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Comme précédemment, on commence par écrire l'intensité des franges dans le cas monochromatique. La source aurait dans ce cas une amplitude complexe qui s'écrirait, dans l'approximation paraxiale :
Avec une constante. L'intensité des interférences s'écrirait
avec et la différence de marche. Le signe - devant le cosinus est dû au déphasage de à la réflexion.
Dans le cas polychromatique, on remplace par (intensité dans la bande de fréquences ). Le calcul de l'intensité en ne pose pas de problème (ondes sphériques dans l'approximation paraxiale). Il vient
En introduisant le retard , on a une fois encore affaire à la même expression que que dans le cas des trous d'Young et de l'interféromètre de Michelson (équation 3.1), au signe - du cosinus près :
L'intégrale sur la fréquence permet finalement d'écrire l'intensité :
qui fait à nouveau apparaitre le terme de contraste . Prenons l'exemple du spectre du paragraphe précédent :
avec (hypothèse quasi-monochromatique). Alors
Cette fonction ne dépend que de (conséquence de la symétrie de révolution) : les franges sont des anneaux concentriques de centre . Examinons les différents termes :
inversement proportionnel à . Les franges se resserrent quand on s'éloigne du centre. L'allure de cette fonction est la suivante ; remarquer le comportement à l'origine, fonction du rapport
et présente un ``maximum'' lorsque le rapport (ordre d'interférence au centre) est un multiple demi-entier de la logueur d'onde. Demi-entier à cause du déphasage de à la réflexion sur le miroir. A mesure que augmente, l'intensité à l'origine diminue (influence du sinus cardinal) et devient très faible lorsque la différence de marche dépasse la longueur de cohérence .
L'allure des franges d'interférence est la suivante (en noir et blanc sur la figure, mais en réalité l'oeil verra des couleurs comme pour les trous d'Young)