(1.19) |
(1.20) |
on cette expression est celle d'une transformée inverse de Fourier :
(1.21) |
(1.22) |
La deuxième de ces relations n'est valable qu'à la condition et n'est en particulier pas valable quand (les résultats connus sur les TF de gaussiennes ne s'appliquent pas pour trouver la TF de qui soit faire l'objet d'un calcul spécifique par exemple par la méthode des résidus). Il vient
(1.23) |
et la transformée de Fresnel s'écrit comme une convolution
est l'expression d'une onde sphérique en optique paraxiale, on peut mettre sous la forme plus générale :
(1.25) |
Ce résultat est connu sous le nom de Principe de Huygens-Fresnel. Il peut s'interpréter
de la manière suivante : chaque point du plan
émet une onde sphérique d'amplitude proportionnelle
à
. Toutes ces ondes sphériques se propagent et l'amplitude en un point du plan
est la somme des amplitudes de toutes ces ondes sphériques. La figure 1.4 illustre ce phénomène.
Les simulations ci-apr?s présentent l'évolution d'une onde issue
d'un objet constitué de points-source (f0(x,y) est alors une
somme de Delta de Dirac). L'onde dans le plan z=0 se propage de
plan z=Cte en plan z=Cte en se déformant. On représente
l'intensité telle qu'elle serait vue par une caméra placée dans chacun
de ces plans, comme schématisé ci-dessous :
La longueur d'onde choisie est de 1 mm, la distance entre les
points-source est de l'ordre de 1 a 3 mm. 3 simulations sont
présentées : 1 point-source, 2 points-source et 4 points-source. Sur
ces deux derni?res, des franges d'interférences sont visibles dans le
recouvrement des ondes sphériques émises par les différents
point-sources. A grande distance dans le cas des deux sources, on
retrouve les franges d'Young.
On trouvera d'autes simulations sur le site http://daugerresearch.com/fresnel.
Une partie de ce principe a été énoncée par Huygens en 1678 : chaque partie de la surface d'onde
se comporte comme une source secondaire émettant une quantité de lumière proportionnelle à
celle reçue par la source secondaire. Il a été complété par Fresnel en 1818 avec l'idée
d'addition cohérente en chaque point des amplitudes des ondes émises par chaque source secondaire.
Le nom de ``principe de Huygens-Fresnel'' date de 1818.
On doit la première démonstration mathématique à Kirchhoff (1882), sous certaines hypothèses :
longueurs d'ondes grandes devant les distances inter-atomiques, matériaux constituants les éléments
optiques ``inertes" : par exemple un diaphragme en acier produit les mêmes effets qu'un
diaphragme en plastique. En 1896, Sommerfeld a réalisé un traitement électromagnétique complet
du problème de la diffraction d'une onde plane qui rencontre un demi-plan infini parfaitement
conducteur.
Il est à noter que le principe de Huygens-Fresnel, établi ici en optique paraxiale, reste valable quelle que soit l'incidence. Des démonstrations mathématiques existent qui font intervenir les fonctions de Green (voir par exemple le Born et Wolf, ``Principle of Optics'').