa de placer le monument après 168 av. Né aux alentours de 260, Hagésandros fut revêtu du sacerdoce de Poséidon vers 229, et finança ensuite la reconstruction des remparts de Rhodes détruits par le séisme de 227. Trouver tous les livres, en savoir plus sur l'auteur. Mieux encore, écrivait Hatzfeld : 8Hiller von Gaertringen avait franchi un pas de plus en suggérant de placer la poupe de Lindos et la proue de Samothrace à l’époque de la guerre antiochique, qui avait vu la flotte rhodienne défaire ses ennemis à Sidè et à Myonessos (190 av. Le pied droit touchant à peine le pont du navire, la Victoire est saisie à la fin de son vol, les ailes encore déployées, les vêtements tourbillonnant au vent. ... Artiste / Auteur. 25Que penser alors du terminus post quem de 168 av. On ne saurait, d’une part, évoquer un « contrôle politique » de Philippe V sur Samothrace [71], ni supposer une prolongation de ce rapport de domination sous le règne de Persée [72]. Le caractère paradoxal des arguments avancés contre la thèse rhodienne, l’omission des parallèles les plus susceptibles de la justifier, l’incongruité des attributions qui lui ont été opposées et, dans plus d’un cas, leur invraisemblance démontrent que c’est impossible. Achetez la reproduction en résine ou en bronze d’une réduction de la Victoire de Samothrace du Musée du Louvre, proposée par l’Atelier de Moulage des Musées nationaux L’analyse des données archéologiques et épigraphiques démontre qu’il s’agit d’une dédicace rhodienne, sans doute œuvre du sculpteur Pythokritos, actif entre ca 210 et ca 165 av. L’historien recourt à une phraséologie rhodienne : cf. le lecteur, s'il est novice dans ce domaine, ne se perd pas dans un discours pompeux et agrémenté de termes techniques. Manifeste du futurisme, Le Figaro, 20 février 1909. de Alexander Conze, à la tête d’une mission autrichienne, étudia des blocs de marbre grisâtre découverts par Champoiseau mais qui n’avaient pas suscité son intérêt : il s’avéra qu’ils appartenaient à une base monumentale en forme de proue de navire sur laquelle la Victoire se dressait. grece hellenistique   17) ou, mieux encore, après l’avoir elle-même installé sur l’akrostolion aujourd’hui disparu. samothrace   47Lieu de découverte et d’exposition : Samothrace, édifice de la Victoire. Quoique mutilée et bien abîmée, elle fut néanmoins jugée fort belle par Adrien de Longpérier, le conservateur des Antiques du Louvre, et digne d'être exposée dans les salles du musée. J.-C. allégué par Palagia puis Stewart ? sur le côté inscrit, 16 cent. Pour cet élève de Benndorf [18], la Victoire avait en effet été élevée vers 260, afin de célébrer la bataille de Cos (désormais placée vers 255), qui avait rendu aux Macédoniens d’Antigonos Gonatas, fils de Démétrios Poliorcète, la suprématie maritime en Égée [19] : un point de vue loin d’être tombé en désuétude, puisqu’il est encore celui qu’adopte Bert Smith dans son ouvrage de synthèse sur la sculpture hellénistique, paru en 1991 [20]. La Victoire a désormais retrouvé la grâce des origines : les ailes qui soutiennent son corps frappé par les embruns, comme la proue du navire que ses pieds à peine effleurent, dissimulent un système de contrepoids qui est, en lui-même, un chef-d’œuvre (fig. Et le tissu qui drape le corps est d’un réalisme déconcertant. En effet, si la déesse apparaît perchée sur la proue d’un navire, elle a été découverte incomplète en 1863. Tous droits réservés pour tous pays. On ne saurait échapper à cette hypothèse en excipant du « fait que les bases qui portent la signature de Pythokritos présentent toutes des traces de scellements pour des statues en bronze, et non en marbre » [85]. 42Examinons alors sereinement la déesse dont la tradition assure qu’elle se pose sur le navire de Samothrace [127]. La guerre de Lycie, évoquée par Blinkenberg, peut être exclue pour des raisons chronologiques aussi bien qu’historiques : elle apparaît trop tardive pour avoir concerné l’honorandus, et l’on ne voit pas qu’elle ait donné à la flotte l’occasion de s’illustrer. Rhodes (Grèce ; île)   La Victoire de Samothrace … C’est douteux : quelle aurait été la signification d’une dédicace rhodienne dans le lointain sanctuaire des Grands Dieux, peuplé jusqu’alors d’offrandes macédoniennes ? La tête de Dionysos ne saurait donc renvoyer directement à la figure de Marc Antoine. louvre   Si tel avait été le cas, le sculpteur ne l’aurait pas exposée à l’embarras de perdre le manteau qu’elle avait conservé dans les airs. 8 et 11 [111]). Le navire qui en forme le piédestal n’est ni une trihémiolie ni une tétrère, mais une pentère ; la déesse ne s’y pose pas, mais en décolle après son épiphanie. Quelques monnaies de la cité, certes tardives, portaient un type comparable à celles de Démétrios [23]. Sur l’hypothèse d’une perte de liberté consécutive à la bataille d’Actium, et d’un rétablissement de cette liberté vers 19 av. La restitution que Thiersch a donnée de l’inscription [88] est donc correcte, même si elle participe d’un raisonnement qui ne l’est guère. 15Sans apporter d’argument nouveau contre la thèse rhodienne, la restauration du monument par le musée du Louvre renforça ceux qui existaient déjà [46]. La manœuvre n’aurait eu aucun sens si la cité avait été non seulement à la merci du second, mais au surplus politiquement rattachée à son royaume. Livre : Livre La victoire de samothrace de Inisan, Mickael, commander et acheter le livre La victoire de samothrace en livraison rapide, et aussi des extraits et des avis et critiques du livre, ainsi qu'un résumé. Philippe était vaincu. Sur les rapports de Rhodes avec Philippe V, voir H.-U. L’île faisait face au continent thrace tout juste évacué par les armées antigonides, et le monument à la dernière offrande macédonienne élevée dans le sanctuaire des Grands Dieux : la colonne haute de 6,2 m qui portait la statue de Philippe V (fig.

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