Fig. 1.10:
Lentille convergente plan-convexe. L'épaisseur de verre traversée par un rayon arrivant en un point de coordonnées
dans dans le plan d'entrée de la lentille est
.
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On considère le lentille plan-convexe de la figure 1.10, la face plate définissant le plan
. Le rayon de courbure de la face bombée est
, le diamètre de la lentille est
. On suppose
et on note
l'indice du verre composant le lentille.
Un point
appartenant à la surface bombée possède des coordonnées qui vérifient l'équation de la sphère. Le centre de la sphère se trouve en
et l'équation de la sphère s'écrit :
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(1.48) |
soit
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(1.49) |
donc
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(1.50) |
et pour trouver
on peut remarquer que lorsque
l'épaisseur de verre traversée est nulle (on se trouve au bord de la lentille) ; il vient:
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(1.51) |
la fonction épaisseur
est égale à la coordonnée
du point
, d'où le coefficient de transmission de la lentille convergente :
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(1.52) |
Le terme constant dépendant de
traduit le déphasage que subit le rayon passant par l'axe optique à la traversée de la lentille. Souvent on omettra ce terme constant, pour écrire le coefficient de transmission de la lentille convergente comme suit
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(1.53) |
C'est l'amplitude d'une onde sphérique convergente (signe - dans l'exponentielle) dont le centre se trouve en
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(1.54) |
La distance focale de la lentille est
. Le nombre
est appelé convergence ou vergence de la lentille. Celle-ci a ainsi pour effet de transformer une onde plane en onde sphérique.
Le coefficient de transmission associé à une lentille divergente est obtenu en changeant simplement le signe - par un signe + dans l'équation 1.53. On obtient alors une onde sphérique divergente de focale négative
.