Nous sommes partis de l'équation (7) de l'article précédent :
en prenant ici N=2 (nombre de composantes de l'objet) et Q=1 (ordre d'analyse pour l'objet). La relation ci-dessus devient alors :
où X est la position du point d'analyse, et les positions de chaque étoile du couple, et et les intensités de chaque étoile. En faisant l'hypothèse d'invariance par translation et en nommant la séparation des étoiles, on peut écrire :
La transformée de Fourier de cette dernière expression nous donne alors la relation qui existe entre les densités de probabilité :
où est la densité de probabilité d'ordre 1 de l'étoile double et celle de la réponse impulsionnelle au décalage correspondant è la séparation des étoiles. Il s'agit d'une intégration sur un chemin rectiligne dans le plan , cette opération est illustrée dans la figure . C'est en fait une projection de sur une droite dont la pente est l'arctangente du rapport d'intensité des étoiles .
Figure: Illustration de la relation de projection qui permet de passer du de l'étoile de référence au de l'étoile double. Une direction est choisie dans le plan dont l'angle est l'arctangente du rapport d'intensité des deux composantes de l'étoile double ; pour chaque point I mesuré sur cette droite, une intégration de est effectuée dans une direction perpendiculaire (les bornes de l'intégration sont indiquées sur la figure). La valeur ainsi calculée est celle de recherchée, à une constante multiplicative près. Il s'agit là d'une opération de projection des valeurs de sur la droite .