Strioscopie et contraste de
phase
On considère une lame de verre d'épaisseur légèrement
variable et périodique
avec
,
étant la longueur d'onde de l'onde incidente qui éclaire
cette lame sous incidence normale. On appelle
l'amplitude de cette onde dans le plan de la lame.
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1.
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Ecrire le coefficient de transmission t(x) de ce réseau.
En faisant un développement limité, montrer qu'à la
sortie de la lame on observe 3 ondes planes correspondant aux ordres 0
et
1.
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2.
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La lame est placée au foyer objet (plan P0) d'une
lentille de focale f et de dimensions transversales infinies. Quelle
est l'amplitude au foyer image (plan P1) ?
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3.
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On place une seconde lentille de focale f et dont le foyer objet
se trouve dans le plan P1. On a ainsi réalisé
un montage à double diffraction. Montrer que l'amplitude dans le
plan image P2 de la deuxième lentille est proportionnelle
à t1(-x). Quelle est l'intensité
dans le plan P2 ?

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4.
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Technique de strioscopie : on place dans le plan P1,
sur l'axe optique, on petit obstacle qui bloque l'ordre zéro. Ecrire
l'intensité dans le plan P2. Montrer qu'elle est
périodique et donner ses fréquences spatiales. Calculer le
contraste de la figure.
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5.
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Technique de contraste de phase (Zernike, 1935) : on place cette
fois dans le plan P1, sur l'axe optique, une petite lame
parfaitement transparente qui déphase l'ordre zéro de
.
Ecrire l'intensité dans le plan P2, montrer qu'elle
est une fonction linéaire de la variation d'épaisseur t(x)
de la lame. Quel est, à votre avis, l'intérêt de cette
technique par rapport à la précédente (strioscopie)
? Calculer le contraste de la figure.
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6.
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L'oeil permet d'apprécier des contrastes supérieurs ou égaux
à 5%. Calculer, pour les deux techniques, la valeur
correspondante. Quelle est la technique qui vous semble la plus performante
pour déceler des défauts d'épaisseur faibles sur des
surfaces optiques ?