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On remarque que pour (centre du champ d'interférences) le spectre local est identique à celui de la lumière incidente . C'est pour celà qu'on observera toujours une frange centrale de même couleur que la lumière incidente (frange blanche pour une lampe blanche).
L'oeil est sensible aux longueurs d'onde comprises grosso-modo dans l'intervalle [0.35 m, 0.7 m] ; en réalité le plan focal de l'oeil est tapissé de cellulles sensibles aux couleurs (les cônes) qui sont ``spécialisées'' en trois types. Il y a les cônes sensibles au rouge (domaine de sensibilité approximatif [0.6 - 0.7] m), les cônes sensibles au vert ([0.5 - 0.6] m) et les cônes sensibles au bleu ([0.35 - 0.5] m). Chacune de ces cellules, éclairée par la lumière de spectre réalise une intégrale sur son domaine de sensibilité spectrale. L'oeil fournit ainsi trois nombres : , et que le cerveau traduit ensuite en une teinte (``mauve'', ``acajou'', ``fushia'', ...). Le processus est illustré par la figure 3.10.
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Dans l'expérience d'Young, chaque point du champ d'interférences est associé à un spectre différent : chaque point du champ d'interférences apparait donc avec une teinte différente (voir figure 3.11). En lumière blanche, le champ d'interférences décrit l'échelle des teintes de Newton. La frange centrale est toujours blanche (ordre zéro, interférence constructive quelle que soit la fréquence), alors que loin du centre (grande différence de marche) le spectre présente beaucoup de cannelures et les 3 intégrales tendent à ètre toutes trois égales à la moyenne d'un cosinus carré (0.5) : on observe une teinte grise appelée ``blanc d'ordre supérieur'' (l'ordre d'interférence est le rapport ). Cette zône de blanc d'ordre supérieur coincide avec la zone dans laquelle le contraste des franges est très faible.
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