Les premières traces de cultures remontent à 9000 av. Au nord de la côte se trouvent des ruches qui produisent du miel, destiné à sucrer les aliments. Harpiste. Cela va de l'apport d'eau pour l'irrigation, à des destructions importantes qui obligent à remettre en état le réseau d'irrigation. J.‑C. À partir du début du Ier siècle av. Babylone, qui signifie en akkadien la « Porte des Dieux », est connue depuis le IIIe millénaire. La zone centrale est occupée par les grands temples (Ekur, Temple d'Ishtar), voisinant d'autres temples, édifices publics et zones résidentielles repérés dans différents secteurs lors des fouilles (TA, TB, TC, WB, WC). Enfin, on trouve quelques secteurs à vigne, dont la culture permet la production de vin pour les élites, mais qui restent très locaux. [133] Les lettrés mésopotamiens ont développé au fil du temps des textes techniques de plus en plus complexes, que les historiens désignent comme des « séries ». une grande maîtrise technique. J.-C. British Museum. Ces différents royaumes sont impliqués dans des réseaux d'échanges matériels et immatériels à longue distance couvrant tout le Moyen-Orient et même au-delà (ils incluent la civilisation de l'Indus et l'Ancien empire égyptien), comme l'indique l'import de métaux et pierres précieuses (lapis-lazuli, cornaline, etc.) Monde - Planisphères Centré Europe Afrique (20) Centré Amériques (14) Centré Pacifique (12) Projection polaire (8) Amériques Amériques (24) Amérique centrale (12) Amérique du Nord (14) Amérique du Sud (6) Façade atlantique de l'Amérique du Nord (12) Brésil … ils représentent souvent des banquets et autres rituels religieux, aussi des scènes mythologiques, puis dans les derniers siècles de ce millénaire apparaissent les scènes dites de présentation, représentant un personnage humain (le détenteur du sceau ou un roi) emmené par une divinité protectrice devant un dieu de rang supérieur (parfois un roi divinisé) ; par la suite les scènes mythologiques (notamment des combats de héros et d'animaux mythiques) et rituelles (notamment des offrandes devant des autels) restent courantes. J.-C. Pergamon Museum. L'empire babylonien est rapidement soumis par le roi perse Cyrus II, après la prise de sa capitale en 539 av. Tag Archives: Mésopotamie carte du monde. Une révolte partie de Babylone et conduite par Nabopolassar parvient à engranger une série de succès sans précédents contre les troupes assyriennes, puis à investir l'Assyrie même, où les Mèdes se joignent finalement aux forces babyloniennes pour faire tomber les capitales assyriennes entre 615 et 612. une influence que n'égalaient pas les autres, en particulier parce que les régions du Proche-Orient ancien ont souvent adopté à un moment ou à un autre de leur histoire l'écriture cunéiforme originaire de Basse Mésopotamie (c'est le cas de l'Élam, des royaumes de Syrie, des Hittites, de l'Urartu ; on parle parfois à ce sujet de « culture cunéiforme »[18]), et que les premiers empires à avoir étendu leur emprise sur de vastes territoires ont une origine mésopotamienne (et méridionale à l'exception non négligeable de l'Assyrie). Un autre genre que l'on peut distinguer est celui des inscriptions et textes royaux. Plaque représentant une femme avec son enfant. J.‑C. Cette dynamique est préservée par ses successeurs directs. Elle rappelle la migration des Amorrites. Copie d'une inscription de Hammurabi de Babylone (v. 1792-1750 av. C'est la Babylonie des IIe millénaire av. Il existait des femmes scribes ou du moins lettrées pour exercer ce type d'activité. Toujours dans la salle 55, ne ratez pas cette représentation primitive du monde ; Cartes historiques: cartes géographiques gratuites, cartes géographiques muettes gratuites, cartes vierges, fonds de cartes haute définition, formats GIF, PDF, CDR. Ailleurs, le climat est de type continental (méditerranéen dégradé), avec des précipitations l'hiver. J.-C.), on peut faire remonter l'étude de la Mésopotamie antique au moins jusqu'au début du Néolithique, après 10000 av. On constate donc une stabilisation de puissances dominant chacune des deux Mésopotamies, qui ont une durée plus importante que les dynasties précédentes. Le début du IIe millénaire av. Sumer et les Sémites », dans. Liste de noms de lieux, période de Djemdet-Nasr, v. 3000-2900 av. Archers assyriens à l'assaut d'une ville, bas-relief du palais de Khorsabad. Ces plis sont le Djebel Abd el Aziz et le Djebel Sinjar, qui sont deux plis élevés. La Mésopotamie (du grec Μεσοποταμία / Mesopotamía, de μέσος / mésos, « entre, au milieu de », et ποταμός / potamós, « fleuves », littéralement le pays « entre les fleuves ») est une région historique du Moyen-Orient située entre le Tigre et l'Euphrate. Les États s'affrontent régulièrement dans des conflits, guerres de conquête ou de résistance, guerres frontalières, guerres civiles, dont l'ampleur peut grandement varier. British Museum. Pour la Mésopotamie méridionale de la fin du IIIe millénaire av. J.-C.). J.-C., le roi Samsi-Addu d'Ekallatum parvient un temps à imposer sa domination à la plupart des royaumes du Nord mésopotamien : c'est l'entité politique dénommée par les historiens « Royaume de Haute-Mésopotamie »[41]. J.‑C. Elle comprend au nord une région de plateaux, qui est une zone de cultures pluviales, et au sud, une région de plaines où l'on pratique une agriculture qui repose exclusivement sur l'irrigation. Larsa, British Museum. Période d'Akkad (v. 2250 av. British Museum. Période médio-assyrienne (v. 1400-1100 av. Quelle que soit la manière d'interpréter les origines du phénomène, il ressort des sources écrites et archéologiques que dès le IIIe millénaire av. British Museum. Elles servent beaucoup pour l'apprentissage de l'écriture et des métiers lettrés. J.‑C. Celui-ci finit par supplanter le cunéiforme vers le milieu du Ier millénaire av. Il convient aussi de purifier les statues et le mobilier divins, de les réaliser ou les réparer. De ce fait, ils sont souvent décrits en terme péjoratifs par les lettrés urbains. Certaines catégories de prêtres (devins, exorcistes et astrologues) exercent en dehors des temples et notamment dans le cadre du palais royal. Début du IIe millénaire av. Détail d'une impression de sceau-cylindre de la période d'Akkad : la déesse Ishtar ailée et portant des armes sur son dos, avec un lion. Une partie des Araméens s'installe dans la plaine, une autre s'installe en Haute Jéziré. British Museum. C'est durant cette époque qu'est mise au point l'écriture, également attestée en premier sur ce site, ce qui témoigne de l'essor des institutions étatiques. British Museum. Les ressources de la Mésopotamie en matières premières sont quasi nulles. Elles fonctionnent d'ailleurs selon un même principe, puisqu'elles s'organisent généralement autour d'un espace central, et sont renfermées sur elles-mêmes (et non ouvertes vers l'extérieur). L’abondance de nourriture rendait la ville riche. Retrouvez ici les diférentes îles proposées sur le site tropic-islands.com Le roi de justice : tablette du Code d'Ur-Nammu (v. 2112-2194 av. L’invention de la domestication et de l’élevagegarantissent des ressources alimentai… Mésopotamie. Metropolitan Museum of Art. Guérir un malade peut donc requérir des pratiques comme la magie et la médecine empirique, qui à nos yeux sont différentes, mais qui sont vues comme complémentaires. On y trouve néanmoins des oasis, comme celle de Tadmer, en Syrie, qui correspond à la ville de Palmyre. Les paysans du Sud plantaient des palmiers-dattiers sur de nombreuses parcelles, car ils en tiraient de forts rendements et ils pouvaient profiter de leurs ombrages bienfaisants pour faire pousser une grande variété de légumes et de fruits à leurs pieds[91],[92]. Musée du Louvre. J.-C. est quant à lui très marqué par les influences gréco-romaines et parthe, bien que de nombreux éléments de continuité avec les traditions mésopotamiennes existent. J.‑C. La période de Halaf (v. 6100-5200 av. », N. Ziegler et D. Charpin, « Mari (rois) », dans, F. Joannès, « Hellénistiques (rois) », dans, Sur ces questions, voir notamment M.-J. J.-C. Ashmolean Museum. Ils naissent tous les deux dans les hauts plateaux de l'est anatolien, puis le premier parcourt au sortir des monts du Taurus les espaces arides syro-mésopotamiens en connaissant un important changement de direction et recevant peu d'affluents, tandis que le second a un tracé plus court et direct vers le Golfe et reçoit plusieurs affluents venus du Zagros à l'est (Grand Zab, Petit Zab, Diyala), qui font que son débit est plus rapide[20]. Metropolitan Museum of Art. On y trouve certes souvent des quartiers sacrés (avec des murailles pour les délimiter aux époques récentes), autour de leur temple principal, mais les palais et temples majeurs ne sont pas forcément érigés à proximité les uns des autres. Des stèles perforées sculptées, représentant aussi des scènes pieuses, sont une autre forme d'art votif caractéristique de la période[153]. Les institutions disposaient de tels fonds de tablettes, et il s'en trouvait aussi dans des résidences privées de personnages exerçant des activités économiques importantes ou savantes. se développent des structures politiques désignées par convention comme des « cités-États » car elles occupent en général un territoire réduit organisé autour d'une cité principale et d'une poignée d'autres villes. J.‑C. La première moitié du IIe millénaire av. Le début de la période historique se situe au IIIe millénaire av. J.-C., on a les premiers textes que l'on est capable de lire (avec des éléments grammaticaux). Présages horoscopiques. L'élevage bovin est moins développé. Le Mandat britannique de Mésopotamie laisse ensuite la place au Royaume d'Irak. En particulier le Jourdain a une pente très forte. Ce constat se confirme par la suite. Leur plan est néanmoins très variable d'un endroit à l'autre. Notre vocation est d'informer les internautes sur le monde et les populations qui y vivent, par le biais de fiches pays synthétiques, de statistiques, de cartes d'actualités, d'articles ponctuels, le tout dans divers domaines touchant l'humanité. Musée du Louvre. En pratique : Quelles sources sont attendues ? C'est durant cette période qu'achèvent de se constituer les traits caractéristiques de la civilisation de la Mésopotamie antique, et aussi les éléments qui devaient être ses apports majeurs aux autres civilisations (institutions étatiques et instruments de gestion, urbanisation, écriture et culture littéraire)[32]. J.-C., la Mésopotamie centrale et méridionale venant d'accueillir une énième invasion. Les sceaux existent dès le Néolithique tardif, servant pour l'authentification de transactions ou de scellements de magasins ou de jarres, puis ils deviennent de plus en plus importants avec le développement des institutions, des opérations économiques, et des actes juridiques écrits : son application sur un support d'argile est donc une sorte de signature. Dans l'intérieur, la Haute Mésopotamie est une région à vocation céréalière. par une phase de régionalisation culturelle, marquée par le recul de l'influence méridionale (période de Djemdet-Nasr dans le Sud, Ninive V dans le Nord, culture de la « céramique écarlate », Scarlet Ware, dans la Diyala)[33]. British Museum. ), hourrite, kassite (à Babylone) et assyrienne dans la seconde moitié. L'abondante documentation cunéiforme exhumée sur les sites mésopotamiens, combinée à l'étude des autres découvertes archéologiques, permet de connaître de nombreux aspects de la société et de l'économie, la religion et la pensée, les rites, les activités intellectuelles, etc. Babylone et Ur en sont des exemples éloquents. Musée de l'Oriental Institute de Chicago. Il y a très longtemps, les terres y étaient fertiles. Au sommet de l'élite sociale se trouve le roi et sa famille, puis son entourage. J.-C. avec une population estimée à près de 80 000 habitants, ce qui en fait la plus grande ville du monde. V. 2300 av. La Mésopotamie de l'Antiquité a vu naître et grandir un bon nombre de cités-États sur son territoire. Les vallées sont encaissées, ce qui contribue à compartimenter la région. Les personnes pieuses sont en principe assurées de la bienveillance divine à leur égard. La lignée des « Sargonides », constituée de Sargon II (722-705), Sennachérib (705-681), Assarhaddon (689-661) et Assurbanipal (661-630) (qui ne constituent pas une dynastie à proprement parler puisqu'ils descendent des rois antérieurs), marque l'apogée territorial de l'empire assyrien, puisque leurs armées s'imposent contre Babylone, l'Urartu (Anatolie orientale et sud du Caucase), les Mèdes (nord-ouest du plateau Iranien), l'Élam, et aussi l'Égypte. Le bois est disponible mais peu employé, les essences originaires de Mésopotamie n'étant pas très utiles pour la construction[166]. Cette période est caractérisée par l'affirmation de souverains parvenant à occuper temporairement une position hégémonique sur le Sud[34]. J.-C. on associe des objets de pierre à du cuivre. Le « disque d'Enheduanna », du nom de la princesse akkadienne, grande prêtresse du temple de Sîn à Ur qui y est représentée. Les perdants ayant rarement l'occasion de se faire entendre, ce sont le plus souvent les vainqueurs qui ont la parole. J.-C.) a ainsi vu la réalisation de statuettes en albâtre rappelant celles modelées dans de l'argile à la même période. L'écriture est sans doute créée à l'origine pour des besoins de gestion et de comptabilité, puis progressivement ses usages se diversifient, aboutissant à l'apparition de divers genres de textes[129]. Représentation du siège d'une ville par les Assyriens, avec tour de siège et bélier, bas-relief du IXe siècle av. J.-C. British Museum. J.-C. British Museum. Nippur, début du IIe millénaire av. Cela se traduit dans la végétation. J.-C.) ou de Naram-Sin (2254-2218 av. J.-C.)[36], et l'adoption de l'écriture originaire du Sud mésopotamien dans l'espace syrien, à Ebla et Tell Beydar. J.-C.). Cette dernière est longtemps politiquement sous la coupe d'une dynastie d'origine kassite, population isolée, qui n'a pas eu une grande influence culturelle[61]. Dans cette vidéo, Marc Giget présente les grandes villes … L’Amérique du sud se distingue par une biodiversité étonnante et des paysages naturels dont la beauté et la magnificence attirent les amoureux de la nature et les touristes de partout dans le monde. Dans une économie peu monétisée, les terres et leurs exploitants étaient une ressource primordiale. J.-C. un remarquable foyer de civilisations. J.-C., El-Obeid, British Museum. La Mésopotamie (du grec Μεσοποταμία / Mesopotamía, de μέσος / mésos, « entre, au milieu de », et ποταμός / potamós, « fleuves », littéralement le pays « entre les fleuves ») est une région historique du Moyen-Orient située entre le Tigre et l'Euphrate. Fragment de l'inscription commémorative de la Stèle des vautours, v. 2400 av. Cette activité concerne la majorité des gens. J.-C. Musée des beaux-arts de Lyon. Musée de l'Oriental Institute de Chicago. Il meurt à Babylone en 323, laissant ses généraux, les Diadoques, s'affronter pour récupérer son héritage, ce qui se traduit par un éclatement de l'empire conquis aux Perses. Les rois de Babylone font face aux rois du Pays de la Mer qui se sont taillé un royaume dans l'extrême-Sud, et à des souverains Kassites, un peuple venu du Zagros, mais c'est une offensive des Hittites, venus d'Anatolie centrale, qui provoque en 1595 la chute de Babylone[43]. En fait, pour la majeure partie de l'histoire mésopotamienne, les sources sur la littérature mésopotamienne proviennent surtout du milieu scolaire dans lequel ces textes étaient copiés dans le cadre de l'apprentissage des jeunes scribes[128]. Le sumérien n'est pas la seule langue parlée au Moyen-Orient. Dans le vocabulaire des historiens actuels, le terme Mésopotamie est employé pour désigner la région antique correspondant à la majeure partie de l'Irak actuel, avec en plus la frange nord-est de la Syrie, située à l'ouest de l'Euphrate et sur sa rive droite, et aussi une partie du Sud-est de la Turquie située entre Euphrate et Tigre[3]. J.-C. Musée du Louvre. Et encore moins nombreux sans doute, à imaginer que c’est là-bas, au cœur de l’actuel Irak, que sont … J.-C. l'armée assyrienne de Salmanazar III comprend à peu près 86 000 hommes[80]. Enfin, l'exploitation par les hommes des potentialités des écosystèmes mésopotamiens comprenait également la chasse et la pêche qui restent importantes même après la domestication des animaux[96], avec dans le sud la place importante des espaces marécageux où l'on se procurait notamment des poissons et des roseaux. Musée de Sulaymaniyah. La ville est dès lors une caractéristique essentielle de la civilisation mésopotamienne, les principales agglomérations sont rapidement dotées d'un prestige qui traverse les époques. J.-C. et c'est dans cette période que se produisent des changements. Le deuxième successeur de Sargon, Naram-Sîn, se proclame souverain des « quatre rives » du Monde, ce qui signifie une prétention de domination universelle, et se fait représenter en personnage d'essence divine. Seux, « Sumer VI. J.‑C. Culture du palmier, bas-relief de Tell Halaf, IXe siècle av. Certains son de véritables savants, principaux dépositaires des savoirs mésopotamiens, ils assurent la survie de cette culture jusqu'aux débuts de l'ère chrétienne. Statue colossale d'un oiseau, Tell Halaf. Près de la Méditerranée il y a un climat méditerranéen, dont les caractéristiques sont des précipitations concentrées l'hiver, des hivers doux et des étés chauds et secs. (Marsailly/Blogostelle) Il en existait une grande variété, comme les « chants pour calmer le cœur (d'un dieu) » ou les prières « à main levée », geste habituel de prière en Mésopotamie. De ce fait la question de savoir s'il ne fallait pas plutôt parler de civilisations ou cultures mésopotamiennes a parfois pu être posée, même si la dénomination de civilisation mésopotamienne est généralement conservée[14]. Musée archéologique d'Istanbul. J.-C.). Musée du Louvre. J.-C.), Musée du Louvre. J.‑C. Sceau-cylindre avec impression représentant une scène de présentation devant une déesse. Vers la fin du IIIe millénaire av. Plaque en bronze de protection contre la démone Lamashtu. Les premiers villages de Mésopotamie sont peu attestés, la région semblant amorcer son développement agricole plus tard que ses voisines, mais à compter de la fin du Néolithique, à partir de 7000-6000 av. La Haute Mésopotamie[7], la Djézireh des géographes arabes, est constituée en bonne partie par l'Assyrie historique qui occupe sa partie orientale autour du Tigre, mais elle comprend aussi les terres situées à l'ouest jusqu'à l'Euphrate, qui présentent un profil culturel souvent similaire à celui des civilisations de Syrie et sont souvent étudiées avec celles-ci. J.-C., musée du Louvre. J.‑C., notamment dans l'armée néo-assyrienne, qui développe également la cavalerie montée et perfectionne les engins de siège[78]. Il n'y a pas de différence majeure avec le climat actuel. J.-C., peut-être sous les coups d'un peuple venu du Zagros, les Gutis dont la tradition mésopotamienne a laissé une image sinistre, et de nouvelles dynasties émergence dans les cités sumériennes, notamment à Lagash où le souverain Gudea patronne un art de grande qualité, et à Uruk, où Utu-hegal constitue un royaume qui prend de l'importance. Une fois les volontés divines, ou même quand on n'était pas parvenu à les déceler et quelles restaient impénétrables, il était possible de les influencer par le biais de prières adressées aux dieux. Elle se divise entre une Haute Djézireh, au nord nord-est, plus arrosée, et une Basse Djézireh au sud sud-ouest, plus aride. Les temples sont considérés comme étant les résidences terrestres de leur divinité principale, et souvent de leur entourage (parèdre, enfants, personnel divin). V. 2500 av. Vers le XVIIe siècle av. J.-C. British Museum. Néanmoins cette experience de conquêtes ne dure pas, l'emprise d'Akkad se relâchant rapidement, d'abord au Nord, puis dans les provinces méridionales où elle a toujours fait face à des résistances, notamment des révoltes indiquant que les particularismes locaux n'avaient pas été éteints. J.-C. C'est la période des premiers villages du Nord mésopotamien (Qermez Dere, Nemrik, M'lefaat)[23]. J.-C., Bagdad, musée national d'Irak. Il se fait à son tour diviniser, et constitue une administration très industrieuse (à défaut d'être forcément très efficace) qui a laissé des dizaines de milliers de tablettes administratives. On divise de ce fait couramment l'agriculture mésopotamienne entre les zones d'agriculture irriguée de Basse Mésopotamie et de Basse Djézireh, et les zones d'agriculture sèche des autres régions de Haute Mésopotamie (pratiquant certes aussi l'irrigation en complément)[85]. millénaire. ), F. Joannès et N. Ziegler, « Nomades », dans, A. Cavigneaux, « Lexicalische Listen », dans, B. Lafont, « Inscriptions royales », dans, P. Villard, « Divination et présages », dans, C. Michel et J. Ritter, « Poids et mesures », dans, F. Demange, « Les kudurrus, un type de monument kassite ? Détail d'un bas-relief de Nimroud, IXe siècle av. La période des dynasties archaïques du Sud mésopotamien et de la Diyala (v. 2900-2350 av. Au Ier millénaire av. Plan d'une ville du sud : Nippur. Tablette listant des dépendants d'une institution morts. Sur cette question : J.-C. Margueron, « Du village à la ville : continuité ou rupture ? J.-C. et la moitié du IIe millénaire av. Les paysans n'apparaissent dans les sources écrites que quand ils interagissent avec les institutions et élites urbaines, détentrices des domaines agricoles les plus grands et les plus riches, il est donc difficile d'appréhender une paysannerie indépendante, même si des communautés rurales organisées semblent avoir existé. La glyptique est pour ce qui concerne la Mésopotamie l'art figurant sur les sceaux (cachets), puis les sceaux-cylindres (à partir de la période d'Uruk), généralement taillés dans de la pierre, qui comprend de nombreuses indications sur l'univers mental des anciens Mésopotamiens. J.‑C. En pratique, cette légitimité divine coexiste en effet avec une légitimité dynastique, les rois se succédant de père en fils. Ce genre de textes va de l'inscription de fondation, jusqu’à des récits plus élaborés comme les Annales royales assyriennes[134]. J.‑C. La « phalange » de l'armée de Lagash sur la Stèle des vautours. L’histoire de la Mésopotamie se confond avec les débuts de l’histoire de l’Humanité même.. La Mésopotamie est une région du Moyen-Orient située entre les fleuves Tigre et Euphrate, c’est-à-dire, pour une large part, l’Irak actuel. À partir du IVe millénaire av. British Museum. Au nord, la température moyenne en été (juillet) est de 30 °C ; au sud, vers Bassorah, la moyenne est de 38 °C, avec des pointes à 50 °C. Les premiers États sont caractérisés par une stratification sociale notable, permettant de distinguer une élite dirigeante, un réseau d'habitat hiérarchisé, dominé par une ville principale, l'existence d'une spécialisation des activités, de pratiques rituelles et d'un culte organisé par les élites, visible dans l'archéologie par la présence d'une architecture monumentale, d'objets de prestige, d'un art reflétant l'idéologie de l'élite dirigeante[64]. Elle comprend deux régions topographiques distinctes : d'une part, au nord (nord-est de la Syrie et le nord de l'Irak actuel), une région de plateaux, celle-ci étant une zone de cultures pluviales et, d'autre part, au sud, une région de plaines où se pratique une agriculture reposant exclusivement sur l'irrigation. J.-C., les Séleucides sont attaqués par les Parthes, peuple de langue iranienne venu de l'Est de leur empire, qui parviennent après une série de conflits âpres à prendre le contrôle de la Mésopotamie[55]. En Babylonie la réalisation de kudurru et autres stèles sculptées (notamment la « tablette du dieu-soleil ») se poursuit jusqu'à l'empire néo-babylonien, après quoi la sculpture sur pierre se fait rare. J.-C., avec les données topographiques issues des fouilles et de textes topographiques. J.‑C. 2008, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mésopotamie&oldid=178785428, Liste indicative du patrimoine mondial en Irak, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Proche-Orient ancien/Articles liés, Portail:Civilisations asiatiques/Articles liés, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le développement de l'irrigation à partir du VIe millénaire av. Les villes sont généralement situées le long de cours d'eau, en particulier dans le sud où il s'agit d'axes de communication essentiels, et les déplacements de ces derniers peuvent les mettre en péril. Les affluents sont moins nombreux dans la partie sud mais le débit du fleuve est beaucoup plus important que celui de l'Euphrate. Vase en argent dédié à Ningirsu par le roi Enmetena de Lagash, v. 2400 av. J.-C.) et les tombes des reines de Nimroud (IXe – VIIIe siècle av. J.-C. Musée du Louvre. Un basculement se produit dans la seconde moitié du XIVe siècle av. Soldats assyriens emportant des statues de divinités de vaincus, bas-relief de Nimroud, VIIIe siècle av. Kudurru du roi babylonien Merodach-Baladan II (Marduk-apla-iddina II). C'est une plaine extrêmement plane, formée par l'accumulation des alluvions charriés par les deux fleuves, où se forment de nombreux bras de fleuve et espaces marécageux formant un vaste delta à son extrême-sud. À la différence des crues du Nil, les crues du Tigre et de l'Euphrate ne sont pas fertilisantes. Cependant les objets en métal connus sont peu nombreux, car ils ont en général été refondus dans l'Antiquité[164]. C'est l'âge du cuivre. Les textes de la Mésopotamie antique ne comportant pas la notion d'une « Mésopotamie » telle qu'elle est comprise dans les travaux modernes, ces derniers distinguent des entités géographiques plus réduites correspondant souvent à des réalités politiques voire culturelles, qu'il est plus aisé de distinguer en fonction de la langue de leurs habitants, telle qu'elle peut être devinée par les textes, en l'absence d'une notion claire d'ethnicité dans l'Antiquité (la culture matérielle ne permettant pas vraiment de tracer des limites dans ce domaine). Girsu, v. 2250 av. Les premiers siècles du Ier millénaire av. Les capitales néo-assyriennes ont généralement deux citadelles, une servant de centre politique et religieux, l'autre d'arsenal. J.‑C. La Basse Mésopotamie correspond géographiquement à la plaine alluviale et au delta du Tigre et de l'Euphrate. (période d'Uruk récente), d'un ou des des plus anciens États, si ce n'est le(s) plus ancien(s), dans l'histoire humaine. Girsu, période néo-sumérienne (v. 2150-2000 av. Il est mentionné dans le sud et peu dans le nord. a lieu la migration des Araméens. Elle a atteint son apogée vers 2900 av. Durant les dernières périodes de l'Antiquité, les locuteurs de l'araméen et les régions qu'ils habitent sont d'ailleurs désignés comme Assyriens/Assyrie ou bien des termes dérivés, Syriens/Syrie (surtout pour la partie occidentale)[62]. et les présents des dévôts pourvoient à ces besoins. Dans d'autres cas des femmes de l'élite sont des actrices économiques plus autonomes, pas forcément dépourvues de moyens d'action et silencieuses dans la documentation cunéiforme. J.-C. British Museum. La Mésopotamie a vu l'élaboration de ce qui est actuellement considéré comme le plus ancien système d'écriture au monde. C'est l'époque de l'« effondrement » de l'âge du bronze récent, qui voit de grands bouleversements se produire dans tout le Moyen-Orient, en particulier en Anatolie où le royaume hittite est détruit, et au Levant où de nombreuses cités subissent également des destructions. J.-C. qu'une langue de la même famille prestigieuse devait se diviser, l'akkadien, langue sémitique, en deux branches, l'assyrien au nord et le babylonien au sud. La fin de la période préhistorique de la Mésopotamie voit le développement d'agglomérations qui ont une taille de plus en plus importante, et des fonctions sociales spécifiques, qui les différencient progressivement des villages, surtout parce qu'elles sont des centres de pouvoir dominé par des groupes monumentaux de plus en plus imposants[101]. Nous avons tout d'abord l'Empire d'Akkad (XXIIe – XXIIIe siècle av. Épées courtes en alliage cuivreux, v. 1500-900 av. Ces Araméens parviennent ensuite en Basse Mésopotamie où ils causent également des troubles. J.-C. Capitale religieuse et politique de la Babylonie, elle abrite le palais royal et le complexe cultuel dédié au dieu Marduk. Dans le Sud, c'est la période dite d'« Isin-Larsa » (v. 2004-1792), du nom des deux royaumes les plus puissants, mais ceux-ci ne sont pas en mesure de s'imposer aux autres entités politiques qui se forment[37]. Les rois promulguaient des textes législatifs, tel le fameux Code de Hammurabi, dont la portée juridique exacte reste débattue, ainsi que des édits plus brefs portant sur un sujet ponctuel, comme des rémissions générales de dettes en période de crise. Empreinte de sceau de la période kassite (Nippur, fin du XIVe siècle av. Elle a pu prendre de l’ampleur grâce à des techniques agricoles et d’irrigation de pointe. J.-C. Sceau-cylindre avec son empreinte : troupeau de bœufs dans un champ de blé, période d'Uruk (IVe millénaire av. Stèle du dieu de l'Orage Adad sur un taureau, Arslan Tash. Un devin et son assistant préparent un animal en vue d'un sacrifice divinatoire. Il en existe un nombre extrêmement varié : syllabaires, vocabulaires, listes thématiques, listes bi- ou trilingues (donnant la traduction d'un mot dans plusieurs langues), etc. Le nord est plus arrosé et ce fut une grande zone de passage. J.-C., Musée du Louvre. Elles portent le même nom : É en sumérien, bītu(m) en akkadien. J.‑C. Metropolitan Museum of Art. Tablette V de l’Épopée de Gilgamesh, époque néo-babylonienne (VIe siècle av. J.-C.)[4], d'autres intègrent la période hellénistique qui suit (jusqu'aux débuts de notre ère en gros, durant la période de l'empire parthe)[5], d'autres encore vont jusqu'au début de l'époque islamique (VIIe siècle de note ère)[6].
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